Pour capitaliser les actions réalisées, identifier les contraintes et les obstacles en vue de promouvoir des stratégies nouvelles susceptibles d’avoir l’impact souhaité, le Cadre de Concertation des Femmes de Partis Politiques (CCFPP) a organisé un atelier d’évaluation des appuis faits aux femmes dans le cadre des élections législatives 2007 et d’identification des besoins spécifiques des femmes des partis politiques. C’était hier jeudi au centre Aoua Keïta.
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Financé par le Programme d’Appui au Renforcement de l’Equité Homme Femme dans la lutte contre la pauvreté et la promotion d’une bonne gouvernance (PAREHF II), cet atelier a regroupé des femmes des partis politiques, des associations et ONG féminines et des femmes candidates aux législatives passées.
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LE SOUTIEN RENOUVELE DES FEMMES
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La cérémonie d’ouverture présidée par le ministre de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille , Maïga Sina Damba a enregistré la présence des partenaires du CCFPP, de la coordinatrice du PAREHF II, de la secrétaire exécutive de la CAFO.
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A cette cérémonie, la porte-parole du CCFPP, Mariko Korotoumou Théra a félicité Mme la ministre pour sa nomination avant d’assurer de leur soutien effectif et de leur disponibilité entière pour toutes les actions allant dans le sens de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille, comme le cadre l’avait fait avec son prédécesseur Mme Bodji Sène.
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Elle a par ailleurs rappelé qu’à la veille des élections passées, le cadre de concertation des femmes des partis politiques, avec l’appui financier du PAREHF, du PNUD, de l’IMD et l’appui technique du NDI a eu à organiser plusieurs activités en faveur des femmes afin de les mobiliser, en temps qu’électrices et surtout en temps que potentielles candidates.
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Pour ce faire, des activités de sensibilisation et d’information ont été initiées, d’abord à l’intention des directions des partis politiques et ensuite à l’égard des femmes des partis politiques et des candidates aux élections législatives 2007, afin de les d’outiller à mieux aborder et réussir leurs campagnes. Des modules de formation leur ont été dispensés dans les huit régions du pays et le District de Bamako.
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DES MOTIFS DE SATISFACTION
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Ainsi, selon elle, en ce qui concerne la participation des femmes en tant que candidates aux élections législatives, un résultat assez satisfaisant a été obtenu avec 217 candidatures féminines contre plus de 1000 candidatures masculines. Mais en faisant une analyse de ce résultat de près, on retient qu’il y a de réels motifs de satisfaction.
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A en croire la porte-parole du cadre de concertation des femmes des partis politiques, tandis que l’Assemblée de certains pays africains comme le Maroc est constituée à 10 pour cent par les femmes, par le fait de la discrimination positive, au Mali les femmes sont à 10 pour cent de représentation à l’Assemblée nationale par leur persévérance, et 27 pour cent de représentation dans le gouvernement par la volonté du chef de l’état et son gouvernement.
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Elle a ensuite rappelé qu’un grand pourcentage de femmes candidates n’a eu d’autre choix que d’aller sur des listes indépendantes, vu le refus de leurs partis politiques de les mettre sur leurs listes. Et la majorité des listes de partis politiques sur lesquelles figuraient des femmes n’avait pas en réalité beaucoup de chance, à cause du faible niveau d’implantation de leurs partis et de la limitation de leurs ressources financières.
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LES INTERROGATIONS DE Mme MARIKO KOROTOUMOU THERA
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Elle a par ailleurs souligné que malheureusement il a été constaté qu’en ce 21ème siècle, la femme malienne reste encore fragilisée par le fait de l’amalgame fait de nos us et coutumes et de la religion. C’est pourquoi, elle a posé un certain nombre d’interrogations: N’est-il pas temps que les femmes leaders cherchent à mieux connaître les fondements de nos us et coutumes et le coran? que dit le coran à propos des femmes et quelles interprétations nous en faisons?
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Pour elle, tout cela joue en défaveur des femmes politiques qui, en plus, ont manqué de ressources financières pour faire face aux dépenses des campagnes électorales qui ont par moments pris l’allure d’achat de consciences.
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D’AUTRES CONCERTATIONS SERONT ORGANISEES
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Selon Mme Mariko, c’est au regard de cette situation inacceptable dans ce Mali du 21ème siècle que le cadre de concertation des femmes des partis politiques a décidé d’organiser une série d’activités qui s’étalent jusqu’en Août 2008.
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La première est cet atelier d’évaluation des appuis faits aux femmes pendant les dernières élections législatives, d’identification des besoins spécifiques des femmes politiques et de la rédaction d’un rapport d’étape qui fera l’objet d’analyses partagées entre les membres du comité de suivi et les autres organisations et associations féminines non membres du comité de suivi, les tables rondes seront organisées à (Bamako, Sikasso et Ségou).
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LA COORDINATRICE DE PAREHF II
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Quand à la coordinatrice du PAREHF II, elle a souligné que c’est un plaisir pour elle de travailler avec le CCFPP. Et leur appui à l’endroit du CCFPP entre dans la réalisation de leurs activités, à savoir la promotion du leadership, l’équité du genre. Pour elle, cette initiative (l’organisation de cet atelier) est louable car, il s’agit d’analyser le parcours et de baliser le terrain pour l’avenir.
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Dans son discours d’ouverture, Mme le ministre de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille a salué cette initiative qui constitue sans nulle doute des étapes importantes dans la concrétisation de leur volonté commune de faire de la femme malienne une actrice à part entière dans le jeu démocratique.
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Selon elle, de nombreuses activités de formation, d’information et de plaidoyer ont été faites, principalement par les acteurs de la société civile. Et il convient donc de capitaliser les actions réalisées, d’identifier les contraintes et les obstacles en vue de promouvoir des stratégies nouvelles susceptibles d’avoir l’impact souhaité lors des prochaines échéances électorales.
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Elle a par ailleurs salué le Cadre de Concertation des Femmes des Partis Politiques pour les efforts déployés depuis 2003 pour une meilleure implication de la femme dans la gestion de la vie publique et l’a exhorté à persévérer dans cette voie.
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Avant d’assurer de sa disponibilité et de celle de tous ses collaborateurs à accompagner les femmes dans ces processus porteurs de changements.
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