Candidat sur la liste PARENA- ADP-Maliba, Lassana Sylla place le développement de l’éducation au cœur de la campagne pour l’élection communale du 20 novembre prochain. Construire des cantines scolaires et rehausser le niveau des apprenants et électrifier les classes: tels sont, entre autres, les défis que ce jeune de 36 ans veut relever en commune IV de Bamako où il réside.
Mais d’autres défis doivent être relevés dans les 8 quartiers de la commune IV dont les habitants se plaignent de la gouvernance locale. «Il y a beaucoup d’électeurs, mais ils sont déçus par les gouvernants », déplore Lassana Sylla. L’important pour la liste, c’est la mobilisation de ces électeurs découragés par la politique.
C’est ainsi que les candidats de la liste PARENA-ADP-Maliba ont commencé à sillonner les quartiers de la commune IV pour écouter les préoccupations de la population. Rencontres avec les chefs de quartier, échanges avec les religieux : tout est mis en œuvre pour être au plus près de la population. Des échanges fructueux qui ont permis aux candidats de mesurer le niveau des concurrents sur le terrain.
Chose étonnante, explique Lassana Sylla, c’est l’absence des membres de la mouvance présidentielle sur le terrain. «Cette année, la campagne n’est pas comme avant. On rencontre surtout l’opposition », affirme Lassana Sylla. Mais ce dernier redoute des pratiques reprochables de la part de leurs concurrents qui restent déterminés à aller à l’élection malgré une implication timide sur le terrain.
Des informations circulent sur la présence de bulletins pré-votés entre les mains de personnes présumées proches de la mouvance présidentielle. «J’invite le président de la République et ses alliés à éviter des comportements qui peuvent créer des problèmes », a poursuivi Lassana Sylla qui se dit confiant quant aux chances de succès de sa liste.
Avec la tête pleine d’idées, les candidats de la liste PARENA-ADP-Maliba proposent le changement pour tous. Au menu de leur programme, il y a des salles pour la jeunesse désorientée de la commune, des curages réguliers des caniveaux et autres places publiques et surtout des marchés dignes des braves femmes qui sont le plus souvent oubliées après les élections.
Soumaila T. Diarra