Les élections communales, plusieurs fois reportées, ont finalement eu lieu le dimanche 20 novembre 2016. Après un tour dans plusieurs bureaux de vote, nous avons eu la chance de rencontrer le président du parti des Fare An ka Wuli, Modibo Sidibé. Il nous livre ses impressions sur le scrutin.
«Vous savez que ces élections ont été dans le temps programmées et reportées. Entre-temps, nous avons demandé au gouvernement de veiller à la tenue des élections sur l’ensemble du territoire national dans le respect de la loi. Ce que nous voyons aujourd’hui est contraire à nos attentes. Notre souhait était de voir les élections se tenir dans un climat apaisé, et que les gens se rendent partout au Mali dans leurs bureaux de vote dans la quiétude. Nous avons constaté que la tenue des élections pose énormément de difficultés dans certaines localités du pays, suite à l’insécurité. Nous espérons que le maximum pourrait s’exprimer sans contrainte dans le respect de la démocratie, et que le vote sera transparent.
Le respect du vote, il y va de la dignité des Maliens. Que la transparence soit la dominante de ce vote. Nous espérons que ça sera quelque chose de bien pour la mise en place des nouvelles autorités communales. Mais avec beaucoup d’appréhensions, nous aurions voulu que les choses se passent autrement. Nous aurions souhaité que ce soit en communion totale que les Maliens prennent part à ce processus électoral. C’est vraiment désolant que dans certaines parties du pays, que cela puisse ne pas pouvoir se faire. Nous espérons que la violence n’aura pas droit de cité et que la fraude et la tricherie n’auront pas droit de cité également. Aujourd’hui, en venant à l’école du Progrès où j’ai rempli mon devoir civique de citoyen, en tous cas dans ce centre de vote, c’est le calme, et je souhaite vivement qu’il en soit ainsi un peu partout dans le pays.
En me demandant si je suis satisfait, le citoyen, que je suis, l’est satisfait des conditions de déroulement, mais l’homme politique, que je suis, ne peut pas se prononcer pour le moment. Mais nous dénonçons déjà certaines pratiques antidémocratiques auxquelles certaines personnes se sont déjà prêtées. Le vote est un acte que tout bon citoyen doit accomplir pour choisir des gens qui travailleront au service de leurs électeurs. Nous n’acceptons pas ceux qui ont déjà à leur disposition des bulletins de vote ou qui achètent la voie des autres ou encore tricher dans les bureaux de vote. C’est pourquoi, d’office, l’opposition a appelé le gouvernement à prendre ses responsabilités. Nous devons veiller au décompte des voies après le scrutin pour que tout se passe dans la transparence. Nous observons tous, chacun, l’évolution de la situation du vote dans notre quartier général. À voir comment les Maliens prennent part à ce scrutin, il va de soi également que le citoyen comprenne que sa voie lui appartient, que personne ne doit la prendre. Son choix de donner sa voie à un candidat lui revient en tant que responsable de sa commune.»
Gabriel TIENOU
TU VEUX QUE CA SE PASSE AUTREMENT! ALORS MR TU VEUX QUE CA SE PASSE COMME AVANT QT TOI TU Y ETAIT .NON ,ON VIENT DE LA ,NOUS N’ALLONS PLUS RETOURNER EN ARRIERE.
C’EST BIEN D’ETRE DS TES BOUBOU BLEU EN SALON BLEU FEUTRE MAIS TES DIRE RESTE A MURIR.
LES ELECTIONS SONT FAITES ET ON DOIT ALLER A L’ESSENTIEL SORTIR LE MALI DS CE QUE VOUS L’AVEZ PLONGE DEPUIS 2012 ET MEME BIEN AVANT.
CE BEAU PAYS ON NE LE RECONNAIT PLUS.CE QUI SE PASSAIT AILLEURS C’EST CA LE QUOTIDIENT AU MALI AUJOURDHUI.
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