Les Maliens ont une défiance grandissante vis-à-vis de leurs hommes politiques et, au-delà, de leurs leaders. Cette crise de confiance est consécutive à une gouvernance dont l’impact sur les citoyens est faible avec pour résultat visible de l’enrichissement des responsables et une classe dirigeante qui, dans sa grande majorité, est essentiellement préoccupée par elle-même ; qu’elle soit de l’Etat, des collectivités ou des communautés.
La mauvaise exemplarité de l’élite fait écho à la déresponsabilisation et à l’absence de perspective de la base qui se montre de plus en plus ouverte aux aventures comme le coup de force de mars 2012. Ce choc n’a malheureusement pas été perçu par l’élite et la classe dirigeante comme un avertissement et un appel à la remise en cause du système qui a miné le pays et continue de l’affaiblir. Il est pourtant indispensable que cette remise en cause, suivie d’une réforme en profondeur de la gouvernance, soit engagée de manière urgente. Le changement au Mali, réclamé par tous y compris par les fossoyeurs du pays, ne sera possible que si la gouvernance du pays est profondément remaniée avec une élite et une classe dirigeante exemplaires travaillant main dans la main avec les citoyens désormais considérés comme partenaires, acteurs et sentinelles.
C’est ce que dit Moussa Mara depuis dix ans !
C’est ce qu’il essaye de faire depuis plus de dix ans ! Et c’est surtout ce pourquoi il est combattu de manière acharnée depuis dix ans ! Le débat ne porte pas sur ses idées mais sur sa personne, à tort d’ailleurs. Cela est de bon ton : Quand l’arbre reçoit des jets de pierres, c’est qu’il porte des fruits. Il ne s’agit pas ici d’un bilan de l’action publique de Mara, mais il est question de partager sa vision de la gouvernance et des affaires publiques. Moussa Mara, citoyen, expert comptable, maire, ministre et Premier ministre, s’est comporté et a posé des actes d’un responsable redevable à son pays et à ses compatriotes, ouvert et accessible, toujours soucieux du bien-être et du mieux-être des Maliens, notamment les plus démunis. C’est à l’examen de ce parcours qu’est convié le lecteur de cette note.
Disponibilité, ouverture, accès facile
Depuis plus de dix ans, Moussa Mara a instauré à son domicile des audiences populaires où il reçoit tout citoyen pour écouter les problèmes et soucis exprimés par les uns et les autres et essayer de les aider. Ces audiences ont lieu le lundi de 21 heures jusqu’au départ du dernier demandeur (parfois jusqu’à 1 heure du matin) et offrent l’occasion d’être mieux informé des problèmes du pays en les touchant du doigt, d’aider financièrement et/ou matériellement ses compatriotes, de faire en sorte que ceux qui sont victimes d’abus soient remis dans leurs droits par son implication personnelle, de faciliter l’accès de certains aux services de base ou aux responsables publics, ou simplement de prêter une oreille attentive aux vécus des uns et des autres.
Ces audiences à domicile n’ont jamais été interrompues, y compris quand il était Premier ministre à fortiori ministre. Les audiences à la mairie, au ministère de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville (MUPV), et à la Primature font écho à celles à domicile. De nombreuses plages de l’emploi du temps de Moussa Mara ont toujours été réservées aux audiences permettant aux populations d’avoir accès à lui sans discrimination. Cette disponibilité le place sans doute dans le peloton de tête des responsables publics les plus accessibles de notre pays. Aussi accessible que ses conseillers (à la mairie), plus accessible que son secrétaire général ou encore son chef de cabinet (au Ministère) et surtout plus accessible que ses ministres (à la Primature).
Capacité de travail, ponctualité, grande exigence sur les collaborateurs
Moussa Mara considère l’administration publique comme un outil au service des populations et a toujours travaillé à ce qu’elle se mette au diapason de cette responsabilité. C’est ce qui le fonde à exiger le maximum de lui-même et de ses collaborateurs, à tous les niveaux, pour donner le meilleur d’eux-mêmes aux Maliens. Partout où il a été, Mara est le premier à venir au bureau et le dernier à le quitter. Ses journées de travail commencent toujours à 5 heures 30 du matin et ne se terminent pas avant 21 heures, souvent au-delà de 22 heures. Il a ainsi été, en tant que ministre, celui qui, au volant de sa voiture, s’est toujours présenté le 1er au grand portail de la cité administrative ! Cette disponibilité et cet esprit de sacrifice sont aussi demandés aux équipes. Les réunions hebdomadaires du bureau municipal, celles du cabinet au MUPV ou encore à la primature, convoquées tôt le matin, ont été des réunions d’évaluation des collaborateurs sur l’exécution de chaque dossier pour mesurer leur performance et les amener à faire toujours plus et toujours mieux au service des Maliens. Les contrats de performance des ministres, une innovation majeure dans l’administration publique malienne, participent du même principe qui voit chacun évalué mensuellement sur ses résultats. Une évaluation qui repose sur un dispositif complet ayant pour vocation de donner surtout l’exemple, notamment aux responsables à travers des courriers de rappel sur les résultats non atteints, les délais non respectés, les projets non menés, le suivi des instructions…
Seule compte la Satisfaction des usagers notamment les plus démunis
À la Mairie de la commune IV, Moussa Mara a institué la charte des usagers visant à informer les populations de toutes les prestations de la municipalité et pour chacune d’entre elles leur coût ainsi que leur délai d’exécution. Les usagers peuvent ainsi s’organiser face à chaque démarche et surtout ne plus subir les «taxes» et autres «encouragements» à payer si on veut voir une démarche aboutir. Un dispositif de contrôle et de plainte a été mis en place pour asseoir l’utilisation de la Charte. C’est la mise en œuvre de l’approche participative au quotidien. Au MUPV, Mara a mis en place un dispositif de recueil de propositions et de plainte afin de donner suite aux récriminations faites aux agents de l’urbanisme sur le terrain et engager des actions de rectification appropriées.
