Dix probables candidats à la présidentielle au Mali : Un deuxième tour sera inévitable pour départager les finalistes

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Présidentielle de 2018 : Déjà, le choc des ambitions
Kalfa Sanogo, Tatam Ly, Modibo Koné, Hammadoun Touré (Photo Aujourd'hui-Mali)

La présidentielle dont le premier tour est prévu le dimanche 29 juillet 2018 sera âprement discutée entre les concurrents qui seront probablement au nombre de dix sur la ligne de départ. IBK, Soumaila Cissé, Modibo Sidibé, Moussa Mara, Aliou Boubacar Diallo, Housseyni Amion Guindo, Oumar Mariko, Mamadou Oumar Sidibé, Daba Diawara et Kalfa Sanogo, pourraient être les dix candidats  qui auront satisfaits  les conditions d’éligibilité. L’électorat sera tellement fragmenté qu’un second tour semble inévitable.

S’il est fort à parier que le nombre de candidat n’atteindra pas celui de 2013, à cause de la caution et du parrainage, nous demeurons aussi convaincus qu’aucun candidat ne peut réaliser le « Takokélen », tant à cause de l’ancrage des autres candidats qu’au fait que le bilan du Président sortant est très en déça des attentes de ses nombreux électeurs qui seraient déterminés à lui infliger un vote sanction. Bien que la campagne proprement dite ne soit pas encore ouverte, la précampagne qui est en cours laisse entrevoir les rapports de force sur le terrain. Certains candidats seraient au coude à coude dans les intentions de vote, d’autres améliorent leur ancrage à la base et tous sont crédités d’une aura certaine et ont des bastions électoraux clairs. Si nous prenons les deux grosses pointures par l’implantation de leurs partis et les résultats obtenus aux dernières élections communales, à savoir IBK et Soumaila Cissé, sauf cataclysme politique, ils seront les deux à s’affronter au second tour et la partie promet d’être belle. Car après l’investiture au stade du 26 mars et la signature avec une trentaine de partis politiques et plus de 200 associations, Soumaila Cissé est désormais vent debout et pense que le troisième essai serait le bon. Quant au président sortant, après avoir perdu plusieurs soutiens, il court désormais derrière l’ADEMA et compte sur les moyens de l’Etat  pour rempiler pour un second mandat. IBK et ses partisans, pour éviter toute surprise désagréable entendraient faire le forcing dès le premier tour, ce qui serait aux yeux de l’Opposition une déclaration de guerre. Après ces deux grosses pointures, il y a deux secondes chances, Modibo Sidibé et Aliou Boubacar Diallo. Le premier est un ancien premier ministre et le second est opérateur minier. Bien que n’étant pas adossé à des partis qui ont la même  envergure que l’URD et le RPM, les deux secondes chances comptent jouer sur leur aura pour engranger des bons  résultats. Ils ont des bastions électoraux. Quant à Housseyni Amion Guindo, Oumar Mariko et Daba Diawara, ils sont trois vieux routiers, qui tout en  n’étant pas des foudres de guerre, ont toujours su se maintenir sur la scène politique. Housseyni Amion Guindo se détacherait même du lot par sa performance et, n’eut été sa participation à la gestion du quinquennat finissant, il allait conserver sa quatrième place sur l’échiquier national. Il aura lui aussi son monde électoral. Quant à Oumar Mariko et Daba Diawara, ils prennent régulièrement part aux joutes électorales, mais leurs partis ne s’en tirent pas à bon compte. Les deux derniers à savoir Kalfa Sanogo le maire de Sikasso et Mamadou Oumar Sidibé, le candidat du PRVM-Fasoko, ils sont à leur premier essai et entendent jouer leur partition surtout à Sikasso pour M. Sanogo et les milieux religieux musulmans pour M. Sidibé.

En somme, tous ces dix prétendants sont des poids lourds sur l’échiquier politique national et chacun a des valables soutiens, tant au sein de la sphère politique que dans la société civile. Il serait alors difficile qu’un candidat franchisse le seuil des 51 % dès le premier tour. Les candidats doivent alors se préparer, soit pour participer au second tour, soit afin d’être les arbitres pour départager les deux finalistes.

 Youssouf Sissoko 

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3 COMMENTAIRES

  1. comrades goal is to elect president whose capable of managing all problems of Mali that prevent security, order plus development of Perpetual World Class Modern Living from coming about. It appear we are having great trouble ridding ourselves of colonialist mindset that have enslaved us plus led us to fall so far behind in modern living development that when people like Trump make offensive comments in referring to us as “shithole nations” comment is offensive due to it is inappropriate for world leader to comment along that line about another nation however, beyond that “shithole nation” is quite accurate with current living development being experienced in Mali with what could plus should easily be experienced.
    It is incompetence plus sycophant compliance to foreigners desires by Elder leadership that got us in this position. It will not get us out. However, Elder leadership plus its cronies desire plus work to maintain position that will not give Mali desired security, order or development. Thereto suitable development throughout Mali will not ever be. It will result to many again taking up arms thus preventing widespread modern living development. Elders plus their cronies are not solution to problems of Mali. They are very much problem plus their methods promote more costly problems. That is stupid. Stupid is what stupid do. Let us not be stupid enough to vote any of people IBK plus his cronies try to direct us to vote into office of president. It is in people of Mali best interest to vote for youthful, wary plus mature leader that will fulfill Mali security, order plus development leadership needs.

    MOUSSA COULIBALY FOR PRESIDENT OF MALI JULY 29,2018
    Patriotic Movement Platform For Change

    Very much sincere,
    Henry Author(people of books) Price Jr. aka Obediah Ubuntu IL-Khan aka Kankan aka Gue.
    translationbuddy.com

  2. Voilà la structure de l’opposition malienne qui fera face au président IBK vu que Mariko et Montaga tall n’ont encore fait cas de leur candidature. C’est une opposition dispersé où chaque parti à un candidat. Voilà le supposée coalition où chaque parti à son candidat
    -l’URD a 1000 conseillers dont plus de 100 maires. Candidat le voleur certifié.
    -L’ADP Maliba moins 1000 conseillers et de plusieurs dizaines de maires. Candidat Aliou B. Diallo
    -YELEMA a 353 conseillers dont 15 maires. Candidat Moussa Marra.

    Je ne sais si ce journaliste est en retard sur le temps. L’ADEMA a décidé de soutenir le président IBK dès le premier tour ce qui donne la structure suivante à la coalition qui portera la candidature du président. Codem et MPR étant encore indécis.
    -Le RPM a récolté 187 maires avec près de 2000 conseillers communaux et 70 députés à l’Assemblée nationale. Première force politique du pays.
    -l’ADEMA PASJ avec ses 1500 conseillers communaux dont 131 maires. Deuxième force politique du pays.
    – L’UDD avec 357 conseillers dont 12 maires.
    – l’APR d’Oumar Ibrahim Touré a 150 conseillers dont 3 maires.
    -(PS Yéleen Kura), monsieur Amadou KOITA, a 13 conseillers.
    – le parti soutenant les idéaux du père de l’indépendance a 300 conseillers dont 18 maires.
    – l’ASMA/CFP a 13 maires
    -Le CDS se retrouve avec 10 maires
    -L’’UFD de Chaka DIARRA n’a que deux (2) maires.
    -Le MODEC a 4 maires.

    Vu les résultats des communales passées le président IBK sera réélu dès le premier tour.

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