Personne ne peut contester dans son principe, l’idée de confier l’organisation technique et matérielle des élections à une administration électorale unique et indépendante.
Pour autant, nous déconseillons fortement de s’engouffrer ici et maintenant dans l’aventure institutionnelle d’une structure électorale autonome, à quelques encablures seulement des échéances électorales de fin de Transition qui s’annoncent.
Tout bricolage institutionnel d’organe électoral autonome ne servirait que de cimetière institutionnel de la Transition qui va y creuser sa tombe à coups de scrutins bâclés.
Chacun peut observer que les voix les plus audibles qui incitent à ce forcing institutionnel, n’ont jamais conduit ou simplement participé à l’organisation matérielle et technique d’une élection. Ces voix sont pour la plupart de provenance de réseaux d’observation électorale.
Il est nettement plus facile de faire l’observation électorale que l’organisation électorale.
Ces ne sont pas forcément les mieux qualifiées pour une évaluation objective des défis organisationnels d’un scrutin.
Comment une administration électorale autonome parallèle à l’administration territoriale, va pouvoir opérer dans ce contexte d’insécurité généralisée où même l’administration régalienne n’arrive plus à couvrir des pans entiers du territoire national où elle est déclarée persona non grata ?
Prôner la structure autonome, c’est faire preuve d’irréalisme et tendre à la Transition, le piège mortel d’un fiasco électoral du siècle dont elle ne pourrait aucunement se relever. Et qui va tout simplement lui servir de cimetière institutionnel.
Dr Brahima FOMBA
Partir aussi aux élections présidentielles sans L’AUTORITÉ UNIQUE,c’est “tendre à la transition le piège mortel d’un fiasco électoral du siècle dont elle ne pourra aucunement se relèver”.
Il ne faut pas s’inscrire dans la durée de la transition de 18 mois,mais dans l’obligation de procéder à des réformes nécessaires avant de passer le témoin.
La ligne de mire,c’est doter notre pays d’une AUTORITÉ LÉGITIME.
IL FAUT CALQUER LA DURÉE DE LA TRANSITION SUR LES RÉFORMES NÉCESSAIRES.
Autrement,on va mettre en place un autre IBK qui va refuser de continuer les réformes entamées en pensant à sa réélection.
Si on veut sauver ce pays,on doit doter les structures de la transition de la LÉGITIMITÉ souhaitée afin de procéder à des réformes nécessaires qu’un élu ne fera pas,s’il constate que ça peut empêcher sa réélection.
LA TRANSITION,CE N’EST PAS SEULEMENT ORGANISER LES ÉLECTIONS,SI ELLE VA REPRODUIRE LES MÊMES CONSEQUENCES CONNUES SOUS IBK.
Il faut agir pour stabiliser ce pays,pas pour faire respecter le délai accordé à la transition.
LA CEDEAO EST OBLIGÉE DE SUIVRE,SI TOUTES LES FORCES VIVES DE LA NATION SONT IMPLIQUÉES DANS LA GESTION DE L’ÉTAT.
Il s’agit de remodeler le CNT et intégrer des personnalités du M5-RFP dans le gouvernement.
Le CNT doit intégrer les présidents des partis politiques représentantifs,les secrétaires généraux des syndicats des travailleurs et des mouvements féministes.
Comme en 2013,une grande puissance militaire veut profiter de la pression de la communauté internationale pour imposer son candidat.
LES TENANTS DU POUVOIR NE VEULENT PAS DE RÉFORMES NÉCESSAIRES.
Sans l’AUTORITÉ UNIQUE de l’organisation des élections,il ne faut pas espérer une fin de transition souhaitée.
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue.
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