Si la liste de l’alliance Codem à Kolokani n’est pas validée, la coordination du parti de Ousseiny Guindo menace de se retirer de la mouvance présidentielle.
La nouvelle est tombée le mardi 14 novembre comme un couperet sur la tête de la section Codem de Kolokani. Le juge de paix à compétence étendue de Kolokani, Oumar Sidibé, sur requête du RPM a invalidé la candidature aux élections locales du 17 décembre de la liste conduite par la Codem en alliance avec le Cnid, le PCR, Yelema, l’URD, l’APM-Maliko, l’ADP Maliko et le Parena.
Le verdict trouverait son fondement ou du moins aurait pour fondement les dispositions de l’article 195 du nouveau code de la loi numéro 2016-048 du 17 octobre 2016 portant Loi électorale en République du Mali.
L’article et les exceptions concernent les enseignants et les agents de santé des collectivités territoriales. Le juge a estimé que Moctar Traoré, tête de liste à un statut d’enseignant des collectivités territoriales.
Pour les responsables de la Codem au niveau local, cette décision n’est pas assimilable à une « erreur » judiciaire, mais est purement politique ». Pour eux, « le Bélédougou notamment Kolokani en particulier est entièrement acquis à la Codem. Cette situation nourrit les rivalités du RPM et singulièrement du député Yaya Konaré, élu à Kolokani qui ne crache sur rien pour rendre la vie difficile au maire Codem de la localité et à ses militants ce, avec la bénédiction de l’honorable Mamadou Diarrasouba, élu à Dioila ».
Face à cette situation, le maire de Kolokani, Mady Fofana, en sa qualité de coordinateur de la région de Koulikoro en concertation avec toutes les sections Codem de Koulikoro exige du bureau politique national du parti le retrait de la Codem de la mouvance présidentielle sans délai, la candidature de la Codem pour l’élection présidentielle de 2018.
Amadou Sidibé