« Le petit monsieur » directeur de campagne du candidat Soumaïla Cissé Une stratégie d’attaque frontale en vue !

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Qui aurait pu jouer ce rôle mieux que Tiébilé DRAME, ce combattant de la liberté qui s’est marié à la politique depuis les années 1976, lorsqu’il avait organisé les troupes scolaires dans une grève contre l’embastillement d’un de ses collègues leaders estudiantins en la personne de Boniface par le régime du Général Moussa TRAORE. Il a combattu auprès des enseignants comme Victor SY, Mamadou DOUCOURE dit ‘’VZERO’’, Kari DEMBELE et autres. Même en tant qu’enseignant, il a participé aux combats de la démocratie au moment où l’actuel président cela coulait douce à Gao, en qualité de représentant de l’ONG Terres des Hommes, tout en se moquant de la lutte du Mouvement Démocratique. Persécuté, il a été obligé de quitter le Mali pour la France et Londres. Donc c’est un homme de terrain, de combat et de dossiers qui est désigné comme directeur de campagne du candidat Soumaïla CISSE. Cela constitue un grand avantage pour la Plateforme pour l’alternance. On se rappelle de cette polémique entre IBK et le même Tiébilé DRAME au retour de sa visite d’Etat en France.La guéguerre entre le président I.B.K et le président du PARENA a occupé les médias d’Etat et privés pendant deux semaines.Le premier a accusé le second d’avoir tenté de saboter sa visite d’Etat, première du genre pour le Mali en France, en faisant distribuer   des tracts à Paris  la veille de cette visite d’Etat.

A cette occasionl’escalade verbale d’I.BK contre Tiébilé a connu un nouvel épisode lorsque le Ministre de la communication, porte-parole du gouvernement sur l’ORTM a lu  un communiqué sans odeur ni saveur reprenant  les mêmes accusations proférées par le président IBK contre Tiébilé DRAME.Quelques heures plus tard, le Ministre Djiguiba KEITA dit « PPR » est venu à la charge contre le ministre de la communication et la volonté du président IB.K  de museler l’opposition et la pensée plurielle. Selon le professeur Ali Nouhoum DIALLO, ce communiqué du gouvernement du 27 octobre était une nouvelle arme du terrorisme d’Etat tout trouvée. Cette façon de faire du président I.B.K ne pourra pas annihiler la capacité d’indignation des Maliens face à la mal gouvernance instaurée depuis l’arrivée d’IBK à Koulouba. Pour lui, les démocrates, les républicains, les vrais ne se tairont pas.Oui pour l’union sacrée autour du président IBK, mais non à l’unanimisme.Quant à Konimba SIDIBE, président du Mouvement pour un destin commun (MODEC), il pense que c’est le Mali qui est grand perdant dans cette escalade verbale parce que cette violence injustifiée du débat politique est plus dévastatrice pour l’image de notre pays que le tract pour lequel l’Etat incrimine  l’opposition. Car elle questionne fortement le degré  de  maturité de notre régime démocratique et le niveau de notre préoccupation à sortir notre pays de la crise grave qu’il traverse. Konimba SIDIBE a fait remarquer qu’il devrait être clair  pour tous que l’obligation de rendre compte des dirigeants du pays est la seconde mamelle du régime démocratique que nous avons conquis au prix du sang et elle devrait être pleinement effective. Y renoncer tout en voulant garder ce régime de démocratie représentative sera fatal pour le Mali. Par conséquent, il faudra placer la force de l’argumentation au cœur du débat politique et  non l’argument de la force.A l’occasion du référendum sur le projet de nouvelle constitution Tiébilé DRAME dans le regroupement «an tè, à bana » a eu à jouer un très grand rôle dans le repli stratégique, puis tactique et enfin la fuite d’IBK devant les assauts répétés du camp « antè, à bana ».En renonçant à sa candidature, au profit de Soumaïla CISSE, il a fait preuve de pragmatisme et de patriotisme pour l’avènement futur de l’alternance. Mais nous pensons qu’il a tous les outils du combat en sa possession à savoir le lexique des fautes de gestion d’IBK, des 160 voyages sans résultat palpable, le tripatouillage constitutionnel, l’abandon de l’accord de Ouaga, etc…Ce qui va faire la force de frappe de Tiébilé, c’est bien sa stratégie d’attaque contre le leader actuel qui aura du mal à défendre son maigre bilan. C’est la stratégie et les moyens qui font la différence, entre les chefs de guerre sur le terrain. Nous lui conseillons d’aller à l’attaque frontale qui consiste à masser ses troupes directement face à l’adversaire et à les  aligner pied à pied sur le terrain. C’est le camp qui disposera des forces les plus importantes (ses réserves) de la plus grande mobilité et de la ténacité qui gagnera. Nous osons croire que Tiébilé ne va pas oublier de faire appel aux réservistes que sont les populations des régions non opérationnelles, qui peuvent être d’un grand apport pour assommer l’adversaire.L’encerclement peut être également, une bonne stratégie lorsqu’il va consister à lancer plusieurs attaques simultanées contre ‘’Boikabla’’ et ses troupes. Rappelle-toi bien que la troupe de Samory au nombre de 3 000 sofas, sous le commandement de Fabou le frère de Samory a eu à défaire le 2 avril 1883, la troupe coloniale de Bornis-Desbordes sous une chaleur terrible de 40°c. Dix jours après, donc le 12 avril 1883, le capitaine Piétri est passé à l’offensive. Mais au lieu de s’engager dans une lutte de front contre un ennemi fortement palissadé, il a contourné l’ennemi en traversant le marigot WOYOWAYANKO au pied des collines. Fabou surpris ne put enrayer la panique qui avait gagné ses troupes. Cette manœuvre hardie avait assuré la tranquillité à Bamako. Le succès du Lieutenant-Colonel Bornis-Desbordes avait du même coup rétabli le prestige. Une grande fête fut donnée en l’honneur des troupes françaises au village indigène de Bamako par Titi NIARE à laquelle assistaient les commerçants maures. Nous osons espérer  que le 4 septembre 2018, après la prestation de serment de  Soumaïla CISSE au palais des sports de Bamako, la chefferie des NIARE aura à organiser le même type de fête. Nous allons être sur le terrain pour vérifier tout cela et continuer à occuper les déserts électoraux.

