Après l’URD et l’ADEMA en Communes I et II du district de Bamako, c’est au tour du PDES à Gao de contester les résultats proclamés par l’administration malienne. Pour mieux informer et prendre en témoin l’opinion nationale et internationale, le candidat du PDES à Gao, Sadou Harouna Diallo a rencontré la presse nationale et internationale dans un hôtel de la place à Bamako pour fustiger d’abord l’attitude de l’administration en complicité avec le parti présidentiel et de s’inquiéter sur les risques d’une grave instabilité de la ville dans les prochains jours.
Aux dires du conférencier, ce qui s’est passé à Gao le 21 novembre dernier à l’occasion des communales, dépasse l’entendement et manque de qualificatif au vu de la proclamation des résultats des communales du 20 novembre dernier. Et Sadou Harouna Diallo de se poser des interrogations « Comment comprendre du début du dépouillement des bulletins (18h) jusqu’à 2 heures du matin j’étais gagnant et se trouver perdant entre 2 h et 7 h » a-t-il déclaré. D’ailleurs cela a été traduit dans les urnes en témoigne les résultats prononcés par la commission électorale nationale indépendante(CENI) qui ont donné 106 voix à Sadou Diallo contre 50 pour le RPM soit 12 conseillers contre 10 au RPM. Ce qui démontre que les populations de Gao n’ont pas été ingrates vis-à-vis de leur bienfaiteur et protecteur lors de l’occupation de la ville par les djihadistes de 2012 en 2013 à savoir Sadou Harouna Diallo. Pour le maire sortant quoi que fassent les politiciens arrivistes (qui avaient abandonné la ville pour la capitale pendant l’occupation djihadiste), il ne peut pas être battu car dit-il même les militants du RPM ont voté pour lui. Mais au grand étonnement à 7 h, les résultats proclamés par le préfet mettent le RPM devant le maire sortant avec 136 voix contre 48. « Pour moi Il ne fait aucun doute que ces résultats proclamés sont la somme du bourrage et du tripatouillage des urnes. Et d’ailleurs les différents acteurs électoraux et auprès des militants du parti présidentiel à Gao m’ont confirmé cela » a-t-il indiqué. Aux dires du conférencier, le tripatouillage a eu lieu dans le bureau 16 sis au quartier château et le bourrage a eu lieu dans les quartiers 2 et 8. « Une chose est claire, on ne peut pas imposer un homme à un peuple qui ne l’aime pas. Si cela est possible dans les communes I et II et V du district de Bamako, tel n’est pas le cas à Gao. Cette victoire de Sadou Harouna Diallo n’est ni celle du PDES ni du hasard mais celle du peuple de Gao » a-t-il précisé. Dès l’annonce de la ‘’victoire’’ du RPM le 21 novembre dernier, des milliers de jeunes s’étaient réunis au siège du PDES, parti du maire sortant pour marcher sur la préfecture. Ce qui témoigne de la reconnaissance envers un homme pour toutes ses actions concrètes menées pour le développement de la commune urbaine de la ville depuis son arrivée à la tête de la mairie. « Mais convaincu de ma victoire triomphale et en homme républicain faisant confiance à la justice malienne, j’ai dissuadé ces jeunes de s’abstenir de tout acte de violence en attendant le verdict. J’ai gagné haut les mains les élections mais on veut me voler ma victoire. Quiconque me vole ma victoire électorale ne pourra pas gouverner la ville » a-t-il déclaré. En attendant le verdict de la justice la capitale des Askias est sous haute tension en témoigne les déclarations incendiaires du porte-parole des jeunes « Gao c’est nous, Sadou c’est Gao, Gao est Sadou et Sadou c’est nous. S’ils ne veulent pas rendre cette ville ingouvernable, qu’ils restituent la victoire à l’élu du peuple » confie-t-il
Sadou Bocoum
gao n a pas besoin de lui ,les rebelles avaient dit qu il s etait engage avec eux avant de changer de casaque a la derniere minute,bon debarras.
Une victoire volée ? Mon œil ouais !
Il peux aller cultiver le champs de ses parents…
BOCOUM tu es un farfelu a la solde de sadou il ne va rien se passer à gao tu oublies que les gens ne veulent plus de ce trafiquant qui est absent de gao tout le temps il est coupé de la realité c’est un message qui lui a été envoyer par la population si tu le pousses a la violence la loi est là et puis le chien aboie la caravane passe
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