Les membres des partis politiques l’URD-JAMA-JIGI-FARE ANKAWULI-PARENA et ADEMA-PASJ étaient en sitting le 25 Octobre 2016 auprès du tribunal de première instance de la commune II. L’objectif était de dénoncer la décision d’annulation de la liste citée par le juge Housseini Traoré. C’était sous l’œil vigilant de Sékou Diakité, de Saran Keita et d’Abdramane Diarra président des jeunes de l’URD.
Si l’élection communale de 2016 semble cruciale pour la vie de notre nation, force est de constater que l’enjeu reste aussi de taille. Après la constitution des listes des candidats sur toute l’étendue du territoire, les coups bas ont déjà commencé.
En commune II dans le district, la bataille s’annonce rude entre les ténors de la commune. Pour qui connait cette commune dont la population est estimée à plus de 160 000 d’habitants dont 131 273 électeurs. Après la constitution des listes dont l’alliance l’URD-JAMA-JIGI-FARE ANKAWULI-PARENA et ADEMA-PASJ qui enregistre le plus de conseillers municipaux sortant, ils se sont vus leurs listes attaquée par l’alliance RPM- CODEM et annulée par le juge Housseini Traoré du tribunal de la commune II.
Au cours de ce meeting, Saran Keita a dénoncé la non application de la loi par le juge du tribunal de la commune II qui a annulé la liste de leur alliance qui constitue une force pouvant battre toutes les listes dans cette commune. Pour elle, cette décision n’a pas tenu compte du dépassement du délai prévu par la loi pour attaquer une liste.
Sékou Diakité de sa part dira que, l’objectif de ce meeting est de montrer à l’opinion publique et aux autorités que le droit n’a pas été dit par rapport à la décision d’annulation de leur liste.
Selon lui, leur alliance restera dans la démarche de la démocratie et ne mènera aucun acte anti-démocratique qui constitue à salir l’honneur des hommes et les femmes qui se sont battus pour en avoir. Il rajoute que l’alliance a fait un appel à la cour d’appel.
Par ailleurs, Abdrahamane Diarra président des jeunes de l’URD, soulignera que, le monde de la justice ne mérite pas cela. Pour lui les conséquences d’une telle décision n’augurent rien de bon. « Si jamais notre liste est annulée définitivement nous allons user d’autre moyens pour nous faire attendre, parce que la commune II n’appartienne pas une seule ou groupuscule de personnes » dixit M Diarra
Boubacar D Wagué