L’attaque du camp militaire de la ville par un kamikaze, il y a deux mois, avait obligé les autorités maliennes à renforcer le dispositif de sécurité en place. Signe que la ville n’est pas entièrement sécurisée et que tout est possible.
L’attaque contre la BMS de Kidal par un kamikaze, la veille du second tour des élections législatives, n’est pas pour arranger les choses.
Samedi, juste à l’annonce de l’attaque, c’est un dispositif sécuritaire impressionnant qui fut mis en place. Ce dispositif, selon nos sources, est composé d’avions, d’hélicoptères, de blindés de l’opération Serval, de la Minusma et des Fama.
Ce dispositif était visible dans toute la ville jusqu’à la fermeture des bureaux de vote hier après-midi.
Quant au matériel électoral, il a été acheminé dans les temps, et toutes les communes ont reçu leur lot avant l’ouverture des bureaux, dimanche matin, nous confie Alhousseyni Hamata, membre de la CENI locale.
Dans le cercle de Goundam, malgré les événements de la semaine dernière dans la zone de Bintagoungou où des bandits armés ont attaqué des forains, cela n’a affecté en rien les préparatifs des élections, nous affirme un habitant joint par téléphone.
En tous cas, cette région attire de plus en plus l’attention des autorités maliennes, car c‘est la plus grande région du Mali en termes de superficie, donc sa sécurisation n’est pas chose aisée.
Harber MAÏGA
