Dans la dynamique de l’organisation de la présidentielle de juillet prochain, les autorités viennent de solliciter l’appui des enseignants pour la gestion des bureaux de vote. Et cela fait bientôt une semaine qu’une liste est ouverte au sein des établissements scolaires publics pour recenser les enseignants volontaires prêts à participer à l’organisation de la présidentielle. Un acte qui montre une fois de plus la ferme volonté des autorités de la transition d’organiser cette élection présidentielle, synonyme de sortie de crise, mais aussi et surtout de reprise de plusieurs coopérations bilatérales et multilatérales.
L’organisation de la présidentielle de juillet prochain se précise chaque jour un peu plus. Et cela se démontre une fois de plus par l’appel lancé par les autorités de la transition aux enseignants à s’inscrire sur des listes ouvertes dans les établissements scolaires. Sur ces listes, on pouvait compter déjà des dizaines de volontaires qui n’ont pas hésité à donner leur engagement pour participer à la sortie de crise pour notre pays. Il faut noter que la place des enseignants sera prépondérante dans l’organisation de la présidentielle dont le support sera la biométrie, une première dans notre pays. Cela va demander des formations à l’endroit de ceux qui seront retenus.
Les enseignants saluent cette volonté manifeste des autorités de les associer à l’organisation de ces scrutins majeurs pour notre pays. Et ces élections sont considérées, surtout la présidentielle, comme l’une des conditions sine qua non d’une sortie de crise définitive et de la reprise de la coopération avec la plus grande puissance mondiale, les Etats-Unis d’Amérique qui refuse tout du Mali, elle exige la mise en place d’un pouvoir démocratiquement élu. A titre de rappel, lors de la reconquête du Nord, les USA sont intervenus indirectement à travers la France pour chasser les terroristes hors de notre pays.
En tout cas, les enseignants se disent prêts à jouer leur partition dans la reconstruction d’un Mali nouveau qui passe par l’organisation des élections libres, transparentes et crédibles.
Ousmane Daou