Le gouvernement malien n’en finit décidément pas de poser d’actes qui consacrent la partition du pays. Le dernier en date après la signature, le 20 mai 2015, de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, c’est la convocation du collège électoral pour l’élection des conseillers communaux. En effet, les élections municipales qui auraient dû se tenir depuis avril 2014, mais plusieurs fois repoussées en raison de la situation sécuritaire, ont été fixées au 20 novembre prochain lors du Conseil des ministres le 10 août 2016. Or, des zones entières du pays échappent au contrôle de l’Etat, malgré la présence des forces étrangères, Barkane et Minusma. Longtemps concentrées dans le nord, les attaques djihadistes se sont étendues à partir de 2015 vers le centre, puis le sud, sans oublier que Kidal, particulièrement, est hors du giron du Mali depuis mai 2014.
Pourquoi, après avoir maintes fois reporté la tenue des élections municipales en attendant que l’Etat recouvre l’intégrité du territoire, le gouvernement a, enfin et définitivement, décidé de l’organisation de ces scrutins, en sachant que certaines parties du territoire national sont d’office exclues et d’autres incertaines? Par cet acte, le gouvernement ne cautionne-t-il pas la division du pays en Kidal, nord, centre et sud ? Certainement ! « Le vin est tiré, il faut le boire », se résignent les Maliens.
« Le collège électoral est convoqué le dimanche 20 novembre 2016 sur toute l’étendue du territoire national à l’effet de procéder à l’élection des conseillers communaux.
La campagne électorale à l’occasion de l’élection des conseillers communaux est ouverte le vendredi 04 novembre 2016 à zéro heure. Elle est close le vendredi 18 novembre 2016 à minuit ». Ainsi, est annoncée, par le Conseil des ministres du mercredi 10 août 2016 sur le rapport du ministre de l’Administration territoriale, la convocation du collège électoral à l’occasion de l’élection des conseillers communaux.
Vague de protestations
Habitués à cet exercice plusieurs fois renouvelé et conscients, même convaincus d’un énième report, les Maliens, plus précisément les hommes politiques, se rendent à l’évidence depuis jeudi dernier, date de clôture du dépôt des listes. Tout le monde est ébahi de l’obstination du gouvernement à aller au bout de sa logique alors même que les motifs qui ont prévalu aux précédents reports demeurent et se sont même amplifiés.
D’où la vague de protestations contre cette décision inappropriée et impopulaire. Le tollé est venu en premier lieu de l’opposition.
Au cours d’une conférence de presse de l’opposition après le vote de la nouvelle loi électorale, le président des Fare An ka wuli, Modibo Sidibé a élevé la voix contre ce qui, selon lui, fait planer le risque d’une partition du pays : « En ce qui concerne la tenue des élections des conseillers des collectivités territoriales à des dates différentes dans une ou plusieurs régions, l’opposition n’approuve guère ce genre d’élection, qui entraine des conseils à mandats différents dans un même pays et fait planer le risque de partition du Mali.
Pour elle, l’Etat devra réunir les conditions de bon déroulement des élections globales au niveau national ».
De son côté, le chef de file de l’opposition Soumaïla Cissé s’insurge contre la tenue de ces élections « qui créent encore de nouvelles perturbations ». Il a confié à la presse l’avoir dit directement au chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Kéïta lors de l’audience que celui-ci lui a accordé le 08 septembre dernier dans le cadre du dialogue social.
