Le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat, Mohamed Ag Erlaf, a présidé, hier, en son département, une réunion d’échanges avec les partenaires techniques et financiers au sujet des élections municipales du 20 novembre prochain.
Une occasion pour lui de réaffirmer la volonté du gouvernement à tenir le pari de la date fixée consacrant le retour définitif du Mali à la normalité et de parler du gap de financement à mobiliser auprès des partenaires. « Le rendez-vous du 20 novembre sera tenu parce que matériellement nous sommes prêts et même politiquement si l’on s’en tient du nombre de partis politiques et de listes de candidatures engagés dans la compétition… », a-t-il déclaré, d’entrée de jeu, avant d’évoquer les contraintes d’organisation ayant prévalu à la tenue de la rencontre. Plusieurs motivations sous tendent la détermination du gouvernement à aller à ces élections, a expliqué le ministre.
Le premier motif tient aux interminables reports de dates depuis 2014, au point que pour un mandat de 5 ans, les conseillers communaux sortants se retrouvent avec presqu’un 2ème mandat sans être réélus. « Pour des raisons de crédibilité de nos institutions, il y a lieu de sortir de cette situation. Car, les populations se reconnaissaient à peine dans leurs mandants», a encore dit le ministre. Il y a aussi que les conseillers communaux sortants avaient du mal à mobiliser le financement de leurs activités. Parce que les partenaires techniques ne reconnaissaient qu’à peine leur légitimité, qui s’était érodée avec les années de report. Mohamed Ag Erlaf s’est d’abord excusé pour le retard accusé dans l’organisation de la réunion avec les partenaires.
L’obligation de la tenir hier, vaille que vaille, s’explique par une contrainte de calendrier. Car, le ministre entame aujourd’hui une mission qui va le tenir loin du pays, pendant plusieurs jours. Après cette mise au point, la réunion a commencé avec trois points de discussion à l’ordre du jour. Le premier point concernait la fin du Projet d’appui au processus électoral au Mali (PAPEM). Selon lui, l’arrêt de ce projet n’est pas souhaité par le Mali qui en avait réellement besoin. Le projet se termine à un moment où s’achève à peine le Recensement administratif à caractère d’état civil (Ravec). Ce processus a besoin d’être consolidé. C’est pourquoi, le Mali est en train d’envisager des stratégies pour sa continuité. Le ministre a poursuivi en ébauchant le point relatif à la nouvelle loi électorale qu’il a souhaitée pouvoir discuter avec les partenaires afin de leur donner des explications sur certains détails qui ne semblent pas être compris de certains acteurs politiques et partenaires.
Le troisième point a porté sur les modifications apportées aux textes relatifs à la décentralisation. Le quatrième point a concerné le gap de financement nécessaire à l’organisation de ces élections. Ce point d’ordre du jour a été rajouté à la demande de la représentante adjointe de la MINUSMA,Mbaranga Gasarabwe. Nous reviendrons plus en détails sur les décisions issues de la réunion.
A. O. Diallo
Cette bonne organisation DES COMMUNALES donnerai toute le chemin a Ag Erlaf de servir mieux le Mali encore plus .Aller a ces elections c’est responsabiliser les maliens a plus de participation a la paix et a la reconciliation .Il est important que les Maliens ont compri la necessite de faire cette paix .
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