Pas d’élection à Kidal, le scrutin a été annulé dans trois communes de la région de Gao, une dizaine à Mopti et dans plusieurs autres à Tombouctou.
maliweb.net – Toutes les communes des régions du nord du pays n’ont pas vibré au rythme de la journée électorale.
À Kidal où le scrutin était prévu dans les communes urbaines de Kidal et de Tessalit, il n’y a eu finalement aucun vote. Selon des habitants, des partisans de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) ont battu le pavé pour protester contre les élections. “Le drapeau malien a été brûlé”, indique un manifestant. Les bureaux n’ont pas ouvert pendant toute la journée et selon nos informations, le matériel électoral n’a même pas été acheminé sur place.
À Tombouctou également, où plusieurs localités échappent au contrôle de l’État, le scrutin a été annulé dans certaines communes. Selon un élu local, il n’y a pas eu de vote dans de nombreux bureaux sur la rive droite de la commune de Gourma-Rharous, notamment à Hamza-Koma et Séreré. Dans les communes de Tin-Aïcha et de Douékire, le matériel électoral a été brûlé. Même situation dans la commune de Razelma, de Ber et plusieurs communes du cercle de Goundam où les va-et-vient d’hommes armés de la CMA ont empêché, selon des sources locales, la tenue des votes. Il s’agit des communes de M’Bouna, Issa-Beri, Alzounoub et Essakane.
À Niafunké, ce sont les communes de Leré, Djanké et Soumpi qui n’ont pas connu de vote sur les neuf que compte le cercle.
À Mopti, des informations recueillies auprès des élus et des observateurs sur place indiquent que seuls 18 bureaux de vote sur 50, dans le centre de Macina, ont été ouverts jusqu’à 13h. La veille, des hommes armés ont attaqué la localité de Nikita, à une vingtaine de kilomètres de Boni. Le matériel électoral et la moto d’un notable brûlés.
Selon des observateurs de la Jeune chambre internationale, d’autres localités de la région de Mopti (Diafarabé, Dia, Sokordja, Djondori, Sougoulbé Kourey-Hondo, Kouroguiré, Diaka et Soukoura) n’ont pas vécu une journée électorale.
Dans la région de Gao, nos sources indiquent que le scrutin s’est déroulé dans le calme avec une forte mobilisation des citoyens. Cependant, il n’y a pas eu de scrutin dans trois communes de la région : Tessit, Ntilit et Gabero.
La rédaction de Maliweb.net
Si l’on fait un bon état des lieux des zones dans lesquelles les élections de proximité n’ont pas eu lieu , je note que ce sont des zones tribales touarègues qui sont gouvernées par des touaregs qui sont au tant politiques que chefs tribaux :
– à Kidal, Mohamed AG Intalla , l’Amanokal Ifoghas, qui est député RPM , est le grand frère du chef jihadiste du HCUA et et de la CMA ;
– à Menaka , Bajan Ag Hamatou, député RPM , est l’Amanokal IWELLEMEN ;
– à Talataye , Moussa Ag Acharatouman, chef de tribu auto proclamé des Daoussahak, est le chef du mouvement rebelle MSA, séparatiste du MNLA qu’il avait fondé ;
– Gamou qui l’Amanokal des Imghad est le chef du GATIA ;
– Nacer qui est l’Amanokal kel-Antesser est le frère du chef militaire du HCUA de Tombouctou .
Allez-y savoir pourquoi ces apparatchiks et nomenklatura touareg n’ont pas poussé aux élections dans leurs circonscriptions électorales !
Sincèrement
Si une seule leçon devait être tirée de ces sabotages d’élections, car c’est de cela qu’il s’agit, est que les groupes armés hostiles à l’État malien savent qu’ils ne sont pas représentatifs et qu’ils ne sont surtout pas intéressés pas l’expression démocratique. Leur attitude tout au long de cette campagne prouve à suffisance, si besoin en était, qu’ils ne luttent que pour leur intérêts personnels et égoïstes et surtout on comprend mieux que la population n’adhère pas à l’idée d’une Azawade chimère.
Pauvres de Nous, pauvre Maliba. . .
A suivre car tous les systemes sont en place pour diviser et mieux regner. Tout est déjà fait et mis en place donc Supportons nos frères et soeurs de Gao et Tombouctou a tout prix. Et ce mouvement doit s’etendre sur tout le territoire national sinon c’est fini le Maliba qu’On a toujours connu tout ca par nos chefs d’etat mafieux – vampires – pourris de AOK a IBK aujourdhui en passant par ATT le gars bèbi babolo.
Quelle honte a ces pseudo-democrates.
A suivre …
Au vu de ce premier constat, je note que les rebelles non désarmés qui ont empêché facilement les élections locales ont eu peur de voir les zones prises en otages leur dire non à l’Azawad rêvé cauchemardesque.
En tout état de cause, cela démontre que les Ichoumar libyiens touareg sarkozystes qui ne procèdent que par la terreur ne représentent pas les intérêts bien compris des populations au nom desquelles ils disent avoir pris les armes.
Sincèrement
Alors il faut bien expliquer… Dans les endroits où les populations n’ont pas voté, c’est tout simplement parce que, Elles en ont été empêchées.
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