« On en a parlé aussi des prochaines élections communales. J’ai dit au chef de l’État que quand les choses sont troubles, essayons de ne pas rajouter. Aujourd’hui, nous avons beaucoup d’incertitudes, en particulier dans le nord et dans le centre de notre pays. Nous allons dans des phases électorales qui créent encore de nouvelles perturbations. Nous souhaitons, bien sûr, que les élections se fassent dans tout le pays. Mais je crois qu’on n’a pas besoin d’être grand devin pour se rendre compte que d’ici novembre, ce sera difficile. De dire que partout les choses vont bien se passer, nous le souhaitons, mais nous ne le croyons pas. C’est pour ça qu’il ne nous a pas paru urgemment prudent aujourd’hui de fixer une date pour ces élections communales, une date si rapprochée, alors que les conditions qui ont prévalu au report des premières dates sont encore là. A mon avis, ces élections ne sont pas raisonnables. Les dates nous paraissent des dates certainement à revoir », a confié le président de l’Urd au sortir de cet entretien de 3 heures d’horloge.
Les groupes armés ne sont pas restés en marge de cette désapprobation générale de l’organisation des communales, mais pour des motifs sensiblement différents.
En effet, la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad), dans un communiqué daté du 6 octobre 2016, accuse le gouvernement pour n’avoir appris la décision de la tenue des élections municipales le 20 novembre 2016 que par voie de presse. Pire, poursuit le communiqué de la CMA, « cette décision est prise au moment où elle dépose sa liste de conseillers régionaux pour la mise en place des autorités intérimaires en vue de doter les régions d’organes chargés d’organiser les élections, préparer le retour des dizaines de milliers de réfugiés et de déplacés sans lesquels une élection crédible paraît irréalisable ». Le principal groupe armé estime en outre que « cette décision n’a pas associé toutes les parties signataires de l’accord pour permettre le choix d’une date consensuelle ». Et, par conséquent, invite le gouvernement à adopter une démarche plus conciliante pour parvenir à des choix constructifs dans l’intérêt supérieur de la paix.
La réaction de la CMA est d’autant plus compréhensible que la décision du gouvernement est intervenue au moment où les autorités sensibilisent pour la mise en place des Autorités intérimaires. Le Gouvernement a fait l’apologie et tous les avantages et mérites de la mise en place ces instances. Malgré la saisine de la Cour constitutionnelle par les députés de l’Opposition républicaine et démocratique, la Cour a tranché en faveur de la décision du Gouvernement pour l’installation de ces autorités intérimaires. Et voilà qu’un décret sort pour fixer la date des élections communales. A ne comprendre, du côté des partisans des autorités intérimaires.
D’où l’étonnement du Dr Oumar Mariko, président du parti Sadi, pour qui, l’organisation des élections communales, est le signe de la séparation du pays, « sinon comment expliquer la tenue des élections avant la mise en place d’autorités intérimaires », s’interroge Mariko. Qui s’inquiète en outre par rapport aux dispositions de l’article 85 de la loi électorale, qui permettent l’organisation des élections séquentielles dans les zones à risques. Véritable flou artistique.
Contexte inapproprié
Pourquoi le gouvernement a-t-il décidé d’organiser les élections communales alors que les raisons qui ont présidé aux multiples reports sont toujours d’actualité, à savoir la situation sécuritaire, le retour des réfugiés ? C’est la question que se posent encore les Maliens.
En effet, le scrutin prévu le 20 novembre prochain devait se tenir depuis avril 2014, puis en octobre 2014, ensuite en avril 2015, enfin en octobre 2015. Mais, il n’a jamais eu pu avoir lieu à cause du contexte d’insécurité qui fait planer le risque élevé que le vote ne puisse se tenir dans certaines localités.
Le premier report est intervenu en février 2014 par la voix du ministre de l’Emploi et porte-parole du gouvernement à l’époque, Mahamane Baby. Il annonçait que les élections municipales prévues en avril 2014, étaient reportées de six mois. « Un projet de décret portant sur la prorogation des mandats des conseils communaux, des conseils de cercle, des conseils régionaux et du conseil du District de Bamako a également été adopté ». Selon lui, ces deux décisions ont prises dans le cadre de la réconciliation nationale, afin d’ « assurer une meilleure organisation des élections ».
Ces élections ont été finalement programmées pour le 26 octobre 2014.
