Afin d’invalider la liste Rpm aux prochaines élections communales, la liste Urd en commune I avait introduit une requête en annulation auprès du tribunal de première instance de cette juridiction. Raison évoquée par les plaignants : deux frères, à savoir Fatoumata Coulibaly et Sory Coulibaly seraient inscrits sur cette liste, contrairement à la loi qui les empêche de siéger au conseil communal. Ainsi, après examen de la requête, le tribunal a rendu le mercredi dernier aux environs de 11 heures son verdict. Ainsi, il ressort que l’Urd s’est basé sur l’article 196 du code électoral qui stipule que deux personnes de même père et de même mère ne peuvent pas siéger au sein du Conseil communal. Or dans ce cas espèce, il se trouve que les plaignants ont mis la charrue avant les bœufs.
” C’est au moment de la mise en place du conseil communal qu’on pouvait faire ressortir l’article 196 du code électoral et non pas avant les élections” nous a confié un juriste.
Autre argumentaire, selon un conseil du Rpm, en commune II “les nommés Fatoumata Coulibaly et Sory Coulibaly, respectivement 45ème et 4ème sur la liste Rpm, ne sont des frères sanguins comme l’ont souligné les plaignants, mais les noms de leurs parents sont les mêmes“.
Et en dernier lieu, la plainte de l’Urd en commune I aurait été mal formulée car le parti de la poignée de mains dans cette circonscription, au lieu de s’attaquer uniquement à la liste Rpm, a introduit la plainte avec la mention “Alliance RPM-ADP-Maliba“. Or en commune I, le Rpm ira seul aux élections et non en alliance.
Il faut rappeler que Mamadou B. Kéïta, le parrain du Mois de la solidarité dans le district de Bamako est la tête de liste Rpm en commune I. Il est entouré par plusieurs jeunes qui constituent la majorité de cette liste. Toute chose qui fait du parti des Tisserands le grand favori pour les élections communales dans cette circonscription.
Kassoum THERA
Force doit rester à la loi.
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