Prochaines consultations électorales : Le ministre de l’Administration territoriale affine l’organisation

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Jeudi, 8 juin 2017, les gouverneurs de régions, le président de la Ceni et le patron de la Délégation générale aux élections étaient autour du ministre de l’Administration territoriale et des collectivités, Tiéman Hubert Coulibaly, accompagné de son homologue chargé de la Réforme de l’Etat et des droits de l’Homme, Me Kahassoum Tapo, pour discuter de l’organisation des futures élections dont le référendum constitutionnel. Il s’agissait, à travers cette rencontre, d’écouter les acteurs de l(organisation du scrutin et de recueillir en même temps leurs recommandations et suggestions en vue de relever avec brio le défi.

La rencontre s’est tenue dans la salle de réunion du ministère de l’Administration territoriale et des Collectivités où tous les gouverneurs de région s’étaient retrouvés en même temps que le président de la Ceni et Délégué Général aux élections, le Général Siaka Sangaré.

Ce sont là les véritables acteurs de l’organisation des élections par qui doit passer la réussite de la tenue des prochaines consultations électorales dont le référendum constitutionnel qui retient beaucoup l’attention à l’heure actuelle.

D’emblée, le ministre de l’Administration territoriale situera cette rencontre dans son véritable contexte : “Suite à la convocation du Collège électoral par décret adopté  au Conseil des ministres d’hier, nous voulons nous assurer, compte tenu du délai, que chaque gouverneur prendra les dispositions nécessaires pour que tout se passe bien. C’est pourquoi nous avons organisé cette réunion à laquelle se sont joints le président de la Ceni et le Délégué général aux élections parce qu’il faut recueillir les suggestions et recommandations, après avoir écouté tout le monde. Notre objectif, c’est de bien organiser les élections afin qu’il y ait le moins de contestations possibles”, a précisé le ministre Tiéman Coulibaly.

Quant au ministre Khassoum Tapo, qui vient de faire il y a seulement quelques jours une conférence remarquable sur le projet de révision constitutionnelle, en remettant les pendules à l’heure, notamment pour redresser des contre-vérités distillées sur le projet de texte, il dit “n’avoir aucun doute sur la capacité de l’administration à organiser les élections. Je suis convaincu que c’est entre les mains de gens initiés” a-t-il laissé entendre, avant de préciser que le défi, pour lui, reste le taux de participation, ce qui fait que la bataille de la communication est importante pour que la population comprenne les enjeux pour suspendre leurs activités et venir, pendant quelques heures d’une journée, participer à cette consultation populaire.

Le travail de préparation des élections, comme l’a précisé le ministre Tiéman Coulibaly, a été commencé depuis un moment au niveau des régions, mais il est nécessaire de faire le tour d’horizon et demander aux gouverneurs de redoubler d’ardeur pour que les dispositions soient prises à temps, surtout au plan matériel et logistique.

C’est dire que le ministre de l’administration territoriale et des collectivités, en ce qui concerne l’organisation des scrutins programmés, a déjà le nez dans le guidon et rien ne le déviera de son chemin.                       A.B.NIANG

 

Tiéman rassure la classe politique

A la tête du département de l’Administration territoriale depuis le mois d’avril dernier, Tiéman Hubert Coulibaly réussit à donner un nouveau souffle à ce ministère qui a la responsabilité d’organiser les élections au Mali, nonobstant les cabales que nourrissent certains politiques en manque d’inspiration et de popularité.

Sitôt nommé à la tête du ministère de l’Administration territoriale, c’est la reprise du dialogue avec l’ensemble des acteurs impliqués dans le processus électoral qui fut la toute première initiative conduite par le nouveau ministre.  Tiéman Hubert Coulibaly a eu des séries de rencontres à l’allure de véritables concertations.   De la Ceni à la Cour constitutionnelle, en passant par les gouverneurs de régions et la classe politique nationale et les partenaires, le ministre Coulibaly réussit à insuffler un nouveau souffle à son département, donnant ainsi du sens à ses missions à lui confiées par le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéïta.

Ce volontarisme citoyen et républicain a eu raison des intentions et actions néfastes de certains politiciens qui ont nourri des desseins malsains en faisant circuler des rumeurs sans aucun fondement et montant des cabales diaboliques alors que le dynamisme dont a fait montre le Ministre devrait susciter l’adhésion consciente de toutes les parties impliquées dans la réussite du processus électoral dans le contexte de retour à la normale au Mali.

Mais rien ne peut freiner l’élan amorcé par le nouveau ministre de l’Administration territoriale pour mener à bout la mission que lui est confiée par le chef de l’Etat : organiser les élections dans un délai légalement fixé en conformité avec les lois et règlements en vigueur.  A cela tout le monde devra se conformer. L’ensemble des formations politiques auront donc mieux fait de travailler pour mobiliser leurs électeurs et plutôt que de jouer à l’apprenti sorcier en montant une cabale contre le ministre, ainsi que l’a tenté certains opposants. Le Ministre Coulibaly, qui n’a accompli que sa mission, celle de garantir les conditions d’une bonne organisation des différentes élections, ne se préoccupe pas de ces divertissements lilliputiens.

Ce que l’on peut dire, c’est que M. Coulibaly rassure plus que jamais, non seulement les acteurs de la scène politique malienne, mais aussi le peuple malien soucieux de sortir des difficultés auxquelles le pays est confronté.                                        

K.T 

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1 commentaire

  1. MR LE MINISTRE A RENCONTRÉ LES GOUVERNEURS, MAIS PAS LES VRAIS ACTEURS DE L’ORGANISATIONS DE CES ELECTIONS. LES GOUVERNEURS NE REÇOIVENT QUE LE PRODUIT FINI, DONC ILS SONT IMPLIQUÉS INDIRECTEMENT. LES VRAIS BOEUFS DE LABOUR SONT LES PRÉFETS ET LES SOUS PRÉFETS…

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