Mais, au mois de juillet 2014, feu le général Sada Samaké, ministre de l’intérieur et de la sécurité d’alors, annonce le report de ces élections communales et régionales couplées. Elles sont encore au 26 avril 2015. Sada était en phase avec les partis politiques qui souhaitaient voir les listes électorales améliorées en y intégrant les nouveaux majeurs et les électeurs omis par le RAVEC ayant servi aux élections générales. Les partis ont demandé de repousser ces élections pour mieux préparer le dispositif électoral et la reconstitution de la CENI. A cela s’ajoutent le retour de l’administration, des déplacés et des réfugiés dans les localités concernées, la relecture et l’adoption de certains textes modificatifs.
Mais, le 5 mars 2015, ces élections communales et régionales qui étaient prévues pour le 26 avril 2015 seront reportées au cours d’une rencontre qui a réuni le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation de l’époque, Abdoulaye Idrissa Maïga, les présidents des partis politiques et les responsables des structures chargées de l’organisation et de la supervision des élections, notamment le président de la Commission électorale nationale indépendante et le délégué général aux élections.
Cette rencontre faisait suite à une précédente du cadre de concertation entre le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation et les partis politiques tenue en février 2015, et au cours de laquelle nombre de ceux-ci avaient demandé le report des élections régionales et communales arguant que la révision des listes électorales n’avait pu s’effectuer dans une partie des régions du Nord et de celle de Mopti et que les conditions sécuritaires n’étaient pas réunies pour organiser les scrutins dans le septentrion.
« Si nous allions aux élections, ce sont 35 communes qui seraient exclues du processus. Des présidents de partis m’ont contacté pour me faire part des difficultés qu’ils éprouvent à constituer les dossiers de candidature à cause de l’insécurité», avait reconnu le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Abdoulaye Idrissa Maïga à l’entame de la rencontre du 5 mars 2014.
Les partis politiques avaient naturellement très favorablement accueilli la démarche du gouvernement. « Je suis de Goundam. L’administration y est presque absente. Comment peut-on organiser des élections sans sa présence sur une partie du territoire ? », s’est interrogé Alassane Abba, le secrétaire général du parti Codem.
Niankoro Yeah Samaké, le président du Parti pour l’action civique et patriotique (actuel Ambassadeur du Mali en Inde), a témoigné que les partis politiques ont unanimement souhaité ce report. « Compte tenu de l’accord d’Alger, il était sage de reporter ces scrutins », a-t-il jugé. Le même avis était partagé par le chargé aux élections de l’URD qui a également exprimé l’adhésion totale de sa formation à la proposition du gouvernement.
Pour sa part, le président de l’UFD, le colonel Youssouf Traoré, indiquait que pour des questions sécuritaires et techniques, il fallait ce report exceptionnel.
Le président de l’APR, Oumar Ibrahim Touré abondera dans le même sens. Tout en indiquant qu’il faut tenir compte de l’Accord d’Alger. « Il y a beaucoup de choses dans l’accord qui doivent être pris en compte lors de ces élections », a-t-il indiqué.
Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation avait estimé d’envisager les scrutins au plus tôt pour octobre 2015. Abdoulaye Idrissa Maïga a assuré que le gouvernement allait prendre une mesure dérogatoire pour encadrer ce report et que les propositions pertinentes des partis politiques seront prises en compte. Il a invité à garder le cap en ce qui concerne la préparation matérielle des scrutins.
Ce scrutin d’octobre 2015 sera également reporté, toujours à cause de l’insécurité galopante dans le septentrion malien et une partie du centre. Selon les partis politiques, plusieurs communes ne pouvaient pas être prêtes au plan sécuritaire. Entre autres : Nampala, Anefis, Tabankort, Gao, Ménaka, Inarinkidane, Tessalit, Ber, Mandiakoye, Bamba, Zarho, Ténenkou, Agouni, Kano, Bamba, et Tonka sans oublier Kidal, Abeibara, Aguelhoc…
Aujourd’hui, la date du 20 novembre semble irrévocable. Pourtant, les mêmes motifs de report demeurent : insécurité, retour de l’administration, retour des réfugiés, cas de Kidal.
