Le cadre de concertation Ministère de l’Administration Territoriale-partis politiques s’est réuni le mercredi 15 novembre dernier dans la salle de conférences dudit Ministère sous la présidence du ministre Tièman Hubert Coulibaly.
L’ordre du jour portait sur l’adoption du procès-verbal de la dernière rencontre, le point des préparatifs des élections communales et régionales prévues le 17 décembre prochain et des questions diverses.
Il ressort de cette rencontre que 64 communes sont menacées d’insécurité et 4 cercles n’ont pas enregistré de candidature.
« Nous devons nous battre pour organiser les élections de manière inclusive », a déclaré le ministre Tiéman Hubert Coulibaly.
Selon lui, les 64 communes présentées comme étant des communes à risque procèdent d’une analyse des services sécuritaires. « La situation sécuritaire, si nous sentons que dans certains endroits elle ne s’améliore pas, nous devons aussi considérer qu’à certains endroits, les forces de défense et de sécurité ont une meilleure posture », explique le ministre Coulibaly. Pour qui, l’exercice du gouvernement sera, après avoir consulté tous les acteurs y compris ceux qui demandant le report, de prendre une décision.
« Convoquer le collège électoral est une prérogative de l’exécutif mais nous nous accordons de parler avec tout le monde », a-t-il indiqué.
Ce cadre de concertation a permis de savoir que 11 communes du Nord n’ont pas enregistré de candidature pour l’élection des conseillers communaux. Il s’agit de Salam (cercle de Tombouctou), Ménaka, Anderamboukane, Inekar, Tidermène, Alata (cercle de Ménaka), Essouk (cercle de Kidal), Tinzawatène (cercle d’Aneibara), Timtaghène (Cercle de Tessalit), Tin-Essako, Intadjedite (cercle de Tin-Essako).
Aussi, il y a 4 cercles qui n’ont pas enregistré de candidature pour les élections des conseillers de cercle, notamment Ménaka, Abeibara, Tessalit et Tin-Essako. Au total, il y a 2056 candidats pour l’élection des conseillers communaux, 6603 candidats pour l’élection des conseillers de cercles et 1083 candidats pour l’élection des conseillers de régions.
Pour le ministre Tièman Hubert Coulibaly, avec l’arrivée de l’opposition, le cadre de concertation devient de plus en plus inclusif.
Adama DAO