C’est au cours de la rencontre des membres de la CENI et ceux de l’ADEMA association dirigée par Mme Sy Kadiatou Sow que la CENI a fait savoir d’un déficit budgétaire pour la supervision des élections de 2018. C’était le lundi 5mars 2018 au siège de la CENI
Soucieux des difficultés d’organisations des élections présidentielles législatives et régionales dans un contexte sécuritaire difficile, les membres de l’ADEMA association ont décidé de rencontrer toutes les structures impliquées dans l’organisation. Le tour était à la CENI d’affirmer à cette association si toute fois elle est prête pour une bonne organisation.
A l’entame des échanges, Mme Sy a enlevé toute équivoque en disant qu’en tant que démocrate, le renouvellement de la mandature du président de la République doit se faire selon le calendrier constitutionnel. Elle se dit inquiète de la gravité de l’insécurité qui gagne du terrain. La vacance du pouvoir est dans la constitution mais la transition n’y ait pas. La non tenue de cette élection plongera le pays dans un vide juridique. La mauvaise organisation et le trucage à engendrer des tensions dans certains pays africains. La crise que le Mali traverse, personne n’a intérêt à ajouter d’avantage. C’est pourquoi, les membres de l’ADEMA association ont décidé de prendre le bâton de pèlerin en invitant les partenaires du Mali, notamment la MINUSMA, la CEDEAO, l’Algérie et la France à s’impliquer pour la sécurisation des élections comme en 2013.
Le président de la CENI Amadou Bah a affirmé que sa structure, organe de supervision des élections, est présente sur toute l’étendue du territoire. Les démembrements de la CENI ont été mis en place dans toutes les régions, cercles et communes. Il se dit prêt de façon organisationnelle à effectuer sa mission. Par ailleurs, M Bah affirme que la CENI est confrontée à un déficit budgétaire. Sur un budget prévisionnel de 14milliards, le ministre de l’économie propose 5 milliards 700 millions. Alors que le budget de formation des délégués est supérieur à 3 milliards. Si rien n’est fait pour l’atteinte des 14 milliards, la CENI ne pourra pas effectuer convenablement sa mission. Faut-il le rappeler que les résultats de la CENI sont sollicités pour trancher en cas de confusion. La CENI souhaite mettre tout en œuvre pour cumuler les résultats le lendemain du scrutin, c’est pourquoi il a lancé un appel aux dirigeants et aux partenaires du Mali à les aider pour l’atteinte de la somme dont ils ont besoin pour la bonne tenue des missions qui leur est confiée.
Bissidi Simpara
Le ministre a raison de réduire le budget à 5 milliards et même là c’est trop pour le budget national.
La formation des agents en charge des élections n’est pas diplômante et ne nécessite pas grand chose.
MAis à toutes les occasions, les maliens veulent détourner et bouffer.
C’est une question de patriotisme et chacun doit fournir un effort.
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