Face à la défaillance des anciens, les jeunes se sentent de plus en plus investie d’une mission, celle de redresser le navire Mali qui tangue depuis plus de 20 ans.
Pour répondre à ce cri de détresse d’un peuple abandonné, spolié et humilié, les jeunes ont décidé de prendre en main leur avenir et celui de la communauté. C’est dans cette perspective que le Mouvement Indépendant SININIESIGI GUNDO implanté en Commune 1 depuis 2013, entend participer aux prochaines élections communales.
Ainsi, le Mouvement a enregistré sa liste de candidature pour conquérir la Mairie de la Commune 1. Cette liste de 45 candidats majoritairement jeunes est conduite par une figure emblématique et juvénile de la classe politique vieillissante du nom de Mohamed BA, Juriste de formation et enseignant dans des universités de Bamako.
Ayant été le plus jeune candidat aux élections législatives de 2013, Mohamed BA, connu pour son dévouement et son intransigeance dans la lutte pour l’éveil des consciences est un des rares jeunes maliens qui osent et qui constituent aujourd’hui un espoir réel pour le changement au Mali.
Selon M. BA et ses compagnons, l’engagement du mouvement SININIESIGI GUNDO est celui d’une jeunesse consciente, compétente, déterminée et véritablement soucieuse de l’avenir du Mali. Ils estiment qu’il est temps de confier la gestion des affaires publiques à ceux qui ont l’amour du pays et qui défendent les valeurs intègres et morales.
En d’autres termes, la jeunesse ne doit plus rester insensible face à la situation chaotique du pays, elle doit assumer sa part de responsabilité dans la construction de l’édifice nationale afin de rompre avec les anciennes pratiques pour de bon. Pour ce faire, SININIESIGI GUNDO dans sa devise « Bâtir ensemble dans la Transparence, la Confiance et l’Honnêteté » compte sur le soutien indéfectible des jeunes pour être le fil conducteur de cette rupture en faisant face aux aspirations réelles des populations.
Lamine DIALLO
Bonne chance monsieur Bah; il faut balayer tous élus communaux vieux ou vieilles qui sont des voleurs, des corrompus et qui ne pensent qu’à eux et eux seuls. Jeunes du Mali levez vus et emboitez le pas de Bah pour le bonheur de notre pays car l’avenir c’est vous.
Bonjour,
Comme rappelé dans le protocole d’entente signé, le 14 juin 2016, entre les parties prenantes, le Ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la réforme de l’État, Mohamed Ag ERLAF, a raison, là où un conseil communal ou un conseil régional fonctionne normalement, on n’a pas besoin d’autorité intérimaire.
Dans les régions et dans les communes où il n’y a pas respectivement de conseil régional ou de conseil communal, il faut l’installation d’un collège transitoire (constitué des membres de la société civile) qui joue le rôle d’autorité intérimaire.
Dans celles (régions et communes) où ces conseils ne fonctionnement pas (non fonctionnalité), il faut l’installation des autorités intérimaires.
D’après le décret d’application de la loi sur la mise en place des autorités intérimaires, la non fonctionnalité d’un conseil, régional ou bien communal, est établie par le Représentant de l’État (après investigations et consultations) dans cette région ou bien dans cette commune, en liaison avec le Ministre de tutelle qui dresse un rapport au conseil des Ministres.
D’après le protocole d’entente, des représentants de la Plateforme et de la CMA sont désignés, comme conseillers spéciaux pour la gestion de tout ce qui est relatif à la mise en œuvre de l’accord de paix, auprès du Représentant de l’État dans la région ou bien dans la commune.
Dans le cas de Goundam, pourquoi, le préfet de Goundam, juge-t-il, seul, la compétence des responsables de l’administration locale dont il parle ?
Sa décision justifiée devait être prise en liaison avec le Ministre. Ce qui n’était pas le cas.
De plus, la nouvelle loi électorale, à laquelle fait, probablement, référence le préfet de Goundam, n’est pas encore promulguée (validée par le Président), donc, on fonctionne avec l’ancienne loi électorale.
En plus d’un renforcement, dans certaines zones (MOPTI, TOMBOUCTOU, GAO, …), des forces de défense et sécurité du Mali, épaulées par celles de la MINUSMA et de BARKHANE, il doit y avoir un système de sécurisation aérienne des zones couvertes (MOPTI, GOUNDAM, AXE GOUNDAM-TOMBOUCTOU, TOMBOUCTOU, GAO).
Concernant la région de KIDAL, ET DANS TOUTES LES RÉGIONS, les parties prenantes doivent convenir d’un cessez-le-feu définitif et appeler à l’installation des autorités intérimaires. Ces dernières organiseront les élections du 20 Novembre 2016.
Il faut préparer urgemment l’implantation du MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination), et, plus tard, du DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion).
Ainsi, les élections communales, du 20 Novembre 2016, se dérouleront dans de bonnes conditions, en particulier, dans toutes les seize communes du cercle de Goundam.
Donc, comme dit le Ministre, dans toutes les (16) communes du cercle de Goundam, les élections communales doivent se dérouler le 20 Novembre 2016 incluant les zones de résidence des kel Ansar comme Tin Aicha, Gargano, Tilemsi, Essakane, Razelma et Alzounoub.
Concernant Goundam, s’il contribue à la protection des populations (groupe d’auto-défense), soutient l’accord de paix, comme il le dit, et agit pour le Mali, ce groupe, CJA (Congrès pour la Justice dans l’Azawad), doit agir pour que les élections du 20 Novembre 2016, se déroulent normalement.
Bonne chance à tous/toutes ceux/celles qui se présentent à ces élections communales.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
TEL 00223 95 58 48 97
Bonne chance Mohamed BA!
Eh oui, il faut croire en soi et surtout, plus qu’hier, j’appelais la jeunesse à prendre ses responsabilités! Il y a des choses qui ne se négocient pas, ça s’arrache! A nos armes “démocratiques”, pour redresser ce pays!
Comments are closed.