Préparatifs des élections générales de 2013 : La classe politique rassurée sur l’identification des électeurs

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Hormis les préoccupations d’ordre sécuritaire, notamment comment le vote sera organisé à Kidal, comment les réfugiés et les déplacés vont voter, les représentants de la classe politique sont plus ou moins satisfaits de l’état de préparation des élections. C’est ce transparait de la réunion du cadre de concertations du ministère et des partis politiques hier au Gouvernorat.

Colonel Moussa S Coulibaly, ministre de l'Administration territoriale
Colonel Moussa S Coulibaly, ministre de l’Administration territoriale

Les représentants du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de l’Aménagement du territoire ont rencontré hier, mardi 16 avril, les représentants de la classe politique au sujet des préparatifs des élections et particulièrement à propos de la carte NINA.

Le Secrétaire général du ministère, Bréhima Fomba, le Directeur national de l’intérieur, Bassidi Coulibaly et d’autres collaborateurs du ministre Moussa Sinko Coulibaly ont fait le point des préparatifs aux acteurs politiques. Une présentation a été faite en détails sur la carte NINA. Présentation qui a rassuré.

Les sujets comme les inscriptions, les corrections sur ces cartes, leur distribution, la sensibilisation pour une participation massive à ce processus, le vote des réfugiés et déplacés ont été abordés par les intervenants. Les préoccupations de Kaba Diarra du RPM, Alassane Abba de la CODEM, Molobaly Samaké de Horonya, Madiba Dembélé du PSO, Ibrahima Traoré du PEM ont permis aux représentants du ministre d’édifier les participants sur le processus en cours.

Exprimant ses impressions à sa sortie de la rencontre, l’honorable Alassane Abba de la CODEM a dit sa satisfaction. “On nous rassure par rapport à la tenue des élections, on nous rassure par rapport à toutes les démarches entreprises concernant ce processus  électoral; on nous rassure aussi par rapport à la carte NINA.  Et tout sera mis en œuvre d’ici là pour que chaque électeur inscrit puisse se munir de sa carte et mener toutes les investigations pour que ceux qui n’auraient pas de carte puissent en avoir autant que faire se peut afin que ces élections soient plus ou moins régulières. Nous sommes vraiment rassurés par rapport à tout ce qui est entrepris. On nous a rassurés sur le fait que ces cartes sont fiables. Ces cartes peuvent servir à beaucoup d’autres choses  au-delà du vote, ça peut servir même de carte d’identité. Tout sera mis en œuvre pour détecter le moindre cas de fraude et c’est ce que nous voulons ”

Les élections vont-elles se tenir dans le délai fixé ? “D’ici le 7 juillet, sûrement, chacun détiendra sa carte pour aller accomplir son devoir. Je crois que c’est possible de tenir dans ce délai ; à défaut du 7 juillet, il faut quand même aller le plus rapidement possible aux urnes ce n’est pas un excès de reporter d’une ou deux semaines, si cela doit amener le maximum de Maliens à aller aux urnes et soigner l’image de ces élections. Mais à l’impossible, nul n’est tenu ; aller même aux urnes le 15 ou le 21, pour nous, c’est toujours respecter le délai constitutionnel “.

Bruno D SEGBEDJI

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1 commentaire

  1. Tout en suivant « UN OEIL SUR LA PLANETE » sur France 2, je me pose des questions sur la finalité, les visées de la France dans la crise malienne. Que cache cette pression pour que les élections se tiennent en fin juillet, sans possibilité de report?

    Ce dont je me convaincs, c’est que la France s’offre une page de publicité susceptible de la positionner comme deuxième gendarme du monde, mais qu’elle fait la part belle à cette rebellion, au MNLA.
    L’émission que je suis n’est donc qu’un tissus de propagande favorable à la France et au MNLA. L’intérêt du Mali dans ça? Je n’en vois pas en dehors de la libération partielle du territoire.

    Aucun mot à propos de l’aide inestimable du Tchad. Aucun mot de l’effort tchadien jusque-là! Et le MNLA qui est dissocié du djihadisme!

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