« Grace à l’intervention efficace de la France et des forces de la Misma pour appuyer l’armée malienne à combattre les groupes terroristes et libérer la partie nord du pays, l’espoir est revenu pour organiser les élections crédibles dans les plus brefs délais sur toute l’étendue du territoire. Le Ministère de l’administration territoriale, en charge de l’organisation de ces élections prévoit le 1er tour de la présidentielle le premier dimanche du mois de juillet, et le 2ème tour de la présidentielle couplé au 1er tour des législatives se feront le troisième dimanche et ainsi de suite…
L’annonce a été faite Tous les articlesle jeudi 14 février 2013 par le Colonel Sinko Coulibaly, ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de l’aménagement du territoire, lors d’un point de presse au gouvernorat du district de Bamako. L’objectif de la rencontre était d’éclairer la lanterne de la population sur les questions relatives à l’organisation des élections de Juillet 2013. Cet optimisme du ministre Coulibaly se fonde sur une installation progressive de l’administration dans les trois régions du nord au fur et à mesure que la normalité est retrouvée. Pour lui, les élections issues du fichier biométrique doivent nous permettre de reconstruire le tissu social.
Au cours de cette rencontre, le ministre a assuré que les medias sont à la fois des acteurs et des observateurs de la transition. Par la même occasion, il a rappelé que : «les défis de la transition n’ont pas changé et ils ont toujours été englobés dans deux points essentiels qui sont : la reconquête du nord et l’organisation des élections. Les deux missions sont entrain d’être menées simultanément. La feuille de route récemment adoptée par le gouvernement et l’Assemblée nationale garde le même esprit de ces engagements », a-t-il dit. A l’en croire, le travail de préparation des élections a démarré depuis belle lurette pour preuve, les différentes rencontres effectuées avec les partis politiques et la société civile pour asseoir les règles mais aussi les conditions durables pour un dialogue constructif entre l’administration et les partenaires sociaux, afin d’aboutir à un processus inclusif réussi.
« Le débat sur le fichier électoral a été mené à la fois avec les partenaires sociaux et les partenaires techniques et financiers. Au terme de ces concertations nous sommes allés à un audit des fichier Ravec (Recensement administratif à caractère d’état civil) et Fec (Fichier électoral consensuel), cela avec toujours la participation de tous les PTF dont l’Union Européenne et les Nations Unies. Une équipe indépendante a séjourné à Bamako, a travaillé plusieurs semaines et a fourni un rapport technique », a dit le conférencier. Il a signalé que le processus du Ravec s’est poursuivi ces derniers temps avec l’enrôlement de nos compatriotes en Côte d’Ivoire en décembre 2012. Avant d’ajouter que les consultations permanentes et constructives avec les différents partenaires leurs ont permis d’opter pour l’introduction de la dimension biométrique à la fois dans l’état civil que dans les opérations électorales. Il a souligné que le gouvernement a approuvé l’innovation majeure d’une carte nationale d’indentification dont le socle sera l’attribution à chaque malien et malienne un Numéro d’Identification Nationale appelé NINA.
«Grace à l’intervention efficace de la France et des forces de la Misma pour appuyer l’armée malienne à combattre les groupes terroristes et libérer la partie nord du territoire malien, l’espoir est revenu pour organiser sur toute l’étendu du territoire les élections crédibles dans les plus bref délais. Les élections issues du fichier biométrique Ravec doivent nous permettent de reconstruire le tissus social. L’administration s’installe au nord progressivement au fur et à mesure que la normalité est retrouvée ce qui fait que le préfet du cercle de Douentza et le gouverneur de Gao sont déjà dans leurs localités respectives.
Le programme des élections 2013 prévoit le 1er tour de la présidentielle le premier dimanche du mois de juillet, le 2ème tour de la présidentielle en plus du 1er tour des législatives se feront le troisième dimanche et ainsi de suite », a conclu le ministre. En réponse aux questions des journalistes, le conférencier a rassuré que les maliens ont été déjà recensé entre 2009 à 2012. Avant d’indiquer que les élections seront non seulement supervisées par la Ceni mais aussi par les observateurs spécialistes. Il a expliqué que les élections coûteront une soixantaine de milliards de FCFA et cela les permettront de faire beaucoup de sensibilisation, de formation et d’éducation. Pour le ministre, l’importance est d’améliorer le taux de participation aux élections. Il a confirmé que le collège électoral sera convoqué au mois de mai et la liste des candidatures seront déposées au mois de juin prochain.
Aguibou Sogodogo