APA Bamako (Mali) – Formations politiques et groupes d’indépendants se sont engagés dans la préparation des législatives de juillet prochain au Mali alors que l’homme de la rue restait, mardi encore, à Bamako comme à l’intérieur du pays, dans l’attente de la proclamation officielle des résultats définitifs de l’élection présidentielle du 29 avril dernier.
L’administration ayant fixé la date limite du dépôt des candidatures au 16 mai, plusieurs formations ont arrêté leurs listes de candidats à la députation ou s’apprêtent à le faire au terme des toutes dernières conférences d’investitures prévues cette semaine.
Les partis qui estiment ne pas pouvoir emporter seul une circonscription électorale ont donné consigne à leurs instances locales, de constituer des listes communes avec d’autres formations du même bord politique.
Mais la directive des états-majors politiques relative aux alliances n’a pas été suivie uniformément par la base qui, dans maintes circonscriptions électorales, a fait fi du clivage entre les blocs « ADP » (Alliance pour la Démocratie et le Progrès) et « FDR » (Front pour la Démocratie et la République).
L’ADP est un regroupement d’une quarantaine de partis politiques ambitionnant d’assurer le pouvoir législatif à Amadou Toumani Touré, déclaré vainqueur de la présidentielle du 29 avril, selon des résultats provisoires non encore officiellement proclamés par la Cour constitutionnelle du Mali.
Le FDR est, quant à lui, une coalition de seize partis et associations politiques de l’opposition intéressés à obtenir « l’alternance politique » au Mali. C’est ce qui expliquerait, en partie tout au moins, que malgré son refus de reconnaître les résultats provisoires de la présidentielle, la coalition, n’a pas l’intention de boycotter les législatives.
Les dates du 1er et du 22 juillet 2007 ont été retenues pour l’organisation des premier et second tour.
Pour l’actuelle législature, qui prend fin le 10 août prochain, l’Assemblée nationale malienne huit (8) groupes parlementaires pour 147 députés.
La majorité (40 sièges) y est détenue par le Rassemblement pour le Mali (RPM ) de Ibrahim Boubacar Keita, président de l’Instituition et par ailleurs président du présidium de l’opposition du FDR.
Le deuxième plus important groupe parlementaire, avec 34 députés, est celui de « l’Alliance pour la Démocratie au Mali » (Adema), ancien parti au pouvoir et tête de file des formations politiques soutenant Amadou Toumani Touré.
Le groupe des indépendants compte 11 députés.
AT/ib/APA
08-05-2007
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