20 novembre 2016, la date retenue pour la tenue les élections communales approche à grand pas et s’annonce mouvementée. Dans les états-majors des partis en lice, c’est la bataille. En commune II du District de Bamako où tout a déjà commencé, on peaufine les stratégies.
Ouvert depuis le 21 septembre dernier, le dépôt des listes de candidatures des élections communales du 20 novembre prochain sont clos le 6 octobre dans toutes les régions du pays.
145 listes constituées dont 134 listes pour les partis politiques et 11 les indépendantes.
Pour ce qui est du District de Bamako, 28 listes dont 2 indépendants lutteront pour la commune I.
En Commune II, 11 listes de candidature dont 2 indépendants vont à la conquête de la mairie. En Commune III, 21 listes et deux indépendants sont retenus, contre 26 listes pour la Communes IV et V.
Place à aux préparations dans les états-majors des partis politiques et associations indépendantes.
Le scrutin est plus que jamais ouvert. En commune VI du District de Bamako, rien ne semble arrêter le parti présidentiel, le RPM, dont la tête de liste Baba Sanou pour faire apporter de changements dans la gestion de la commune.
« L’histoire est courte, le RPM qui vient de loin occupe une place de choix sur l’arène politique. Notre motivation s’inspire du projet de société du président IBK, qui se préoccupe de l’amélioration des conditions de vie de ses compatriotes et qui place le Mali avant tout. Nous voulons une autre façon de gérer à travers un modèle de maire nouveau. Nous voulons une meilleure gestion des ressources en rompant avec des pratiques orthodoxes, le pilotage à vue. Nous voulons un changement en profondeur et que les gens comprennent qu’ils doivent s’engager aux côtés des politiques qui sont en mission », a affirmé le colonel des eaux et forêts, chargé des affaires foncières, deuxième adjoint au Maire de la commune IV. Pour le colonel, « être maire est une mission ».
Au Rassemblement Pour le Mali (RPM) de ladite section, tout est allé comme sur les roulettes depuis quelques temps. La section IV n’a pas connu de problèmes dans la composition de la liste. La section est tournée vers la campagne. Des réunions de proximité, des rencontres de football sont devenues le quotidien des habitants.
Cyril ADOHOUN
Bonjour,
Comme rappelé dans le protocole d’entente signé, le 14 juin 2016, entre les parties prenantes, le Ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la réforme de l’État, Mohamed Ag ERLAF, a raison, là où un conseil communal ou un conseil régional fonctionne normalement, on n’a pas besoin d’autorité intérimaire.
Dans les régions et dans les communes où il n’y a pas respectivement de conseil régional ou de conseil communal, il faut l’installation d’un collège transitoire (constitué des membres de la société civile) qui joue le rôle d’autorité intérimaire.
Dans celles (régions et communes) où ces conseils ne fonctionnement pas (non fonctionnalité), il faut l’installation des autorités intérimaires.
D’après le décret d’application de la loi sur la mise en place des autorités intérimaires, la non fonctionnalité d’un conseil, régional ou bien communal, est établie par le Représentant de l’État (après investigations et consultations) dans cette région ou bien dans cette commune, en liaison avec le Ministre de tutelle qui dresse un rapport au conseil des Ministres.
D’après le protocole d’entente, des représentants de la Plateforme et de la CMA sont désignés, comme conseillers spéciaux pour la gestion de tout ce qui est relatif à la mise en œuvre de l’accord de paix, auprès du Représentant de l’État dans la région ou bien dans la commune.
Dans le cas de Goundam, pourquoi, le préfet de Goundam, juge-t-il, seul, la compétence des responsables de l’administration locale dont il parle ?
Sa décision justifiée devait être prise en liaison avec le Ministre. Ce qui n’était pas le cas.
De plus, la nouvelle loi électorale, à laquelle fait, probablement, référence le préfet de Goundam, n’est pas encore promulguée (validée par le Président), donc, on fonctionne avec l’ancienne loi électorale.
En plus d’un renforcement, dans certaines zones (MOPTI, TOMBOUCTOU, GAO, …), des forces de défense et sécurité du Mali, épaulées par celles de la MINUSMA et de BARKHANE, il doit y avoir un système de sécurisation aérienne des zones couvertes (MOPTI, GOUNDAM, AXE GOUNDAM-TOMBOUCTOU, TOMBOUCTOU, GAO).
Concernant la région de KIDAL, ET DANS TOUTES LES RÉGIONS, les parties prenantes doivent convenir d’un cessez-le-feu définitif et appeler à l’installation des autorités intérimaires. Ces dernières organiseront les élections du 20 Novembre 2016.
Il faut préparer urgemment l’implantation du MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination), et, plus tard, du DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion).
Ainsi, les élections communales, du 20 Novembre 2016, se dérouleront dans de bonnes conditions, en particulier, dans toutes les seize communes du cercle de Goundam.
Donc, comme dit le Ministre, dans toutes les (16) communes du cercle de Goundam, les élections communales doivent se dérouler le 20 Novembre 2016 incluant les zones de résidence des kel Ansar comme Tin Aicha, Gargano, Tilemsi, Essakane, Razelma et Alzounoub.
Concernant Goundam, s’il contribue à la protection des populations (groupe d’auto-défense), soutient l’accord de paix, comme il le dit, et agit pour le Mali, ce groupe, CJA (Congrès pour la Justice dans l’Azawad), doit agir pour que les élections du 20 Novembre 2016, se déroulent normalement.
Bonne chance à tous/toutes ceux/celles qui se présentent à ces élections communales.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
TEL 00223 95 58 48 97
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