L’organisation d’élections libres et transparences dans notre pays est l’une des missions clé des autorités de la Transition. Pour s’enquérir de l’état des préparatifs de la présidentielle de juillet 2013, le Premier ministre, à la tête d’une forte délégation, a effectué, hier lundi 20 mai 2013, une visite à deux structures très importantes dans la réussite de l’organisation d’une élection apaisée et transparente que notre pays s’apprête à organiser. Il s’agit de la Direction générale des élections et la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
À la DGE, l’équipe de Diango Cissoko a été accueillie par le délégué général aux élections, le Gal. Siaka Sangaré. Après avoir salué le PM pour cette visité éclair, le chef de la DGE a dit que le processus électoral de cette année se tient dans un environnement particulier et dans un contexte sécuritaire fragilisé. Ce qui nous vaut un défi, la sécurisation des élections et la confiance entre les acteurs dans le processus.
«Nous devons relever le taux de participation du vote par une grande mobilisation des Maliens, c’est un défi qu’on doit relever ensemble, pour asseoir des institutions solides et des autorités légitimes», a déclaré le délègue général aux élections. Pour des élections acceptables par tous, la DGE est fortement engagée, a indiqué le Gal. Siaka Sangaré. Mais il a ajouté que l’arbre ne doit pas cacher la forêt. La structure est confrontée à un certain nombre de problèmes, notamment le manque de véhicules de services, le besoin de 100 micro-ordinateurs portables pour les besoins des opérations d’inscription des déplacés, etc.
À la Ceni, le Premier ministre a eu une oreille attentive pour les préoccupations de la structure énumérées par son président Mamadou Diamoutani. Il a dit que la Ceni compte mobiliser 25.000 délégués dont la formation s’impose. À ceux-ci s’ajoutent la gestion des observateurs et leurs accréditations. Il a par ailleurs salué le PM pour avoir débloqué la situation financière de la Ceni. Selon lui, la Ceni est en bonne voie pour tenir le délai du calendrier fixé par les plus hautes autorités du pays. Le PM Diango Cissoko a répondu qu’aujourd’hui, le premier défi est la sécurité. Il a affirmé que le pays tout entier votera en juillet prochain. Donc, nous devons réussir le pari de la mobilisation à cause de la grande mobilisation de la communauté internationale au chevet de notre pays. Il promet aux deux structures de s’engager à résoudre rapidement les quelques difficultés auxquelles elles sont confrontées. Cette visite éclair du PM a été vraiment riche en enseignements.
Seyni TOURE