Sékou Tamboura
Bonjour,
Comme rappelé dans le protocole d’entente signé, le 14 juin 2016, entre les parties prenantes, le Ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la réforme de l’État, Mohamed Ag ERLAF, a raison, là où un conseil communal ou un conseil régional fonctionne normalement, on n’a pas besoin d’autorité intérimaire.
Dans les régions et dans les communes où il n’y a pas respectivement de conseil régional ou de conseil communal, il faut l’installation d’un collège transitoire (constitué des membres de la société civile) qui joue le rôle d’autorité intérimaire.
Dans celles (régions et communes) où ces conseils ne fonctionnement pas (non fonctionnalité), il faut l’installation des autorités intérimaires.
D’après le décret d’application de la loi sur la mise en place des autorités intérimaires, la non fonctionnalité d’un conseil, régional ou bien communal, est établie par le Représentant de l’État (après investigations et consultations) dans cette région ou bien dans cette commune, en liaison avec le Ministre de tutelle qui dresse un rapport au conseil des Ministres.
D’après le protocole d’entente, des représentants de la Plateforme et de la CMA sont désignés, comme conseillers spéciaux pour la gestion de tout ce qui est relatif à la mise en œuvre de l’accord de paix, auprès du Représentant de l’État dans la région ou bien dans la commune.
Dans le cas de Goundam, pourquoi, le préfet de Goundam, juge-t-il, seul, la compétence des responsables de l’administration locale dont il parle ?
Sa décision justifiée devait être prise en liaison avec le Ministre. Ce qui n’était pas le cas.
De plus, la nouvelle loi électorale, à laquelle fait, probablement, référence le préfet de Goundam, n’est pas encore promulguée (validée par le Président), donc, on fonctionne avec l’ancienne loi électorale.
En plus d’un renforcement, dans certaines zones (MOPTI, TOMBOUCTOU, GAO, …), des forces de défense et sécurité du Mali, épaulées par celles de la MINUSMA et de BARKHANE, il doit y avoir un système de sécurisation aérienne des zones couvertes (MOPTI, GOUNDAM, AXE GOUNDAM-TOMBOUCTOU, TOMBOUCTOU, GAO).
Concernant la région de KIDAL, ET DANS TOUTES LES RÉGIONS, les parties prenantes doivent convenir d’un cessez-le-feu définitif et appeler à l’installation des autorités intérimaires. Ces dernières organiseront les élections du 20 Novembre 2016.
Il faut préparer urgemment l’implantation du MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination), et, plus tard, du DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion).
Ainsi, les élections communales, du 20 Novembre 2016, se dérouleront dans de bonnes conditions, en particulier, dans toutes les seize communes du cercle de Goundam.
Donc, comme dit le Ministre, dans toutes les (16) communes du cercle de Goundam, les élections communales doivent se dérouler le 20 Novembre 2016 incluant les zones de résidence des kel Ansar comme Tin Aicha, Gargano, Tilemsi, Essakane, Razelma et Alzounoub.
Concernant Goundam, s’il contribue à la protection des populations (groupe d’auto-défense), soutient l’accord de paix, comme il le dit, et agit pour le Mali, ce groupe, CJA (Congrès pour la Justice dans l’Azawad), doit agir pour que les élections du 20 Novembre 2016, se déroulent normalement.
Bonne chance à tous/toutes ceux/celles qui se présentent à ces élections communales.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
TEL 00223 95 58 48 97
L’opposition malienne n’a jamais rien apprécié dans ce pays. Il faut pousser la réflexion un peu loin. Il faut voir le bien fondé des choses avant de s’y opposer mais il s’oppose un point c’est tout.
