En vue des élections communales prévues les 20 novembres 2016, le ministre de l’administration territoriale de la décentralisation et de la réforme de l’Etat, Mohamed Ag Erlaf a rencontré le lundi dernier les représentants de différents partis politiques. Objectifs : échanger avec la classe politique sur le processus électoral en cours, faire l’état de lieu du chronogramme électoral, et le point sur les préoccupations des partis.
Après plusieurs reports, les élections communales sont finalement prévues le 20, novembre prochain sur l’ensemble du territoire national. Le coût de ces élections communales s’élève à 12 028 042 000 de FCFA, avec 7 249 346 électeurs dont 21 737 bureaux de vote. Au total, 4122 candidatures ont été déposées, 324 recours ont été faits, 28 annulations ont été prononcées. Le ministre de l’administration territoriale et de la réforme de l’Etat, Mohamed Ag Erlaf a fait une présentation détaillée sur le processus électoral. La formation des formateurs a débuté le 1er novembre et continuera jusqu’à l’approche des élections. Il a précisé que l’acheminement des matériels électoraux a commencé ainsi que des bulletins, les spécimens des bulletins seront bientôt mis à la disposition des candidats. « Le coût de l’élection des conseillers communaux de 2016 est estimé à 12 028 042 000 FCFA. Ce montant ne concerne que les activités spécifiques du département. Il n’intègre pas les actions de la CENI, de la DGE, du CNEAME, du ministère chargée de la sécurité. Chacune de ces structures a son propre budget. Par rapport à ce budget, les partenaires techniques et financiers à travers le PAPEM interviennent à hauteur de 5 902 456 000 FCFA. En définitive, toutes les structures du département disposent de moyens financiers pour la tenue du scrutin du 20 novembre 2016 », a précisé Mohamed Ag Erlaf
Concernant la sécurité des opérations de vote qui préoccupe tout le monde, le ministre a fait savoir que la commission sécurité est à pied d’œuvre pour l’élaboration du cadre d’ordre des opérations relatives à la couverture sécuritaire des communales 2016. Pour preuve, poursuit-il, un plan d’actions intégré est en cours de conception, en étroite coordination avec la MINUSMA et les autres partenaires. « Dans le souci d’organiser les élections libres et apaisées les autorités du pays à travers les services compétents s’attèlent à prendre des mesures idoines pour assurer un bon déroulement des communales 2016.
A cet effet, « les forces de sécurité auront à cœur de maintenir : l’ordre public, la sécurisation des candidats et la compagne électorale, assurer la sécurité des personnes impliquées dans la gestion des élections, assurer la sécurisation des populations, des matériels et documents électoraux, assurer la sécurisation électorale, avant, pendant et après les élections communales », a martelé le ministre de l’administration du territoire.
Les échanges entre Mohamed Ag Erlaf et les représentants des partis politiques ont surtout porté sur la nouvelle loi électorale .Les partis politiques ont évoqué leur incompréhension, car le collège électoral, la CENI ont été convoqué selon l’ancienne loi électorale d’où la question quelle loi régit cette élection communale ? A cette interrogations, Le ministre affirme « les autorités compétentes à la matière ont été saisis ; Nous attendons leurs décisions, »déclare Erlaf. Avant d’ajouter que l’essentiel est de faire en sorte que les élections puissent se tenir partout au Mali y compris Kidal et Tessalit.
Mémé Sanogo