L’élection présidentielle au Mali qui doit se tenir le 28 juillet prochain, n’a pas encore révélé tous ses secrets. Reportée déjà de trois semaines, à cause de l’impréparation, elle continue d’inquiéter plusieurs acteurs et observateurs en charge de l’organisation. Le dernier en date, est le Président de la Commission Electorale Indépendante(CENI) M. Mamadou Diamoutani qui était loin de cacher ses appréhensions au cours d’une rencontre avec la Société civile. C’était le 27 juin dernier au C.I.C.B.
Le Président la CENI, M. Mamadou Diamoutani n’est pas de ceux qui observent la loi de l’omerta lorsqu’il s’agit de parler et au moment qu’il le faut. Cet homme qui préside la structure chargée de la supervision des élections permettant de doter le Mali d’Institutions fortes après de longs mois de difficultés, sait qu’il a une lourde responsabilité à assumer. C’est justement la raison pour laquelle, il multiplie les communications chaque fois que cela est nécessaire.
En effet, il ne manque aucune occasion pour exprimer ses inquiétudes quant à la possibilité de tenir l’élection présidentielle le 28 juillet 2013. Il en a été ainsi, le 27 juin 2013 au CICB lors d’une rencontre avec les représentants de la classe politique et de la société civile. Au cours de la rencontre, on notait la présence du Délégué général aux élections, le Général Siaka Toumani Sangaré , des représentants du Premier Ministre et du Ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de l’Aménagement du Territoire.
Le président la CENI a fait le tour des questions sur l’état des lieux des démembrements de la CENI, les activités en cours, les observations sur le processus électoral. Il ressort de son exposé selon plusieurs participants des difficultés réelles à organiser une élection transparente et crédible à la date du 28 juillet prochain.
Ces difficultés sont relatives à la distribution en un mois de la carte NINA, à la situation qui prévaut dans les régions du nord et particulièrement dans la région de Kidal, aux omissions d’une grande majorité d’électeurs et qui sont du coup privés de leur droit constitutionnel de voter.
En ce qui concerne les activités de la CENI, le conférencier principal du jour a indiqué qu’ils sont à la phase d’accréditation des observateurs nationaux et internationaux. « Nous avons signé un protocole d’accord avec l’U.E dont certains observateurs commencent déjà à arriver. Sans compter 9 observateurs de l’Union africaine déjà dans nos murs », a-t-il expliqué.
De passage, il a informé ses interlocuteurs que son institution a reçu la demande d’accréditation de 1500 observateurs du réseau des ONG d’Appui au Processus Electoral au Mali (APEM).
B.COULIBALY
Bonjour,
Il est souhaitable de respecter le calendrier de l’élection Présidentielle au Mali, afin : d’éviter la persistance du Mali dans l’état d’exception et d’avoir un pays souverain, de garder les partenaires du Mali pour l’accompagner et contribuer à des élections crédibles et transparentes et pour la reconstruction durable du Mali, d’assurer, le plus rapidement possible, la sécurité et la paix au Mali à travers de telles élections garantissant la confiance de tous.
L’argent étant le nerf de la guerre mais aussi de la paix, il est impératif d’avoir l’accompagnement de tous les partenaires du Mali, ce qui ne sera garanti que si l’élection se fait vite, en respectant le calendrier prévu du 28 Juillet 2013.
Enfin, ça sera une bonne chose si l’élection au Mali se tient pendant le ramadan, mois béni, où règnera la paix et la quiétude.
Tout est ENCORE POSSIBLE à travers une BONNE ORGANISATION.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC/GOUVERNANCE
E-mail: [email protected]
Comments are closed.