Ségou : L’URD rêve de come-back à la mairie de Pélengana

La section de l’Union pour la République et la démocratie (URD) dans la Commune rurale de Pélengana, à l’image de sa tête de liste, Yamoussa Coulibaly, mène une campagne tambour battant de reconquête de la mairie locale.

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La section de l’Union pour la République et la démocratie (URD) dans la Commune rurale de Pélengana, à l’image de sa tête de liste, Yamoussa Coulibaly, mène une campagne tambour battant de reconquête de la mairie locale.

 L’équipe de Yamoussa Coulibaly est reconnue par les populations de la Commune de Pélengana comme le maître d’orchestre du développement spectaculaire qu’elles ont noté entre 1999-2009. En ces temps, Pélengana était cité parmi les communes les plus avancées du Mali.

Elle a pu réaliser la construction de plus de 30 salles  classes et la clôture de plusieurs écoles. A ces travaux s’ajoutent l’installation d’une bibliothèque au groupe scolaire de Pélengana A, la construction de latrines dans les groupes scolaires et écoles fondamentales de la commune.

Les centres de santé communautaire de la Commune rurale de Pélengana sont aussi l’œuvre de Yamoussa Coulibaly et de son équipe (1999-2009). L’accès à l’eau potable a été un acquis sous leurs mandats avec la réalisation de plus dix forages et la réhabilitation d’une trentaine d’autres. Sans oublier la construction de routes pour faciliter les échanges.

La Commune doit également sa brigade de gendarmerie à l’homme. C’est lui qui a construit l’Hôtel de ville de Pélengana, un bâtiment à étages. Ces actions de développement lui ont valu le prix “Homme de l’année” à Ségou il y a quelques années.

Pour mettre fin à la dégradation de ses réalisations et à la demande des populations, Yamoussa Coulibaly et une équipe dévouée au développement se sont engagés à reprendre la mairie pour poursuivre l’œuvre d’édification entamée.

Pour cela, les candidats de l’URD proposent un programme détaillé. Il prend en compte les différents axes de développement et la préoccupation de toutes les localités de la commune.

Les candidats de l’URD proposent un plan spécial pour l’éducation afin de mettre les élèves et les enseignants dans les bonnes conditions de travail. Ils s’engagent à tout mettre en œuvre pour le développement des infrastructures sanitaires et routières. L’URD promet une fois à la mairie d’instaurer une gestion transparente avec l’implication de la population, promouvoir l’emploi des jeunes, des femmes et des handicapés.

Pour le développement de l’agriculture, l’URD prévoit de ravitailler les agriculteurs en semence améliorée. Le parti de la Poignée de mains promet d’aménager un terrain de foot pour les jeunes dans chacun des 28 villages de la Commune.

Youssouf Coulibaly

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COMMUNALE 2016 : Les assesseurs formés aux normes pagaille

 

La formation des assesseurs pour les communales de ce dimanche se fait dans un désordre indescriptible. Ce manque de sérieux pour un scrutin essentiel pour le pays frise le je-m’en-foutisme.

 

Les enjeux sociétaux d’une élection sont tels que rien ne doit être laissé au hasard. Pourtant, la formation et l’organisation des assesseurs et des présidents de bureau de vote pour le scrutin du 20 novembre 2016 se font dans un désordre total.

“Ils ont attendu le jour de la formation pour libérer les élèves de l’école fondamentale de Banankabougou. Arrivés sur place, il nous a été difficile d’accéder à l’enceinte de la cour de l’école. En plus, rien n’était fait à 9 h”, raconte Aïchatou Koné, enseignante dans un lycée.

“En effet, nous étions sur place à 8 h. La direction de l’établissement ignorait qu’une formation devait se dérouler dans son école. Elle a néanmoins libéré les élèves pour que les formateurs se mettent à afficher l’emploi du temps de la formation. Question : Est-ce normal de perturber les cours des élèves pour une longue période ?”

Les assesseurs jouent un rôle fondamental dans le bon déroulement des élections. En exerçant leur mission, ils garantissent la tenue d’élections démocratiques. Il faut donc mettre beaucoup de sérieux dans leur formation.

Le jour des élections, les assesseurs jouent un rôle très important. En effet, ce sont eux qui vont veiller au bon déroulement des opérations de vote et permettre la tenue d’élections véritablement démocratiques.

Il leur appartient de vérifier l’identité de chaque électeur et de s’assurer que celui-ci figure sur la liste des électeurs. Ils veillent pour que personne ne puisse voter deux fois. A la fermeture du bureau de vote, ils collaborent à la rédaction des procès-verbaux et documents de clôture des opérations.

“Nous avons été convoqués pour la formation ce lundi matin à 8 h à la mairie de Sogoniko. Une fois sur place, on nous a appris que le lieu a été changé. Que ce n’est plus la mairie, mais l’école fondamentale de Banankabougou. Sur place, on a constaté que l’école n’était pas informée. Nous devions donc attendre que les élèves vident les lieux. Ce qui fut difficile parce que les enfants étaient curieux de savoir pourquoi ils ont étés libérés pour plus de 48 h. Les programmes furent accrochés au mur à 9 h passées. Nous avons pu commencer la formation à 11 h”, témoigne Adama T., président de bureau.

Etre désigné assesseur ne doit pas être vu comme une contrainte. Au contraire. En réalité, il s’agit d’une chance unique de participer à la vie citoyenne de sa commune. Et les assesseurs méritent plus de respect de la part des formateurs que ce à quoi nous avons assisté.

“Notre groupe était prévu pour lundi soir à 14 h. A 14 h, les formateurs n’étaient pas sur place. Ils sont arrivés à 14 h 30 avec une liste qui prêtait à confusion. Les numéros affichés au gouvernorat et à la mairie avaient changé. A 15 h 20, ils sont venus reprendre la liste et nous ont demandés d’attendre la nouvelle liste qui vient du gouvernorat. Cette liste est arrivée à 16 h. Une fois l’appel finit, nous espérions enfin suivre la formation quand à 16 h 30, on nous a demandé de rentrer à la maison parce que les formateurs étaient fatigués”, s’étrangle Modibo Traoré, assesseur.

“Quand tu donnes ton nom pour être assesseur, les formateurs pensent automatiquement que tu es au chômage et que tu es là pour l’argent. En effet, notre formateur en nous expliquant les conditions a laissé entendre que si les 12 500 F CFA pour les assesseurs et les 15 000 F CFA pour les présidents de bureau ne convenaient pas à quelqu’un que la personne pouvait prendre la porte. Hors de moi, j’ai dû renoncer à ma place de président de bureau”, avoue Boubacar Kéita, président de bureau.

De véritables élections démocratiques ne peuvent être organisées que si les électeurs peuvent déterminer librement leur préférence pour tel ou tel candidat. Mais aussi, il faudrait que des citoyens puissent veiller au bon déroulement des élections.

La présence d’assesseurs dans les bureaux de vote est une garantie d’un vote démocratique.

Hawa Sy

 

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