Trois équipes d’agents de saisie travaillent d’arrache pied pour mettre la dernière main au fichier électoral. Il appartiendra à la classe politique d’attester de sa fiabilité.
La présidentielle et les législatives des élections va être l’épilogue heureux de longs mois de préparation. On verra le jour des élections des citadins parcourir des kilomètres pour aller voter. On croisera aussi sur les routes des centaines de paysans serrant dans leur main un petit bout de carton précieux, la carte électorale. Peu se soucieront des étapes qui ont conduit au vote, notamment l’opération de saisie, de vérification et correction du fichier électoral, l’épuration et l’actualisation des données et l’affectation des électeurs aux bureaux de vote, la personnalisation des cartes d’électeur. La date butoir pour la remise de l’ensemble de ces documents est fixée au 25 du mois en cours.
Le fichier électoral en cours d’élaboration nourrit bien de conversations dans l’atmosphère feutrée des salons, entre deux fours, entre deux verres de thé. Tout est mis en œuvre pour garantir la fiabilité du fichier électoral, rassure le Délégué général aux élections, le général Siaka Sangaré. Connaissant son extraordinaire expertise en matière électoral, la classe politique attend de voir. C’est sur pièce qu’elle jugera de sa fiabilité ou non. Pour l’instant, les assurances de transparence données valent de l’or. Partis politiques, société civile et médias ont, chacun de son côté, visité les installations, noté la progression du travail.
Pour autant toutes les attentes dela Délégationgénérale aux élections (DGE) ne sont pas comblées. En vue de rapprocher les bureaux de vote des électeurs, et partant booster le taux de participation, les électeurs ont eu la latitude de choisir leur centre de vote. Une grande première. Cependant, peu se sont présentés devant les Commissions administratives
La Rédaction