Les 10 formations politiques qui avaient fait acte de candidature auprès de la Cour Constitutionnelle pour occuper le siège laissé vacant après le décès, le 18 août dernier, du député Shadrac Kéïta du MIRIA, élu à Tominian, ont obtenu l’autorisation définitive de participer à l’élection partielle du 4 décembre prochain pour le 1er tour et/ou du 26 décembre pour le second tour, s’il y a lieu (voir L’Essor du 27 octobre).
Ainsi en ont décidé les 9 sages de la Cour constitutionnelle, qui ont statué hier sur le sujet, à la faveur d’une audience publique, qui s’est déroulée dans la salle de délibération de l’institution, sous la conduite de son président, Mme Manassa Danioko. Ce verdict vient confirmer la liste provisoire proclamée la semaine dernière, conformément à la loi électorale, notamment en son article 67 alinéa 7 et article 31 de la loi organique n° 97-010 du 11 février 1997. Qui stipule qu’à la suite de la proclamation de la liste provisoire, les adversaires disposent de seulement 24 heures pour faire valoir leur droit de constation ou non. A l’expiration de ce délai de recours, aucune réclamation n’a été reçue à la Cour constitutionnelle.
Donc, les 10 dossiers de candidatures déposés dans les délai et forme prescrits par la loi électorale et ayant fait l’objet de la proclamation du 26 octobre dernier, sont déclarés valables. Cette onction des 9 sages autorise dont Ange Marie Dakouo de l’URD ; Mariam Diassana de l’UDD, Roger Mounkoro de l’ADP-Maliba ; Jean de Dieu Dembélé de l’UM-RDA Faso-Jigi ; Honoré Ephien Alain Koné du MIRIA ; Nataniel Dembélé de l’ADEMA-PASJ ; Sékou Thera du PIDES ; Pakoné Patrice Dembélé du PARENA ; Berdougou Moussa Koné de l’APM-Maliko et de Philippe Tienou du RDPM, à briguer le siège de député vacant dans la circonscription de Tominian.
L’audience a eu lieu en présence des représentants de certaines formations en lice.
A.O. Diallo