Avec les opérations de sécurisation que l’état prévoit sur toute l’étendue du territoire que la sécurité puisse être vraiment assurée et que ces élections puissent être organisées et que le pays puisse prendre un nouveau départ.
Le président de la république ne peut pas engager le pays dans des actions qui concèderait sa partition. Le pays doit bouger! Nous avons trop tergiversé avec cette histoire il faut donc passer à autre chose. Si le président de la république veut organiser les communales dans un mois; il doit avoir les moyens de le faire et nous souhaitons vraiment que ça puisse se faire.
Le seul souci du gouvernement c’est que la partie du pays qui est stable puisse fonctionner normalement. Les maires qui sont là depuis un bon moment sont à la base de plusieurs problèmes dans leurs localités. Il faut donc renouveler les instances de gestion afin que le pays puisse reprendre un nouveau souffle. Si on n’arrive pas à comprendre cela; c’est dommage.
La CMA ne peut en aucun cas se plaindre de la tenue des élections communales et d’ailleurs pourquoi le président IBK devrait les consulter. Le gouvernement prends en compte leurs avis concernant l’accord de paix et à ce que je sache les élections communales ne font pas partie des accords de paix.
Les élections communales ne concernent pas les zones où doivent être installées les autorités intérimaires alors qu’ils ne nous fassent pas chier.
Ils ne font pas partie de nos instances de gestion mais signataires des accords de paix.
Mon cher journaleux va raconter ton baratin ailleurs. C’est justement pour ce genre de situations que la nouvelle loi électorale est une avancée et même la bienvenue.
Cette loi permet d’organiser les élections dans les lieux qui remplissent les conditions et de ne pas le faire là où il y a des problèmes. Ce n’est pas parce qu’une partie du pays a des problèmes que le pays va s’arrêter. Ces élections ont été maintes fois reportées; c’est pourquoi il faut les tenir pour que les populations puissent choisir des personnes qui vont travailler pour elles.
Bonjour,
Comme rappelé dans le protocole d’entente signé, le 14 juin 2016, entre les parties prenantes, le Ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la réforme de l’État, Mohamed Ag ERLAF, a raison, là où un conseil communal ou un conseil régional fonctionne normalement, on n’a pas besoin d’autorité intérimaire.
Dans les régions et dans les communes où il n’y a pas respectivement de conseil régional ou de conseil communal, il faut l’installation d’un collège transitoire (constitué des membres de la société civile) qui joue le rôle d’autorité intérimaire.
Dans celles (régions et communes) où ces conseils ne fonctionnement pas (non fonctionnalité), il faut l’installation des autorités intérimaires.
D’après le décret d’application de la loi sur la mise en place des autorités intérimaires, la non fonctionnalité d’un conseil, régional ou bien communal, est établie par le Représentant de l’État (après investigations et consultations) dans cette région ou bien dans cette commune, en liaison avec le Ministre de tutelle qui dresse un rapport au conseil des Ministres.
D’après le protocole d’entente, des représentants de la Plateforme et de la CMA sont désignés, comme conseillers spéciaux pour la gestion de tout ce qui est relatif à la mise en œuvre de l’accord de paix, auprès du Représentant de l’État dans la région ou bien dans la commune.
Dans le cas de Goundam, pourquoi, le préfet de Goundam, juge-t-il, seul, la compétence des responsables de l’administration locale dont il parle ?
Sa décision justifiée devait être prise en liaison avec le Ministre. Ce qui n’était pas le cas.
De plus, la nouvelle loi électorale, à laquelle fait, probablement, référence le préfet de Goundam, n’est pas encore promulguée (validée par le Président), donc, on fonctionne avec l’ancienne loi électorale.
En plus d’un renforcement, dans certaines zones (MOPTI, TOMBOUCTOU, GAO, …), des forces de défense et sécurité du Mali, épaulées par celles de la MINUSMA et de BARKHANE, il doit y avoir un système de sécurisation aérienne des zones couvertes (MOPTI, GOUNDAM, AXE GOUNDAM-TOMBOUCTOU, TOMBOUCTOU, GAO).
