En deux ans, les élections municipales ont été à quatre reprises reportées. Nos hautes autorités à propos ayant cédé à certaines pressions internes et externes. Mais, aujourd’hui, il faut aller de l’avant et refuser que soit prise en otage la démocratie dans notre pays.
Le Mali est et restera Un et Un seul pays. De Kayes à Kidal. Mais, certains évènements (hélas), ont permis à des groupes armés de prendre en otage la région de Kidal. Parce qu’ils ont bénéficié et bénéficient encore de la complicité et de la passivité de certaines forces étrangères. Celles-ci pourtant sont supposées être dans notre pays pour deux priorités : débarrasser le Mali des jihadistes, narcotrafiquants et autres et défendre avec nous l’intégrité territoriale de notre pays.
Qu’elle soit accomplie ou pas leur mission, le Peuple Malien et ses hautes autorités ont décidé d’aller plus loin en signant avec les groupes armés l’accord de paix d’Alger, symbole d’espoir.
Qu’à cela ne tienne, les partisans de la surenchère et du chantage continuent toujours de compliquer les choses, au point même de ralentir l’élan national dans la consolidation de la démocratie. C’est ainsi que, depuis 2014, les élections municipales sont prises en otage. Elles ont été à quatre reprises, reportées. Faute d’argument, cette fois, la coordination des Mouvements du l’Azawad a décidé de manipuler le camp mauritanien de M’bera, qui rassemble plus de 40 000 réfugiés, dont des représentants communautaires qui se revendiquent « militants » des ex-rebelles de la CMA. Ceux-ci viennent de signer une déclaration rejetant la tenue des élections communales : et exigent auparavant « le rapatriement effectif » des réfugiés
Mais, cette fois, le manège ne fonctionnera pas. Si le gouvernement Malien tout de même dit avoir pris acte de l’impossibilité d’organiser les municipales dans certaines, il refuse de retarder une nouvelle fois l’échéance. Ainsi donc, le 20 novembre prochain se tiendront presque partout au Mali, les élections municipales.
Aux Urnes Citoyens !
Malick Camara