L’Union pour la République et la Démocratie (URD) avec un suffrage de 28,76 %, dépasse de loin l’un des partis phares de la Majorité présidentielle, notamment ADEMA PASJ qui obtient la 2ème place avec un suffrage de 21,52 % devant le parti présidentiel, le Rassemblement Pour le Mali –(RPM), quiarrivé en troisième position avec 17,89 % des voix exprimées, à l’élection législative partielle, selon les résultats provisoires. Le scrutin s’est déroulé, la semaine dernière dans le cercle de Barouéli. La question qui se pose est : les autres partis de la Mouvance présidentielle laisseront-ils tomber un allié devant un candidat de l’opposition ?
L’élection législative partielle s’est déroulée, le week-end dernier dans le cercle de Barouéli. Cela fait suite au décès de Sidi Fomba, qui fut élu sous les couleurs du parti YELEMA (Changement). Selon les résultats provisoires, l’URD, le principal parti de l’opposition vient en tête devant l’un des principaux partis de la Majorité présidentielle, l’ADEMA PASJ, avec un énorme écart. Les candidats à cette élection partielle étaient au nombre de 10, qui sont entre autres : SADI, ADEMA PASJ, URD, RPM, PDES, ADP-MALIBA, YELEMA, CAP, CODEM ET RpDM. Pour un total de 311 bureaux de vote, le scrutin s’est déroulé dans les communes du Cercle ci-après : Barouéli, Boidiè, Dougoufé, Gouendo, Kalake, Konobougou, Ngassola, Sanado, Somo, Tamani et Tesserela, qui regroupent 94.199 électeurs. En effet, cela sonne un tocsin au sein de la mouvance présidentielle qui se verra tomber devant le principal parti de l’opposition. L’URD, avec cet élan, donne le ton pour une place prépondérante pour l’élection présidentielle de 2018. Un signal fort de l’opposition pour balayer sur son chemin, la grande majorité présidentielle. Par ailleurs, il faut noter que le soutien des partis de la mouvance présidentielle semble impérieux pour éviter une réduction du poids au sein la 2ème institution, l’Assemblée nationale. L’URD, avec un député de plus, augmentera la force de l’opposition pour contrecarrer les projets de loi émanant du gouvernement. D’autant plus que, c’est un secret de polichinelle, la majorité présidentielle a perdu tout récemment un poids lourd avec le départ du parti ADP-Maliba. Un parti qui occupe le poste de 2ème vice-président au sein de l’Assemblée nationale. Ce départ confirme exactement la rumeur qui circulait dans les rues faisant état d’une division soudaine entre les partis du même camp. La majorité présidentielle n’est-elle pas appelée à une union sacrée autour du candidat de l’ADEMA pour éviter un résultat désagréable à leur égard ?
D_KEITA
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