Les élections communales du 20 novembre étaient un véritable test de popularité pour les leaders politiques. A Dioïla, c’était la confirmation de la suprématie de l’honorable Mamadou Diarrassouba, membre influent du RPM. Car, il a obtenu 13 sièges de maires sur les 23 que compte le cercle, selon la commission de centralisation. Les autres partis se sont partagé les 10 autres.
En hommage aux efforts de rassemblement et de cohésion sociale de l’élu RPM à Dioïla, Mamadou Diarrassouba, la population a favorablement répondu à l’appel du parti au pouvoir. A l’issue des municipales, le Rassemblement pour le Mali (RPM) a écrasé le reste des formations politiques en compétition. Il a gagné 13 sièges de maires sur les 23 que compte le cercle. Il s’agit des plus grandes communes, en l’occurrence Massigui, Niatjila, Banco, N’Golobougou, Mena, Kilidougou, Dlondoubougou, Diédougou, Binko, Zan Coulibaly, Diouma, Wacoro, Benkadi et Ténindougou. A comparer à 2009, le RPM obtient 8 mairies de plus. Car, il n’en avait que 5. Avec ce score, le parti présidentiel s’arroge 56% des mairies.
Le Mouvement pour un destin commun (Modec) de Konimba Sidibé vient en seconde position avec 4 mairies. Il s’agit de Guegnekoro, Kerela, Kèmèkafo et Dégnékoro. Il est suivi du MPR de Choguel Maïga qui obtient 3 mairies à savoir : Kaladougou, Nangola et N’garadougou. L’URD occupe les mairies de Dolondougou et Dièbè. L’Adema se contente de la seule mairie de Jekafo.
Faut-il le signaler, même si en terme de nombre de mairies le Modec se maintient, force est de reconnaître qu’il perd des zones stratégiques. Notamment la commune urbaine de Kaladougou (Dioïla) où son candidat est le maire sortant. Dans ladite commune, malgré son alliance avec l’Adema, le Modec a mordu la poussière. Le candidat du MPR, également fils du chef de village de Dioïla et le RPM sont arrivés à égalité de conseillers. Soit 8 conseillers chacun, avec une différence de 78 voix en faveur du MPR. Une bonne moisson pour le RPM. Car, dans son histoire électorale, il n’a jamais dépassé 3 conseillers dans cette commune. L’alliance Modec/Adema se positionne en 3ème position avec 7 conseillers. A Fana, le Modec, tête de liste d’une coalition de 7 partis politiques contre le RPM, occupe la mairie. Mais, il n’aura pas la coudée franche. Car, il ne pourra rien décider seul.
En termes de conseillers, tout comme en termes de sièges de maires, le RPM a beaucoup progressé. De 86 conseillers communaux en 2009, il passe à environ 150 conseillers sur les 409 que compte le cercle.
Faut-il le rappeler, contrairement aux dires des mauvaises volontés, le poste de questeur de Mamadou Diarrassouba n’y est pour rien dans ces élections. Car, n’étant pas au pouvoir, son parti a toujours gagné dans le cercle de Dioïla. Si quelque chose a joué en faveur de lui, ce sont : son attachement au terroir et sa détermination à imprimer la cohésion sociale et à donner plus de visibilité au «Banico». Conscient de la gratitude de sa communauté, il avait promis lors de la finale de sa Coupe à Dioïla une victoire écrasante au RPM. C’est désormais chose faite.
Oumar KONATE
Envoyé spécial à Dioïla
