Gestion des déchets de la commune V : Un précieux legs du Maire Boubacar Bah Bill

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A quelques semaines de la fin imminente de son mandat, l’équipe municipale de la Commune V, sous la conduite du maire Boubacar Bah, se singulariser par un enviable acquis dans la gestion d’un secteur si crucial : le cadre environnemental de la population locale. La mairie a en effet posé les jalons d’un projet d’assainissement assez impressionnant pour mobiliser un apport financier jusqu’à concurrence de 2 milliards du côté des partenaires japonais, à cause de son impact sur la santé publique. Par son originalité, l’initiative a tout aussi émerveillé l’Ong AGIR de la Première Dame du Mali ainsi que les partenaires gouvernementaux qui n’ont pas tari d’éloges lors de son lancement officiel, vendredi, au Stade municipal de la Commune V.

Ministres et notabilités ont massivement ont convergé autour de Mme KEITA Aminata Maïga dans le cadre du lancement officiel du projet de ‘gestion des déchets solides, biomédicaux et liquides de la commune V’, une municipalité très enviable par ses initiatives locales. Initié par l’équipe communale sous l’égide du maire Boubacar Bah Bill, le projet est l’aboutissement d’un long cheminement jalonné de différents épisodes que le maire n’a pas manqué de rappeler. En présence de la Première Dame, des ministres en charge de la décentralisation et de l’urbanisme, de l’ancien PM Ahmed Mohamed Ag Hamani ainsi que d’une kyrielle de notabilités de sa commune, M. Bah a notamment évoqué les nombreuses circonstances heureuses et malheureuses ayant finalement abouti à l’accompagnement de l’autorité de tutelle, après que le projet a germé dans ses idées suite à la catastrophe de Fukushima. ”Les textes sont là mais ce sont les hommes qui créent la dynamique’, a- t-il lancé, en guise de reconnaissance aux différents responsables ayant joué une partition déterminante dans les péripéties administratives du projet. Au fait, c’était l’onction indispensable pour que l’initiative paraisse bancable aux yeux des potentiels partenaires financiers. Au nombre desquels le gouvernement japonais, qui vient de miser plus de 2 milliards F CFA, tandis que l’accompagnement de l’Ong AGIR est constant depuis que l’actuelle équipe municipale a doté la commune d’un plan triennal d’assainissement en 2009.

En procédant au lancement officiel du projet, l’épouse du chef de l’Etat a ainsi rassuré de sa détermination à l’accompagner et salué par la même occasion une marque de solidarité du gouvernement japonais  représenté à la cérémonie par l’ambassadeur. Pour M Daisuke KUROKI, la conception de la Commune V de Bamako est d’autant plus salutaire qu’une bonne maitrise de l’environnement permettra d’améliorer le cadre de vie des populations et de réduire substantiellement la récurrence de certaines maladies infectieuses chez les couches les plus vulnérables. Et de souligner la clairvoyance du Maire de la Commune V, initiateur d’un projet qu’il juge si utile pour l’épanouissement de ses administrés.

Même son de cloche du côté du ministre de l’Administration Territoriale et de la Réforme de l’Etat. Mohamed Ag Erlaf a en effet magnifié l’engagement farouche de la municipalité à affronter le monstre de l’insalubrité par un projet transversal qui ne néglige aucune composante permettant d’améliorer le cadre de vie et la santé de la population. Pour lui, le projet est un exemple inédit d’ancrage de la décentralisation, d’autant qu’il offre plus de visibilité aux initiatives locales dans le cadre des compétences transférées. Le ministre a en même exprimé le souhait que l’exemple de la Commune V fasse école dans les autres collectivités du Mali, quoiqu’elles n’aient pas toutes la chance d’être dirigées par des anciens ministres de la trempe de Boubacar Bah Bill.

Le projet de gestion des déchets solides, biomédicaux et liquides de la commune V se présente comme une chaîne compacte d’ouvrages à divers maillons d’assainissement. Il repose sur la vulgarisation, dans la municipalité, d’équipements modernes comme les poubelles ménagères,  des ‘spiros’ et des incinérateurs pour chacun des six quartiers de commune. Il comprend également le pavage des rues ainsi qu’un système de drainage des déchets liquides et de leur collecte dans une station de traitement.

Par-delà l’apport financier ponctuel des partenaires, l’ambitieuse initiative environnementale devra reposer sur une bonne politique  fiscale pour sa pérennisation, a assuré le Maire, qui promettant de veiller sur son précieux legs même après son mandat.

 A KEÏTA

 

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