Concernant la région de KIDAL, ET DANS TOUTES LES RÉGIONS, les parties prenantes doivent convenir d’un cessez-le-feu définitif et appeler à l’installation des autorités intérimaires. Ces dernières organiseront les élections du 20 Novembre 2016.
Il faut préparer urgemment l’implantation du MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination), et, plus tard, du DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion).
Ainsi, les élections communales, du 20 Novembre 2016, se dérouleront dans de bonnes conditions, en particulier, dans toutes les seize communes du cercle de Goundam.
Donc, comme dit le Ministre, dans toutes les (16) communes du cercle de Goundam, les élections communales doivent se dérouler le 20 Novembre 2016 incluant les zones de résidence des kel Ansar comme Tin Aicha, Gargano, Tilemsi, Essakane, Razelma et Alzounoub.
Concernant Goundam, s’il contribue à la protection des populations (groupe d’auto-défense), soutient l’accord de paix, comme il le dit, et agit pour le Mali, ce groupe, CJA (Congrès pour la Justice dans l’Azawad), doit agir pour que les élections du 20 Novembre 2016, se déroulent normalement.
Bonne chance à tous/toutes ceux/celles qui se présentent à ces élections communales.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
TEL 00223 95 58 48 97
Les élections communales auront lieu quoi qu’il advienne.Les gens qui ont l’idée de partition dans leur tête seront surpris.Que ces gens restent à dire du n’importe quoi.Les candidats s’activent et font campagne.Que ces salopards restent à parler donc le pays avance.
Les élections se tiendra le 20 novembre prochain que cela soit claire pour les détracteurs s’ils ne sont pas près pour aller aux élections ils laisse tranquille se qui sont près vont le faire les élections se déroulera partout ou c’est possible.
Ce qui est sur les élections communales se tiendra le 20 novembre 2016 que cela soit claire pour tout le monde les élections se tiendra dans les localités ou s’est possible pas besoin des analyses des détracteurs
Il y’a eu trop de report des élections communales je crois que cette fois-ci sera la bonne il faut que ces élections se tiennent une fois pour tout c’est vraie il y’a des endroits ou la sécurité est menacé mais cela ne doit pas mettre en cause la tenue de ces élections partout où c’est possible.
La tenue de ces élections est très important dans la recherche de paix définitive il faut la présence de l’Etat partout l’étendue du territoire nationale.
Vue la situation du pays la présence de l’Etat est très important partout l’étendue du territoire pour il faut la tenue des élections communales pour représente l’Etat partout et ceux qui disent que la tenue de ces élections est pour la répartition du pays se trombe.
Les gens de l’opposition sont toujours à cote de la plaque, ils n’ont rien à proposer et c’est eux qui critique tous ceux qui le gouvernement entame pour que nous puissions un peu avancer. Quoiqu’ils fassent ces opposants protesteront pour dénoncer la mauvaise gouvernance.
Nous pensons le report encore de la date de l’élection municipale n est servira à rien en fin de compter .Nous comptons beaucoup sur nos membres gouvernement pour la bonne organisation de cet élection communale sur tous l’étendue de territoire.
Nous sommes tous prêt pour l’élection communale programmée pour ce 20 Novembre car cette élection a afin pris trop temps pour des raisons que nous connaissons mais je pense qu’il est temps aussi de penser a plan B afin d’organiser une élection transparence aux yeux de tous.
Pas question de reporter cette fois ci, nous sommes tous pour que cette élection municipale soit faite dans les différents endroits possibles dans notre pays. Car son report ne sera pas une solution non plus dans la résolution de cette crise.
Je pense qu’il est temps que cette élection communale ait lieu après plusieurs reportes pour cette même question du nord. Nous sommes tous conscient que la résolution de cette crise du nord de notre pays demande beaucoup du temps pour se réaliser.
