Le ministre Moussa Sinko Coulibaly l’a assuré tout en expliquant que l’identification de l’électeur s’appuiera sur le numéro d’identification nationale
Le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire, le colonel Moussa Sinko Coulibaly, a animé hier dans la salle de conférence du gouvernorat du district de Bamako une conférence de presse sur les préparatifs des élections. C’était en présence du ministre délégué chargé de la Décentralisation, Abdourahmane Touré, du chef de cabinet, Chienkoro Doumbia, et du gouverneur du district, Georges Togo.
« Nous sommes dans une transition et vous êtes à la fois des acteurs mais aussi des observateurs de cette transition. Le fruit de votre travail au quotidien participe à donner sans conteste de la visibilité aux actions des organes de la transition. Vous contribuez tout simplement à l’enrichir. » C’est en ces termes que Moussa Sinko Coulibaly s’est adressé à la presse d’entrée de jeu.
Il a rappelé ensuite que notre pays s’apprêtait à organiser une élection présidentielle et des législatives lorsqu’une crise sécuritaire et institutionnelle est survenue en mars dernier et bouleversé l’ordre constitutionnel. L’accord cadre signé le 6 avril sous les auspices de la Cédeao a permis la mise en place du gouvernement de transition avec 2 grandes priorités : le rétablissement de l’intégrité du territoire et la tenue d’élections crédibles et transparentes avec un fichier dûment révisé et accepté par tous.
Au regard de ces orientations, le gouvernement a entrepris des activités préparatoires devant conduire à la tenue des élections dans des conditions acceptées par tous les acteurs. S’agissant du rétablissement de l’intégrité territoriale, Moussa Sinko Coulibaly a indiqué que grâce à une intervention efficace de la France et des forces de la Misma pour appuyer l’armée malienne, l’espoir est aujourd’hui permis.
Son département, a-t-il souligné, a déjà anticipé le retour de l’administration dans les 3 régions du Nord grâce à la mise en place d’une commission ad hoc dirigée par le ministre lui-même. Elle a fait un gros travail d’évaluation des besoins, de simulation de ce retour de la manière la plus efficace dans le temps et l’espace. Le schéma ? Il est simple : chaque fois qu’une localité est libérée, l’autorité qui représente l’Etat s’installe, expliquera-t-il.
cours des concertations sur la question électorale, les acteurs politiques et la société civile dans leur majorité, ont soutenu la nécessité de régler le problème de l’identification correcte de l’électeur en vue de réduire le phénomène de la fraude. C’est ainsi qu’il a été fortement recommandé d’organiser des élections au moyen d’un fichier biométrique avec des cartes d’électeur portant la photo du détenteur. Aussi, la feuille de route du gouvernement, approuvée par l’Assemblée nationale, a retenu que le fichier biométrique semble avoir l’adhésion de tous.
Le projet Ravec pourrait aider à atteindre cet objectif. Il vise la modernisation de l’état-civil et permet d’identifier tous les citoyens de l’intérieur comme de l’étranger dans une base de données. Dans les objectifs du Ravec, il est prévu qu’il aidera à la préparation des élections en constituant d’une part la base légale sur laquelle les listes seront établies et d’autre part en facilitant la personnalisation des cartes d’électeur avec les données alphanumériques, biométriques et l’insertion de la photo de l’électeur sur sa carte. Parmi les produits attendus du Ravec figure la constitution du répertoire national des personnes physiques avec attribution d’un numéro d’identification nationale (NINA) à chaque personne recensée.
A l’issue des opérations de collecte et de correction, il est établi aujourd’hui que 13,6 millions de Maliens disposent d’un numéro d’identification. En vue de faire face à la problématique de l’identification de l’électeur, il est envisagé de produire et de distribuer des cartes avec les données alphanumériques et la photo des électeurs potentiels.
La nouvelle carte NINA permettra de sécuriser l’état-civil. Elle est longue de 8,6 cm, large de 5,4 cm et épaisse de 0,76 mm. Les cartes seront produites par un opérateur après appel à concurrence en tenant compte des délais de livraison et de distribution. Les cartes seront produites dans un délai relativement court en vue de consacrer le maximum de temps à leur distribution. Elles seront remises physiquement aux bénéficiaires.
Le budget de production et de distribution des cartes est d’environ 9 milliards de Fcfa. L’ensemble des opérations électorales coûtera une soixantaine de milliards de Fcfa.
Bonne réponse, c’est notre citoyen expert des conflits contre son pays. les frères qui ont pris les armes contre leurs patrie doivent comprendre qu’ils n’ont rien gagner dans cette situation, ils ont les mêmes problèmes de pauvreté que les autres régions du mali, la solution c’est de s’entendre pour développer le mali ensemble dans la paix car sans stabilité pas de développement possible la preuve!.
Bonjour,
L’identification unique de chaque citoyen, à travers un numéro d’identification nationale inscrit sur la carte NINA (Numéro d’Identification NAtionale), est indispensable. D’où l’intérêt de cette carte NINA.
Le lien de cette carte avec le fichier biométrique sera garanti et permettra un vote transparent et crédible sans tricherie.
En mettant en avant la justice et la non impunité, le Mali a besoin, aujourd’hui, que ses filles et ses fils se réconcilient et bâtissent une paix durable, afin que les élections aient lieu dans un climat apaisé.
Pour ce faire, l’engagement de tous est nécessaire.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.fr
ex propangandste du mnla,tu es redevu citoyen malien de 1ere ligne,décidement le ridicule ne tue plus les pseudo-intelectuels touareg.c’est ce qu’on appelle des prostitués de la politique… 😆
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