Pour réussir l’élection présidentielle du 28 juillet 2013, il y a pleins de défis à surmonter. Des défis (difficultés) que la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni), a évoqué à la classe politique et aux organisations de la société civile qu’elle a rencontré, le jeudi 27 juin au Centre international des conférences de Bamako.
Le président de la commission électorale nationale indépendante, Mamadou Diamoutani, est monté au créneau pour dénoncer l’état d’impréparation de la présidentielle du 28 juillet prochain. Mamadou Diamoutani, s’est inquiété «des conditions difficiles de l’élection du 28 juillet » lors d’une rencontre organisée à l’intention des partis politiques et de la société civile. Le président de la Ceni a justifié cette rencontre par le souci de son institution de respecter un engagement, celui de faire le point des préparatifs à chaque étape de la préparation du scrutin.
Le président de la Ceni s’est préoccupé de la qualité d’élection que nous aurons avec un fichier qui a omis plus d’un million d’électeurs potentiels, auquel il faut ajouter 350 000 jeunes qui viennent d’avoir 18 ans, mais qui ne pourront pas voter le 28 juillet prochain, faute d’avoir tous leurs renseignements biométriques disponibles.
«Ces chiffres vont forcément constituer des insuffisances du fichier électoral», a déclaré le président de la Ceni qui a révèle une autre difficulté de taille : la carte Nina. Cette carte, précise M Diamoutani, constitue le seul document d’indentification qui permet à l’électeur de voter. Pourtant, elle ne mentionne ni le lieu de vote, ni le numéro du bureau de vote de l’électeur. Ce qui fait dire au président de la Ceni que beaucoup d’électeurs vont rencontrer des problèmes à retrouver leur bureau de vote. Pour le président de la Ceni, la bonne organisation de la présidentielle, passe par trois défis importants qu’il faut impérativement relever. Il s’agit, précise t-il, de la remise dans les délais des cartes Nina à tous leurs titulaires, le vote des Maliens de l’extérieur et la sécurisation du vote dans les régions du Nord.
«Nous sommes inquiets quand au mode opératoire de remise des cartes. C’est un très grand défi que de remettre les cartes aux 6. 877. 449 électeurs potentiels dans un délai d’un mois», dira M. Diamoutani. Le premier responsable de la Ceni n’a pas non plus caché son scepticisme par rapport au vote des déplacés et de tous ces compatriotes qui ont choisi de migrer.
«Par cette rencontre, nous avons voulu partager avec la classe politique les irrégularités qu’elle doit tolérer en décidant d’aller aux urnes en juillet», a déclaré le président de la Ceni. Invités et effectivement présents à la rencontre, la délégation générale aux élections et le ministère de l’administration territorial, de la décentralisation et de l’aménagement du territoire, deux acteurs clés dans l’organisation des élections, ont apporté des éclaircissements sur les préparatifs du scrutin.
Oumar Diamoye
Bonjour,
Il est souhaitable de respecter le calendrier de l’élection Présidentielle au Mali, afin : d’éviter la persistance du Mali dans l’état d’exception et d’avoir un pays souverain, de garder les partenaires du Mali pour l’accompagner et contribuer à des élections crédibles et transparentes et pour la reconstruction durable du Mali, d’assurer, le plus rapidement possible, la sécurité et la paix au Mali à travers de telles élections garantissant la confiance de tous.
L’argent étant le nerf de la guerre mais aussi de la paix, il est impératif d’avoir l’accompagnement de tous les partenaires du Mali, ce qui ne sera garanti que si l’élection se fait vite, en respectant le calendrier prévu du 28 Juillet 2013.
Enfin, ça sera une bonne chose si l’élection au Mali se tient pendant le ramadan, mois béni, où règnera la paix et la quiétude.
Tout est ENCORE POSSIBLE à travers une BONNE ORGANISATION.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC/GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
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