La campagne pour le second tour de l’élection législative partielle de Baraouéli pour le Pasj a été lancée le vendredi 29 juillet 2016. Ce fut à la faveur d’une cérémonie festive, en présence de plusieurs invités de marque. Ladite cérémonie était présidée par le président du parti de l’Abeille, le Pr Tiémoko Sangaré.
Si l’Adema l’emporte, il renforcera son leadership sur la scène politique nationale. Et c’est fort de cela que la quasi-majorité des membres du bureau politique du Parti africain pour la solidarité et la justice (Pasj) s’est rendue à Baraouéli, pour le lancement de la campagne du second tour de ce scrutin. Etaient présents: Pr Tiémoko Sangaré, Abdel Karim Konaté, Dramane Dembélé, Assari Ag Imbarcaouane, Makan Moussa Sissoko, Ouali Diawara, Mme Traoré Oumou Soumaré, les députés Issa Zerbo et Yaya Sangaré, etc. Le Pr Tiémoko Sangaré a appelé les militants à une union totale pour la victoire du candidat Adema qui est désormais celui de la mouvance présidentielle. C’est pour cela qu’il lancera un appel pressant aux militants des partis de la majorité afin qu’ils se mobilisent pour une victoire écrasante de leur candidat au soir du 7 août 2016, gage d’une union sacrée au sein de la CMP. M. Sangaré fera savoir qu’il est temps de maintenir la flamme de la cohésion au sein de la Ruche. Vue l’enjeu de ce second tour, le candidat Bourema Dicko a reçu des soutiens de taille. Il s’agit de ceux des ministres Diarra Raky Talla de l’UM-RDA, Sangaré Oumou Bah, Ousmane Koné du RPM et Dr Amadou Boubou Sy du Cnid. A cela s’ajoute la détermination des secrétaires généraux des sections des partis de la majorité présidentielle de Baraouéli à assurer une victoire écrasante au candidat Dicko. Pour ce faire, ils ont appelé tous leurs militants à une mobilisation générale pour voter pour Bourema Dicko. Faut-il le souligner, tous les aspects sont pris en compte pour l’élection du candidat de la majorité présidentielle. Face à la baisse drastique du taux de participation, les secrétaires généraux de la mouvance présidentielle se sont engagés à travailler à la rehausser. Cela à travers la sensibilisation des citoyens sur la nécessité de l’accomplissement de leur devoir civique. En tout cas, cette désaffection pour les urnes doit interpeller la classe politique qui est appelée à plus de responsabilité, et les gouvernants qui doivent faire revenir à l’école et dans la vie de tous les jours les principes basiques de l’éducation civique et patriotique.
Paul N’GUESSAN
