La situation sécuritaire sert d’alibis à certaines formations politiques de la place à refuser d’aller aux élections. C’est le cas du Parti Lumière (PLA) du jeune Seydou Diawara, un parti membre de l’opposition. Ce parti refuse d’aller aux Régionales, à l’élection des Conseillers de Cercle et communales partielles du 17 décembre prochain. Le motif de ce refus est à rechercher dans l’insécurité.
«Qui veut tuer son chien, l’accuse de rage», a-t-on coutume d’entendre chez nous. Cette citation sied à la position adoptée par le parti Lumière qui refuse d’aligner des candidats à ces élections de proximité, arguant que la situation sécuritaire du pays ne prête pas à la tenue de ces élections. Ce changement de position de ce petit parti, membre de l’opposition, étonne plus d’un Malien. Surtout au sein du regroupement politique dont il est membre. Car, l’opposition a présenté des listes de candidatures au même titre que la majorité présidentielle dans toutes les circonscriptions où ces élections doivent pouvoir se tenir. A la surprise générale de tout le monde, ce parti refuse d’aller à ces élections.
Une volteface qui étonne plus d’un dans la mesure où les autres formations de l’opposition sont partantes pour ce scrutin. Pourquoi le PLA fait fausse route sans arguments bien précis ? Qu’est ce qui cache ce refus ? Il faut être diable pour répondre à cette question. En tout cas, des citoyens avertis voient en la question d’insécurité un alibi pour ne pas aller à ces compétitions électorales. Quand on sait le poids d’un parti repose sur le nombre d’élus. Or, il y a de ces partis qui n’ont aucun élu national ou local. C’est le cas de cette petite formation depuis sa création à aujourd’hui. Ils marquent leur existence sur la scène politique que par des simples discours et des déclarations incendiaires sur la vie de la Nation. Le PLA ne fait pas exception à la règle.
Il lâche du lest par manque de moyens financiers, matériels et surtout des ressources humaines pour mener les campagnes.
Ambaba DE DISSONGO
