Le Mali se prépare à l’élection présidentielle du 29 juillet 2018. À quelques semaines du scrutin, les violences ne s’estompent pas. Ce qui fait penser à un report aux conséquences fâcheuses pour le pays.
Le Mali organisera ou n’organisera pas l’élection présidentielle le 29 juillet prochain. La question ravive les débats à Bamako. Le doute est permis en ce sens que les violences continuent de plus belle au pays. Le Centre du pays est devenu de nos jours la proie à l’insécurité. Les Forces armées et de sécurités (Famas) payent le lourd tribut de cette situation sécuritaire délétère du pays. Malgré cela, le gouvernement croit dur comme du fer que la présidentielle aura bel et bien lieu à la date indiquée.
En plus de cette situation sécuritaire dégradante et inquiétante du nord et du centre qui menace la tenue du scrutin présidentiel du 29 juillet 2018, la tension commence à monter au Sud du pays. Du 13 Mai au 12 Juin 2018, nous avons enregistré entre autres :
Dimanche 13 Mai : La gendarmerie de la ville de Fana, dans la région de Koulikoro, a été brûlée par des manifestants ;
Mardi 15 Mai : Une grande marche s’est déroulée à Bougouni. Également, les femmes de Sadiola, dans la région de Kayes, ont marché pour exprimer leur mécontentement face au manque d’eau dans les robinets.3. Samedi 2 Juin : La Marche pacifique à Bamako de l’opposition a été réprimée avec violence par les forces de l’ordre ;
Dimanche 3 Juin : La population en colère a pris d’assaut le commissariat du 2ème arrondissement de Ségou ;
Vendredi 8 Juin : Une Grande marche pacifique s’est déroulée à Bamako.6. Lundi 11 Juin : La préfecture du cercle de Keniéba, dans la région de Kayes, et le domicile du Préfet incendiés par des manifestants.
La chronologie de ces événements prouve à suffisance que la situation a atteint son paroxysme, quoi qu’on en dise cela ne présage pas de lendemains meilleurs, que chaque partie mette de l’eau dans son vin afin de sauver la Patrie en danger. Sa survie dépend de la bonne tenue d’une élection présidentielle crédible et transparente.
Tientigui
Pendant que le Mali fait face à des attaques meurtrières et que les maliens meurent par dizaine, les opposants maliens cherchent les voies et moyens pour faire pression sur le gouvernement malien pour tenir les élections. C’est le vœu de la classe politique et de la société civile la tenue des élections en juillet 2018. On va les tenir donc. Que les conditions soient remplies ou non. Et le président IBK sera réélu. Il ne faudra donc que ces salopards essaient de créer une crise post-électorale sous prétexte que les élections ne sont pas déroulées dans les bonnes conditions. Car force sera la loi.Allons seulement.
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