Badou S. KOBA 

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2 COMMENTAIRES

  1. Erreur! Erreur! Erreur! du gouvernement, de telle marche ne doit pas être empêchée, car à quelques jours de l’élection Présidentielle il faut éviter toutes formes d’affrontements du genre, surtout en plein mois de carême où les esprits peuvent s’échauffer rapidement. IBK est très mal conseillé par ses proches qui sont dans la dynamique du bras de fer à un moment où il ne faut pas. Demain à pareil moment, IBK et ses collaborateurs regretterons leur acte d’interdire cette marche dont les conséquences peuvent être incommensurables pour la démocratie malienne, il faut qu’IBK sache que ce n’est pas lui qui a fait partir le dictateur Moussa TRAORE qu’il considère d’ailleurs comme un vrai républicain lors de son investiture, c’est une grande partie de ces gens qui marchera demain qui ont fait partir Moussa TRAORE et instaurer la démocratie malienne. Donc ces gens savent plus se battre que lui qui sont aujourd’hui au créneau contre lui et nous restions certains que la bataille serait âpre et très âpre. Nous sommes certains que ce régime a atteint son seuil d’incompétence, à ce titre lui même fait des manœuvres pour matérialiser sa propre disparition avant l’élection présidentielle de 20118. Donc, il est fort probable qu’une transition se face pour enfin aboutir à la quatrième République du Mali très prochainement.
    De toutes les façons les affrontements frontaux sont inévitables face à un gouvernant qui envisage de tricher, les bambara disent que si on ne peut pas empêcher le versement du contenu d’un récipient, il faut renverser ledit récipient, en bamanakan (na tè gnè bonko en ba dafri). C’est cette assertion que l’opposition veut pratiquer. Nous allions vers un grand bras de fer demain.

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