Cette élection communale est dans l’intérêt général du pays. Le gouvernement est en train de tout mettre en pratique n’œuvre pour cette élection puisse respecter enfin ce délais du 20 Novembre.
Je pense que c’est la communauté internationale et la MINISMA qui ne font pas preuve de bonne foi. Sinon, vue la situation actuelle du pays, ils doivent aider le gouvernement. En maintenant l’ordre et la sécurité pour qu’au moins les élections puissent avoir lieu.
Je pense que tous les acteurs politiques doivent soutenir le gouvernement dans le projet de mise en n’œuvre des élections communales du 20 Novembre prochain. La multitude des reports met en cause la gestion du pays et crée des polémique et des confusions sur bon nombre de point en particulier l’accord de paix du 20 Juin.
Vous avez raison surtout la ligne, on doit prendre toute précaution possible pour que ce scrutin puisse avoir lieu. La communauté internationale et la MINUSMA et doivent pas agir seulement quand il s’agit de la CMA. Pour le respect de l’accord et aussi pour la bonne collaboration du gouvernement lors des récents affrontements entre la CMA et la GATIA, la communauté internationale doit aider le gouvernement pour la mise en pratique des élections communales.
Certes, le pays est dans un état d’insécurité et d’instabilité, mais toutes les conditions doivent être réunies par tous les forces actives sur le sol malien. Les élections présidentielles ont eu lieu lors d’un moment critique, mais toutes les conditions ont été déployées. Je pense que qu’on doit faire la même chose lors des élections communales.
Si le gouvernement avait retardé le scrutin communal, l’opposition à fait de cela un tas de problème. Mais que le gouvernement met tout en n’œuvre pour que cette élection puisse avoir lieu, malgré les problèmes, je remarque l’absence de l’opposition dans la gérance du pays.
Mais cela fait maintenant plusieurs que les élections communales sont reporté. Tous les acteurs politiques sans exception doivent prendre les choses en main et mettre tout en n’ouvre pour que cette élection ait enfin lieu une bonne fois pour toute.
dans vos faits vous niez la démocratie après qu’on vous fait un statut digne de vos rang après qu’on vous a invité a koulouba pour échanger après qu’on a annoncer la tenue des concertations nationale en fin d’année vous continuer a traîner les casseroles en disant que vous êtes censuré alors qu’aucun de vos événement n’as pas été relayé par la presse nationale la loi n’a pas été voté a vos insu malgré que vous soyez minoritaire au parlement d’ailleurs elle (la loi) a emprunter la voie la plus pure démocratie celle de la majorité vous niez en le plus stupide c’est le report des élections pour bénéficier davantage des sous de l’état
toujours le même problème on se plaint d’une chose et si cette chose prend acte dans les faits on se dresse contre a la fin que veut l’opposition les élections auront bel et bien lieu ce n’est pas les critiques inutile qui vont changer cela
Ces élections auront lieu dans les parties du territoire où toutes les conditions administratives et sécuritaires sont réunies pour les recevoir.Si elle constituait une violation quelconque des lois ou de la constitution de notre pays les constitutionnaliste l’auront signalé et dans le cas échéant épargnez nous de salades.
En ayant peur de perdre leur élu communales, et en voulant protéger leur intérêt personnel, certains personnes veulent coûte que coûte retardé cette élection mais qu’ils sachent que c’est peine perdu. L’élection aura belle et bien lieu et à la date indiquée.
de quelle partition parle ce voyou de journaliste on cherche toujours le pou dans la tête du chauve les élus communaux ont dépassé leur mandats si les élections ne sont pas organiser on accuse le gouvernement et si elle est organiser on parle des réfugiée depuis combien de temps vous pensez au réfugiées bande de voyous
Quand on est animé de mauvaise foi avec un fort sentiment de jalousie on trouve toujours des incohérences dans les actes posés par les bonne personnes et les valeureux.Ces élections ne programment aucunement la partition du Mali car le restera un et indivisible.
je pense qu’on doit passé au scrutin avec des moyens que nous avons tous ces prétextes que les uns et les autres portes sur la tenue de cette élection c’est pour que les élus qui avaient dépassé leur mandats perdurent encore et l’état continue a les payé c’es indigne de leur part
Depuis son accession au pouvoir toutes décisions et dispositions prisent par le président IBK et son gouvernement ont été contesté par les détracteurs mais au finish les résultats ont toujours été à hauteur de souhait.