À la Primature, il a engagé le vaste chantier de la simplification des procédures, leur réduction, leur automatisation et de manière générale la promotion de la transparence dans la vie publique dans notre pays. À la mairie, il a redressé de nombreux torts, notamment dans le domaine foncier, où grâce à son intervention, plus de 400 personnes, démunies pour la plupart, ont pu recouvrer leurs droits.
En tant que ministre et Premier ministre, il a poursuivi dans la même dynamique et a pu aider, accompagner, accélérer de nombreux dossiers au bénéfice des populations démunies du Mali. Il en est ainsi du cas de Kalabambougou où plus de 300 personnes étaient menacées d’expulsion, certains ayant vu leur maison démolie. Il en est ainsi aussi de Sikasso où un village entier était menacé d’expulsion et de la commune de Ningari à Mopti où les zones de culture avaient été achetées par un particulier menaçant le village entier de ne pouvoir travailler la terre et subvenir à ses besoins. C’est également soucieux du sort des démunis que Mara a toujours privilégié les visites de terrain, dans la commune ou dans le pays, pour ausculter l’administration, voir ses insuffisances dans le service aux populations et les corriger, apprécier la qualité du travail des agents, les moyens mis à leur disposition, écouter leurs doléances, discuter avec les citoyens sur leurs préoccupations et essayer de les résoudre. C’est cette même motivation qu’il avait quand il visita le centre de santé de Lassa en commune IV, la direction régionale de l’urbanisme à Kayes ou encore quand il tenait dans le gouvernorat de Kidal une réunion avec les cadres de l’administration sous les balles des groupes armés.
Protection des biens et espaces publics
Le bien public est sacré. Il n’appartient à personne et doit être respecté et protégé par tous, surtout les responsables. Cette valeur majeure de leadership est cultivée par Mara, qui, dans sa jeunesse et à plusieurs occasions, n’a pas hésité à financer par ses propres moyens de nombreux biens publics (ponts, centres de santé, écoles, actions d’assainissement…), actions qu’il continue, parallèlement à ses responsabilités publiques. En tant que maire de la commune IV, il a intenté contre la mairie du district de Bamako plus de 30 procès qu’il a gagnés pour protéger des espaces verts, des places publiques, des espaces sportifs de la commune au bénéfice des populations.
En tant que Ministre de l’urbanisme, il a engagé le vaste chantier d’identification et de protection des espaces publics de Bamako et des grandes villes maliennes. Cela permettra à plus de 500 espaces publics d’être protégés à Bamako et à plusieurs milliers d’autres de ne pas tomber entre les mains de bandits, à Kayes, Koulikoro, Mopti, Tombouctou…
En tant que Premier ministre, Moussa Mara, a engagé de nombreuses mesures d’économie permettant ou qui permettront, si elles sont poursuivies, d’économiser chaque année plusieurs milliards de FCFA. Il s’agit par exemple de la maîtrise de la consommation d’eau et d’électricité à la cité administrative, dans les administrations, les casernes militaires, au domicile des responsables publics….Il s’agit également de la consommation téléphonique où l’arrêt des téléphones Wassa (dont certains se sont retrouvés comme cabine téléphonique à l’intérieur de la ville de Bamako !!!) a permis à l’Etat d’économiser plus de 700 millions de FCFA par an. Il en est ainsi aussi de la gestion plus stricte du parc automobile et du respect des règles en matière d’utilisation des véhicules de l’Etat. Il a instauré l’usage de la vidéo conférence dans l’administration pour accélérer le rythme de fonctionnement des services, limiter les déplacements, les missions et donc réaliser des économies significatives pour l’Etat.
Bureau de communication de Moussa Massa
Ne nous presentes plus Moussa MARA, il a ete vu a l’oeuvre : Maire de la commune IV du district de Bamako, Ministre ensuite Premier Ministre. Il est comptable du bilan desastreux d’IBK. Sans oublier , qu’il s’est rendu coupable de complicite dans pas mal d’affaires sales sous IBK, notamment l’achat de L’Avion Presidentiel et autres . Cet homme est un homme politique comme les autres a savoir sucer le sang du contribuable . Il n’a plus de recette pour les maliens.
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