Élection générale au Mali : les formations des acteurs contre le conflit post-électoral engagé

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Le réseau d’organisation de la société civile regroupé au sein de l’Association Malienne pour le Relèvement du Taux de Participation aux Elections (AMRTPE), avec l’accompagnement technique et financier de la MINUSMA et du Royaume des Pays-Bas, a organisé un atelier sur l’ouverture du lancement officiel des activités du projet sur la prévention et la migration des conflits et violences liés aux élections au Mali. C’était en présence du représentant du Ministre de l’Administration territoriale, Issiaka MARIKO, du Directeur de la Division des élections de la MINUSMA, France Mesidoir et le Président de l’Association Malienne pour le Relèvement du Taux de Participation aux Elections (AMRTPE), Bissiri Coulibaly.

A l’issue des assises par les acteurs, au mois de mai, il était convenu de mettre en place un mécanisme d’alerte précoce et des comités locaux de réponse rapide chargés de prévenir et de désamorcer les tensions sociales et politiques avant, pendant et après les élections.

Le Président de l’Association malienne pour le relèvement du taux de participation aux élections (AMRTPE), Bissiri Coulibaly, a dit que la mise en place d’un tel mécanisme contribuerait à la consolidation et de la gouvernance participative, à travers le renforcement à moyen et long terme des capacités des acteurs nationaux (institutions publiques et partis politiques, organisations de la société civile et medias impliqués dans le processus électoral). A l’en croire, les activités du projet s’articulent sur la prévention de conflits et le renforcement du dialogue ainsi que celles liées à la sensibilisation et à l’éducation civique dans le but de promouvoir la participation citoyennede l’intégral du processus électoral de manière non violente et apaisée.

Pour lui, cela se fera à travers la mise en place d’un réseau d’experts nationaux en dialogue et en médiation dans chacune des 703 communes du Mali. Ce réseau comprendra des membres de la société civile ainsi que des acteurs communautaires tels que ceux du RECOTRAD. Ces derniers, ainsi que les organisations de la société civile qu’ils représentent, seront formés comme médiateurs et seront encouragés à établir des réseaux locaux qui fonctionneront comme des mécanismes de prévention de la violence dans leur communauté dialogue entre les astreints du processus de leur rôle. A confirmer.

Il consistera des questions électoraux et notamment le dialogue politique, comme moyen des de prévention des conflits et de consolidation de la paix. Cette démarche visera principalement à créer des liens fonctionnels entre le réseau d’experts en prévention des conflits avec les acteurs politiques, la population et les organes de gestion des élections MAT, CENI, DGE lors de toutes les phases du processus électoral.

S.K. KONE

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