Des millions d’électeurs maliens ont été appelés aux urnes le dimanche 20 novembre dernier pour élire leurs futurs conseillers communaux. Dans plusieurs bureaux de vote, la mobilisation tant attendue n’a pas été au rendez-vous.
l’école de Korofina-Sud, certains bureaux de vote ont ouvert leurs portes avec un peu de retard. Mais ça n’a pas influé sur le déroulement des opérations dans la mesure où il y a eu peu d’affluence des électeurs au niveau des bureaux de vote. Il n’y a donc pas eu de bousculade comme lors de la présidentielle où les centres de votes étaient bondés de monde très tôt le matin.
Au centre de vote de Banconi-Zékénékorogou, constitué de plusieurs bureaux de vote, l’ambiance était au rendez-vous, même si la majeure partie des électeurs ont effectué leur devoir civique dans l’après-midi. Dans ce centre, l’un des problèmes majeurs a été l’identification des bureaux de vote par les électeurs.
Aminata Coulibaly, ménagère
” Je suis là depuis un certain moment, mais je n’arrive pas à retrouver mon bureau de vote. L’agent de l’identification qui est sur place m’a communiqué le numéro d’un bureau de vote, mais le président du bureau de vote dit ne pas voir mon nom sur la liste. Finalement, je veux rentrer à la maison”.
Encore l’achat de consciences des électeurs !
Les vieux démons sont de retour dans nos centres de vote, incarnés par le traditionnel achat de voix des électeurs, tel qu’on l’a connu depuis tant d’années et qui a fini par devenir un business entre politiciens et citoyens. Une réalité encore constatée sur le terrain le 20 novembre dernier à l’occasion des élections communales.
En effet, au centre de vote de Bougouba, dans la commune II du district de Bamako, l’argent a coulé à flots. A quelques mètres du centre de vote, les missionnaires de plusieurs parties politiques étaient en place avec une somme importante pour acheter les voix des électeurs. Ils envoyaient des Sotrama pour procéder au ramassage des femmes devant voter et les convoyaient vers le bureau de vote où elles étaient accueillies et prises en charge par un comité d’accueil spécial pour orienter leur choix, en leur proposant après le vote, 2 000 Fcfa.
M.TRAORE
Les maliens sont agace’s par la monarchie,ils sont prets a` en decoudre.On verra en 2018 et la fraude n’y pourra rien.
Comments are closed.