Dans une correspondance qui nous est parvenue hier, le Bureau National du CDR manifeste ses inquiétudes quant à la tenue des élections transparentes en 2018. La réflexion part des constats recensés par le porte-parole du CDR lors de ses tournées à l’intérieur et à l’Extérieur mais aussi de ses rencontres avec des institutions et personnalités.
Bientôt, le CDR compte saisir toutes les institutions utiles pour la circonstance afin qu’elles viennent au secours d’un Pays qui se dirige vers un avenir sombre.
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A quatre mois des élections présidentielles, le CDR, attaché aux principes Démocratiques et Républicains ; résolument engagé pour une élection inclusive, paisible et transparente, s’inquiète du risque de violence postélectorale.
Après la campagne ‘’Ma carte Nina mon arme’’, qui a conduit notre porte-parole, Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath à sillonner l’intérieur du Mali dont les grandes villes électorales (Kayes, Sikasso et Mopti), et l’extérieur (Espagne,France, ITALIE, Allemagne, Suisse, USA, Côté d’Ivoire, Gabon, Sénégal, etc.), le constat est en deçà de l’espérance qui nous animait. Près de 2/3 des jeunes entre 18 et 24 ans n’ont pas pu être enrôlés ; plus de la moitié des Maliens qui ont été enrôlés n’ont pas obtenu leurs Cartes Numéro d’Identification Nationale.
A titre illustratif, selon le Consul du Gabon Mr Diawara et le 1 Vice-Président du Conseil de Base des Maliens du Gabon, il y a plus de 50 000 Maliens résidants au Gabon. Ils n’ont reçu que 2000 carte NINA, 1000 cartes consulaires.
Depuis 2009, il n’y a pas eu de Recensement Administratif à Vocation d’Etat Civil (RAVEC). Cela a eu un effet considérable sur l’emprisonnement des Maliens ; beaucoup ont perdu leurs emplois pour motif de non détention de papiers encours de validité, mais aussi pour motif de sans papier. En côte d’Ivoire où il y a plus de 3 millions de Maliens, selon le ministre Conseiller et 1er Vice-Président du Conseil de Base de Côte d’Ivoire, l’Etat n’a envoyé que 58 000 carte NINA, sans le budget de distribution de ces cartes aux Maliens qui sont en grande majorité à l’intérieur notamment dans les zones agricoles. Depuis l’attaque de Grand Bassam, l’Etat Ivoirien a exigé les pièces biométriques. Le Mali n’ayant pas opté pour cela en ce moment, expose les Maliens aux difficultés de circulation, d’opérations bancaires.
En Espagne, l’Ambassadeur nous a dit qu’il ne dispose que de deux machines de RAVEC à MADRID et une faible dotationen cartes et passeports, insuffisante par rapport à la demande.
A cause de ces difficultés, aussi bien au Gabon qu’en Côte d’Ivoire, les populations ont proposé de payer elles-mêmes la machine d’enrôlement et le salaire du personnel, malheureusement, cette proposition a été refusée par l’Etat malien.
Au Togo où il y a Plus de 5000 Maliens, il n’y a ni Ambassadeur ni Consul.
Au Sénégal, l’Ambassade couvre la Gambie, la Guinée Bissau et le Cap Vert. Les cartes Nina qui ont été envoyéespour les Maliens de ces trois pays sont stockées à Dakar pour faute de budget de distribution.
A Bamako, le cas du centre de Korofinaest une illustration parfaite de la difficulté d’accès à la carte. C’est encore pire à l’intérieur du pays. La Délégation Générale aux Elections en a signalé dans ses recommandations après les élections municipales de 2016.
Autant de sources de frustration pour des populations qui souffrent du chômage, de pénurie d’eau, de famine… Ces hommes et femmes fondent leur espoir sur les élections pour changer la gouvernance en vue de l’amélioration de leurs conditions de vie,mais déjà, ils se voient exclus pour raison manque de carte NINA, de titre de séjour, de passeport dû à l’incapacité de l’Etat. Ceux-ci risquentde ne plus croire en la sincérité du pouvoir central, organisateur des élections ; ils risquent de rejeter tout résultat, fut-il juste, qui sera proclamé en faveur du candidat du parti au pouvoir et peuvent être amenés à user de la violence.
Nous savons tous que toutes les violences liées aux élections sont la résultante d’un sentiment d’exclusion, de fraude et de vol. Il est temps d’anticiper en créant les conditions d’inclusion par:
-La distribution massive et rapide des cartes NINA ;
-Donner la possibilité aux citoyens détenteurs de fiches individuelles de pouvoir voter avec…
Cela permettra de restaurer le sentiment inclusif gage de processus paisible.
Le CDR reste ouvert à tout échange et est disponible pour ceux qui concourentà une élection inclusive, paisible et transparente en juillet 2018.
Le sud demeure le socle qui tient le Mali, nous devons aussi veiller à sa stabilité. »
Bamako, le 11 Avril 2018
Bureau National CDR
M. YALCOUE dit haut ce que disent bas les autres. Au Mali tout le monde est inquiet ce qui va se passer dans les mois a venir. IBK est incapable d’organiser l’election presidentielle en Juillet 2018. Les raisons sont : -1) il veut se representer , mais il n’est pas sur de lui meme . -2) le depart massif de ses allies d’hier qui sont devenus ses ennemis aujourd’hui . -3) son bilan nul fait contre lui la campagne. -4) au dela des problemes internes , les partenaires du Mali sont conscients que seule une altenance pourrait eviter le chaos au Mali. Bref IBK est plus qu’un homme isole, il doit se demettre a defaut le peuple va le demettre. A partir du 04 Septembre 2018, le destin du Mali se jouera sans IBK et son clan. L’heure de la verite a sonnee, IBK qui dormait s’est reveille en retard, il fait les frais de son sommeil.
