Le mardi 2 juillet 2013, la Cour constitutionnelle a dévoilé la liste des candidats qui devront prendre part à l’élection du président de la République. Sur les 36 dossiers reçus, elle a ainsi retenu 28 qui, de son avis, remplissent les conditions légales en la matière. A la lecture de cette liste de candidatures provisoire, certaines remarques viennent à l’esprit.
D’abord, la fantaisie aidant, la pléthore de candidatures est évidente. En effet, jamais dans l’histoire démocratique de notre pays, une présidentielle n’a connu autant de candidatures. Une dizaine en 1992, début de l’ère du pluralisme démocratique au Mali, ce nombre avait chuté à seulement deux (2) en 1997, huit autres candidats ayant boycotté le scrutin en signe de protestation contre ce qu’ils ont appelé l’impréparation des élections.
Le nombre des candidats était ensuite passé à 24 en 2002 avant de rechuter à huit (8) à la dernière présidentielle, c’est-à-dire en 2007. Cette course effrénée à la présidence à laquelle nous assistons s’explique vraisemblablement par le fait que les uns et les autres croient que la chance leur sourit désormais. Car, de leur avis, le jeu de passe-passe auquel on a jusque-là cru dans l’alternance à la tête de l’Etat est révolu avec la rupture intervenue en mars 2012. Mais, ce dont il faut convenir, c’est que la prise en charge de ces 28, s’ils étaient tous retenus par la Cour, reste une lourde charge pour le trésor public, donc pour le contribuable. En tout cas, les observateurs avisés de la chose politique se souviennent que chacun des 24 candidats en 2002 avaient coûté à l’Etat 200 millions de francs Fcfa. Cette somme faramineuse avaient été injectée rien que dans la confection des bulletins de vote et la sécurité des candidats.
L’autre remarque, non des moindres, c’est que la présidentielle de 2013 retient beaucoup de candidatures jeunes avec celles de Moussa Mara (Yèlèma), Housseini Guindo (Codem), Dramane Dembélé (Adema), Racine Thiam (CAP), Ousmane Ben Fana Traoré (PCR), Niankoro Yeah Samaké (Pacp), entre autres. Cette situation était, peut-on dire, prévisible avec le vent de changement générationnel dans la conduite des affaires publiques qui a soufflé sur notre pays après les évènements de mars 2012. Mais cette volonté des jeunes de tourner la page de 20 ans de gestion gérontocratique du pays est-elle réalisable en 2013 ? Le choc intergénérationnel auquel on s’attend lors de la présidentielle du 28 juillet pourrait bien se muer en une bataille rangée entre les anti-putschs et les autres. En tout cas, les signatures de plateforme çà et là en disent long sur cette probabilité.
Aussi, comme en 2007, le scrutin du 28 juillet 2013 pourrait n’enregistrer qu’une seule candidature féminine, celle de l’honorable Haïdara Aïchata Cissé dite Chato. La première femme à manifester sa volonté pour l’exercice de la fonction présidentielle, il y a 6 ans, en l’occurrence Sidibé Aminata Diallo, ayant été recalée devant la Cour constitutionnelle. Cette situation, si elle n’est pas synonyme d’un manque de charisme chez la femme malienne, est la preuve qu’elle demeure encore méfiante vis-à-vis de cette fonction jusque là réservée aux hommes en Afrique, à une exception près.
Pour ainsi dire, le chemin reste encore très long pour qu’on parvienne à une parité entre les genres dans la course à la présidence au Mali. Cela reste d’ailleurs une règle sur le continent africain.
Par ailleurs, il faut retenir que sur la liste provisoire des candidats au scrutin du 28 juillet 2013, figurent les noms de quatre anciens Premiers ministres, à savoir Soumana Sako de la Cnas, Ibrahim Boubacar Keita du RPM, Modibo Sidibé des Fare et Cheick Modibo Diarra du Rpdm. Une première dans l’histoire de la présidentielle malienne. On peut donc en déduire que la liste a gagné en qualité.
Toutefois, il convient de rappeler que la liste qui vient d’être proclamée n’est que provisoire et celle définitive pourrait être rendue publique au plus tard demain vendredi. Même s’il y a de forte chance que les 28 concurrents soient retenus par les neuf sages.
Bakary SOGODOGO
pas à une exception près mais deux malawi et liberia!
CETTE NOMBREUSE CANDIDATURE N’EST PAS FORCÉMENT UNE VITALITÉ DE DÉMOCRATIE.
GÉNÉRALEMENT PARMI LES CANDIDATS IL Y’A BEAUCOUP DE CAS
FILS DES ANCIENS DIGNITAIRES QUI PENSENT QUE LE POUVOIR FAIT PARTIE DE LEURS HÉRITAGES..MAIS LE MALI N EST PAS L HÉRITAGE D UNE FAMILLE GÉNÉRALEMENT ANCIEN PUSHISTE
DES MALIENS QUI SE SONT HONTEUSEMENT ENRICHIS EN VOLANT ,DÉTOURNANT L ARGENT DES CONTRIBUABLES VEULENT AUGMENTER LEURS AVOIRS. COMMENT COMPRENDRE QUE DES GENS QUI ONT FAIT AU MOINS 21 ANS DE GESTION SANS RIEN MONTRER DE POSITIF PEUVENT ILS SUBITEMENT DEVENIR CRACK DE LA BONNE GOUVERNANCE JE NE CROIS PAS L HABITIDE EST UNE SECONDE NATURE UN VOLEUR RESTE UN VOLEUR.
QU ONT ILS FAIT TOUS SES ANCIENS MINISTRES ,PREMIERS ET AUTRES,? NE VOYAIENT ILS PAS CE QUI SE OASSAIT?QU ONT ILS DIT OU FAIT POUR ARRÊTER SES DÉRIVES,RIEN DONC ILS SONT TOUS CORESPONSABLES DE LA SITUATION.
D OU SORTENT T ILS TOUS SES MILLIARDS? ONT ILS HÉRITE DES PARENTS RUCHES?
TOUS SES ANCIENS DIRIGEANTS DIVENT SE RETIRE
Comments are closed.