Ces élections auront belle et bien lieu en Novembre inchallah.
Certes la situation sécuritaire sur une partie de notre territoire est critique,certes tout n’est pas rose dans le pays mais nous ne pouvions pas refusé d’avancer sous ces prétextes.
La tenue de ces élections est une bonne chose pas mal de malien l’ont reclamé.
L’élection a été reporté pendant combien de fois, je ne sais pas ce qu’en profite ces politiciens de la non tenue de cette élection. Je pense que c’est maintenant ou jamais dire que les mêmes motifs de l’autre report demeure je dis que non maintenant il y a de l’accalmie.
Vraiment les hommes politiques maliens sont des mal honnêtes, sinon comment tant d’homme politique au Mali aucun d’entre eux n’a pas de solution de sortie de crise, les maliens sont coupés de vous.
Au niveau de la cma on ne regarde même pas leur position, parce que ce sont eux qui nous ont mis dans cette condition, on s’en fou de leur indignation cette élection se fera bon gré mal gré, fait ce que vous voulez.
Une opposition furieux, une opposition farouche, c’est cette situation de non droit qui les favorises, regarde moi le président du fare anka wili, pour quoi le fare a déposé sa liste, on ne peut pas protester contre une chose et aller déposer sa candidature pour la même chose.
Peine perdu malgré tous les menaces, malgré tous les protestations les élections auront lieu dans la date qui a été dit par le gouvernement on veut aller vers la paix, il faut que la présence de l’Etat soit effectif surtout l’étendue du territoire.
Le gouvernement veut organiser cette élection parce qu’il y a un peu d’accalmie au nord du Mali, aujourd’hui n’est pas comme 2014 ou 2015, il est grand temps que cette élection s’organise, l’opposition s’est opposée à l’installation des autorités intérimaires, dans le nord du pays, et aujourd’hui cette même opposition s’oppose contre les élections, qu’est ce que l’opposition nous donne comme solution.
Regarde moi ce que ce pseudo journaliste veut nous faire croire que la majeure partie du pays échappe à l’Etat, moi je pense que ce sont ces maires qui s’en vont pour représenter l’Etat dans les zones ou l’Etat n’est, c’est à travers ces maires et par leur biais que la présence de l’Etat se voit
Soumaila se profite de cette situation de non droit dans le nord du Mali pour faire son bisness, on a compris l’opposition c’est cette situation de non droit qui les arranges, sinon qui s’oppose à l’organisation d’une élection étant candidat.
Les élections communales du 20 novembre 2016 auront lieu, s’il plait au bon Dieu, quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise, il y aura les élections parce que ces partis politiques ont peur de perdre leur élu communal.
Si tout le temps les élections sont reportés pour des certains motifs ,je pense qu’au bout du compte rien ne marchera. Je crois que plus on avancera plus on aura des solutions à nos différents problèmes.
a defaut de pouvoir surmonter les obstacles il faut les contourner; on ne peut pas reporter sans cesse les élections, c’est un peu comme un debiteur qui te paye par tempéremment, c’est encore mieux que de repousser sans cesse l’échéance. Il faut faire les élections à la date du 20 novembre le reste on le gèrera après. Exceptionnellement des mandats peuvent être écourtés, tout comme il ont été prolongés, si l’on veut quitter l’impasse c’est certainament de cette façon
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