FB toi tu est plus batar que rasta, ta mere est une annaise, fils de putz,oulieu t’insulter il faut utiliser ton servau,enfant maudit que tu est
Si Ras Bath est un democrat il doi pas pronoce c mot bizzare.
Le mali nest pas ta maison pour decide pour les Maliens d’aller se tue.
Vous aller etre le premier victim et pas des maliens innocent.
La democracie ne veu pas dire de parler san preserve la securite ded nations.
Alor..faire attention Bath si non tu sera mourire comme un chien dan la rue.
Merci
Si violence, il y aura Rasta sera la première victime, je vous le jure.
Cela est prévisible car les choses resterons nébuleuses sur certains aspects afin de permettre aux hommes de l’administration d’IBK d’agir au moment “J”. Personne, personne au monde ne pourra convaincre IBK et ses hommes de ne pas mettre en place une machine à tricher. Le jour de la proclamation des résultats, tout le pays se lèvera comme un seul homme pour contester ces résultats, cela est sans équivoque. Ainsi, un mouvement populaire ferait naitre la quatrième République de notre très cher Mali. De toutes les façons, un peuple comme le Mali d’aujourd’hui a besoin de ces genres de mouvements afin d’en faciliter son éveil de conscience pour échapper à cette pensée de Jean-Jacques Rousseau cité par Lynx22.
1- …Ce à quoi il faut ajouter l’happax existentielle qui désigne quelque chose qui a en l’occurrence lieu une fois, sauf que si ces élections se dérouleront exactement comme les autres. Existentiel, parce qu’elle renvoit à l’existence de chacun…!!!
2- Donc faire une élection transparente et prévénir les violences postélectorales vue sous l’angle de ce fameux hapax existentielle!!! C’est-à-dire que dans la vie de tout un chacun il y a un moment très déterminant, un pépin de santé, comme chez St AUGUSTIN au moment de sa conversion, chez ROUSSEAU alors qu’il est sur le chemin de la Bastille où il s’en va voir DIDÉROT, autour de quoi tout s’organise et si on se retrouve en ce moment là on fait dérouler un fil qui a été noué entre nous par la culture…!!!
Yalcon veut dédouaner son ami le bâtard reconnu de son appel à la crise électoral si son candidat ne gagne pas ou si IBK est réélu. Connaissant votre mauvaise foi quelle qu’en soit la transparence de ces élections vous allez protestez si c’est IBK qui en sort vainqueur. C’est en cela que le bâtard reconnu appel à la violence et menace même les chefs religieux et les chefs coutumiers de leur leur déchirer la bouche.
S’il y’a une crise post-électorale on s’assurera qu’elle emporte avec elle tous ceux qui l’ont occasionnée. Des maliens ne mourront pas pour que la volonté de certains de monter à koulouba soit. Cette crise si elle a eu lieu les emportera tous.
1- Mi-Juin 2017: La violence a été voté et promulgué dans la grande Mosquée de Bamako par les chefs religieux, et le sang a coulé une semaine plus tard…!!!
2- Maouloud 24 Déc 2015: “Si vous ne faites pas attention, ce sont les musulmans qui vont prendre le pouvoir”, de M Chérif O. HAIDARA, avant d’indiquer que “Ba dekun ne de bè kini kè”, autrement “la chèvre, à force d’être acculée, finit par mordre”…!
3- Combien de fois le HCI a menacé de prendre la République en otage concernant la loi sur l’excision des femmes, la dernière en date: Février 2017…! “An bè djamana bè wuli ka djò Bamakò yan, Mali bè kònò, an tè ta 26 Mars là dèh, an bè kè tan, an bà kè tan…” : On va soulever ce pays, pas Bamako uniquement, mais tout le Mali avec, et pour cela on n’ ira pas seulement au stade du 26 Mars, on fait ceci, on fait cela…”
4- Les PD, les Lesbo et autres manifestations sataniques du corps ont promis de broyer le pays…
5- Au Nord, Kidal et Iyad Ag Ghali n’ont jamais promis de baisser l’épée de Damoclès sur la République, pire Koufa et les siens ne se font pas prier au Centre, de laquelle contagion souffre aujourd’hui le Pays Dogon…
6- Donc cela ne devrait pas constituer un phénomène nouveau si on veut parler d’incitation à la violence! Au contraire des autres M Ras Bath est en train de prévénir une situation, à savoir les violences postélectorales, dont tout le monde est témoin dans d’autres pays: en Guinée (2018), Zimbabwé(2008), Nigeria, RDC(2011), Togo(2005), Madagascar(2001), Gabon(2009 et 2016), quid de la décennie en RDC et de la chronique Kenyanne…
7- Evidemment, on sortira avec des justificatifs du genre du Mali d’antan, qui va tanger mais ne chavirera pas etc…Mais ce pays est plus que fragile maintenant. De vieux ivres au pouvoir y ont tellement contribué par le pillage, la corruption qui au finish ont engendré une injustice à tel point que l’implosion est presque consommer. Reste à éviter l’expolsion devant laquelle prévient M Ras Bath maintenant pour pouvoir gérer cette imploser en évitant la goute d’eau qui plane sur le vase…
“Quand un peuple ne defend plus ses libertes et ses droits, il devient mur pour l’esclavage” : Jean-Jacques Rousseau.
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