Election présidentielle 2013 : L’Eisa fait son bilan

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L’Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (Eisa), a organisé le samedi 31 août, au Centre Aoua Keita, un atelier sur l’étude analytique de l’élection présidentielle de 2013, en général et en particulier l’engagement des femmes pour le renforcement de la démocratie au Mali.

 

 

 

Organisé par le bureau exécutif de l’institut, en collaboration avec le Cadre de concertation des femmes des partis politiques (CCFPP), cet atelier d’échange voulait corriger l’insuffisance d’informations à l’endroit des femmes des partis politiques sur les étapes essentielles de l’élection présidentielle et favoriser le partage d’information entre les femmes des partis politiques pour qu’elles soient à l’avant-garde du maintien d’une atmosphère paisible avant, pendant, et après le processus électoral. Il s’agissait pour les responsables de l’institut et du cadre de tirer  les enseignements de l’élection présidentielle.

 

 

La présidente du Cadre de concertation des femmes des partis politiques (CCFPP), Oumou Dembélé, a apprécié l’évolution de la situation sociopolitique de notre pays. Pour elle, le Mali se redresse après avoir traversé de graves épreuves à cause de la mobilisation de toutes les couches socioprofessionnelles.

 

 

Le cadre de concertation a aussi joué un rôle pour la réussite de la présidentielle, a dit la présidente. “Nos activités marquantes ont été l’organisation des débats, des séminaires sur le retrait des cartes Nina et des caravanes de sensibilisation pour un vote utile. Après le pari de cette première étape, il revient de faire le bilan pour une meilleure  législatives de l’histoire du Mali”, a souligné  Mme Dembélé.

 

 

Pour le représentant au Mali de l’institut, Justin Doua Gore, il urge de renforcer la concertation entre les partis politiques et les organes de gestion des élections, et entre les acteurs politiques eux-mêmes parce que les échanges permettent de fournir les informations aux partis politiques pendant le processus électoral et de maintenir une atmosphère de confiance.

 

 

“Au regard du taux de retrait des cartes Nina, de participation au scrutin et de la situation sociopolitique postélectorale, nous pouvons affirmer que nos objectifs ont été atteints”, s’est réjoui M Gore. Et de rassurer les femmes que l’Eisa se tient à leur disposition pour le renforcement de cadre de concertation et aussi pour toute autre activité susceptible de contribuer à leur participation massive au processus démocratique en cours.

 

 

Nabila Ibrahim Sogoba

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