Elections communales : Madame Djiré Mariam Diallo, tête de liste ADEMA en commune III

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L’Adema a jeté son dévolu, cette fois-ci, sur une femme pour défendre ses couleurs en commune III lors des communales à venir. Il s’agit de Madame Djiré Mariam Diallo, 3ème adjoint de Abdel Kader Sidibé, le maire sortant.

Le Parti Africain Pour la Solidarité et la Justice (Adema-Pasj) a procédé à l’établissement de sa liste pour les communales du 20 novembre prochain en commune II du District de Bamako. La particularité de ces communales pour le parti de la ruche, c’est que le parti a placé sa confiance à une dame cette fois-ci. Après 3 mandats successifs, Abdel Kader Sidibé se retire. Mme Djiré, Mariam Diallo, comme c’est d’elle qu’il s’agit, n’est pas aussi une nouvelle venue dans la politique surtout en commune III. De 1998 jusqu’à aujourd’hui, elle fut tout temps conseillère à la mairie de la  commune III sous la bannière du parti Adema.

Elle fut donc  successivement  2ème adjoint au maire lors de son premier mandat, 4ème adjoint lors de son deuxième mandat et 3ème lors de son 3ème mandat. Femme intègre et  engagée, Mme Djiré  a dirigé et continue de diriger plusieurs associations féminines. Elle est présidente de l’APROFENT (Association pour la promotion de la Femme et de l’Enfant) à N’Tominkorobougou ; présidente de Césiri Kagni ; présidente des femmes conseillères ; présidente de la cellule Cafo des femmes de N’tminkorobougou ; membre de la Cafo en commune III ; membre de l’Alliance de la Plate Forme des femmes. Selon Mme Djiré, il faut un changement en commune III, une commune qui est un quartier administratif du District, donc la vitrine de Bamako.

Selon  elle, les besoins des femmes en  commune III sont énormes car il y a peu d’activités génératrices de revenus dans cette commune où les ressources reposent sur les taxes. Selon Mme Djiré, il s’agira de mobiliser les partenaires pour obtenir des  financements en faveur des femmes et les Enfants afin de créer des emplois pour les jeunes qui sont la  plupart des chômeurs dans les familles.

Fakara Faïnké

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