Le premier tour des législatives, c’est dans quelques semaines. Partis politiques et indépendants sont entrain d’affuter leurs armes en vue de ratisser large. Si, au jour d’aujourd’hui, chaque camp est parvenu à faire entrer les dossiers de candidatures, l’attente consiste pour le moment en la validation des différentes candidatures par la Cour Constitutionnelle. En attendant, l’ambiance est électrique dans certaines zones comme c’est le cas à Sikasso. Et pour cause ! rn
Certains politiciens véreux sont en passe de poser un précédent facheux dans cette circonscription électorale de la 3e région. En effet, au moment où la majorité des Maliens se bat pour le raffermissement de l’unité et de la cohésion sociale, certains politiciens d’une autre époque sont plutôt tentés de tomber dans la discrimination et le régionalisme. A Sikasso des candidats auront toutes les peines du monde à se faire porter dans le coeur des Sikassois.
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Conséquence : la campagne de dénigrement, d’intoxication et d’exclusion concoctée et exécutée par des politicards, natifs de Sikasso. Ceux-ci ont en effet envoyé des missions dans le cercle de Sikasso pour inciter les populations a rejeté désormais tout candidat à une élection, à commencer par les législatives de juillet prochain qui ne serait pas originaire de Sikasso. Une campagne qui met illico le jeune député Housseyni Amion Guindo en difficulté, bien qu’étant un citoyen honorable de Sikasso depuis des années.
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Ce dernier, on se rappelle, sous la bannière du RPM, ne pouvait aucunement songer à battre la candidate ADEMA lors des législatives partielles de juillet dernier en Sikosso, s’il n’avait pas une assise solide. C’est parce qu’il s’est illustré par ces oeuvres dans la cité verte qu’il a pu battre sa rivale. Cela est tellement vrai que les Sikassois accordent difficilement leurs voix à des gens qui n’ont pratiquement rien fait d’honnorable à Sikasso. Certes, le poids politique du RPM compte dans la victoire du jeune Guindo, mais cette victoire ne serait jamais une réalité, sans l’aura personnelle de l’homme, admiré et choyé par les Sikassois pour son engagement dans le travail, son respect envers les personnes âgées et sa bonne conduite dans la cité.
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C’est d’ailleurs fort de ce poids que Housseini Guindo avait osé s’en prendre au tout puissant président du RPM et son secrétaire Général, Bokary Tréta, deux personnalités politiques de l’heure qui gèrent le RPM comme s’il s’agit de leur famille. Autrement dit, le jeune député voulait forcer IBK et certains membres du BPN-RPM à la respecter. Il méritait effectivement du respect de la part du RPM qui ne pouvait pas sortir vainqueur des législatives partielles de Sikasso sans lui. Une quête de légitimité qui le poussa d’ailleurs à la rupture avec les tisserands.
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On se rappelle du contre meeting qu’il a organisé à Sikasso lors de la campagne présidentielle pour boycotter celui d’IBK de passage dans la cité verte. Disposé à se porter candidat pour les législatives à venir, histoire de prouver aux Rpmistes qu’il pouvait bien voler de ses propres ailes, voilà que le jeune député doit faire face à une campagne d’incitation des populations Sikassoises à rejeter tout candidat qui ne serait natif de Sikasso.
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Le jeune a donc pris son bâton de pèlerin pour descendre dans le Sikasso profond afin de démonter pièce par pièce les allégations de certains politiciens qui se considèrent plus Sikassois que lui et qui ont préféré la diffamation et le dénigrement à la compétition électorale. Housseini Amion Guindo était donc le lundi dernier à Karangasso,à Djeneni, via Niéna pour une contre-campagne visant à mettre à nue le caractère infondé des propos de ceux là qui pensent que la politique est une affaire de régionalisme.
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Selon nos sources, partout où le jeune député a fait le déplacement, la mobilisation et l’engouement étaient au rendez-vous. La preuve que ses détracteurs n’ont fait qu’abuser de leur salive. Mais la vérité, c’est surtout dans les urnes. Entre natifs et résidents qui l’emporteront ? C’est cela la question. Une question qui soulève quand même un sérieux problème dans un pays où l’unité nationale occupe une place de choix dans la constitution
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Ce qu’il faut éviter à tout prix
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Au délà des clivages politiques, appeler les populations d’une localité à exclure une partie des citoyens au motif qu’ils ne sont pas originaires de la zone concernée est un précédent fâcheux qu’il faut éviter. Le Mali doit éviter de tomber dans le régionalisme pouvant devenir une réelle menace pour la sauvegarde de l’intégrité territoriale nationale. Cela est tellement vrai que des conflits sociaux dans certains pays sont partis de là.
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En politique comme dans tout autre domaine d’activités humaines, seul le mérite doit prévaloir. Tout le reste n’est que de faux calculs pouvant conduire à l’irréparable. Le Mali est un et indivisible, un idéal, une conviction, une volonté affirmés autant dans la constitution malienne que dans la devise du Mali et l’hymne national. Alors sachons raison garder. Tout part, seul le Mali reste. Ne compromettons pas alors l’avenir des générations futures de ce pays.
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Adama S DIALLO
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