La fin de mandat du locataire de Koulouba IBK, s’achemine en dents de scie. Une situation due au fait de situations préoccupantes itinérantes au niveau d’insécurité élevé et même de sa gestion. L’application de l’accord pose de sérieux problèmes puisque les chefs de l’Exécutifs régionaux qui devraient être élus au suffrage universel direct, c’est à dire Chef de la Région conformément aux engagements de toutes parties, le gouvernement propose un scrutin de liste et non uninominal, est sur le banc des accusés.
L’échec de la révision constitutionnelle a plombé l’application de l’accord d’Alger censé ramener la paix. Donc, contre toute attente, la Promulgation de la loi par le Président IBK, rejetée par la CMA.
Par ces trébuchements du régime IBK, le Mali s’achemine vers une situation d’incertitude, puisqu’il y a de fortes raisons que la présidentielle de l’année prochaine n’ait pas lieu. «C’est une transition qui profile à l’horizon», nous confie cet observateur avisé.
«Souhaiter des élections avec ce qui précède et par ces temps qui courent, ou organiser des élections en cette période et gravissime car, c’est précipiter la partition du pays», a averti cet homme avisé qui a requis l’anonymat.
«La mise en place d’un gouvernement robuste pour la transition avec un IBK qui jouera un rôle honorifique, sauvera le Mali d’une énième crise», a poursuivi notre interlocuteur.
«Ceux qui croient à l’organisation d’élections dans ce contexte, ne mesurent pas la gravité de la situation du pays qui va à vau-l’eau. C’est même irréaliste de croire à un tel projet», a averti cet autre cadre politique très préoccupé par l’actualité.
Hamady