Selon les responsables de l’opposition au Mali, l’on a atteint le sommet de l’improvisation et du pilotage à vue. Car selon eux, c’est en violation flagrante du protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance que le président de la République a promulgué la nouvelle loi électorale. Se référant à son article 2, ce protocole stipule : (1er alinéa): “Aucune réforme substantielle de la loi électorale ne doit intervenir dans les six mois précédant les élections, sans le consentement d’une large majorité́ des acteurs politiques”. Pour l’histoire, pour prendre date et pour la pédagogie, l’opposition saisira la Cour de justice de la CEDEAO pour dire le droit communautaire et exige purement et simplement l’annulation de la nouvelle loi.
Soulignons que cette saisine intervient juste après la non recevabilité de la requête de l’opposition par la Cour constitutionnelle par rapport à l’annulation de cette nouvelle loi électorale qui fait tant de bruit dans l’arène politique malienne.
Agmour