Il est temps que la commune urbaine revienne à ceux qui ont un programme de développement digne pour la ville de Sikasso
Sikasso souffre des politiques obscurantistes des gens imposés par les pouvoirs publics à la population.
Pendant quinze (15) ans, l’ADEMA et son PDES ont imposé Mamadou Tangara comme maire aux Sikassois. Sans broncher, la population a avalé la couleuvre.
Ses quinze (15) ans de gestion du foncier fut l’une des plus désastreuses du Mali. Conséquence ? Quelques mois passés à la prison centrale de Bamako ont suffi à Tangara pour se voir réhabiliter par le Rassemblement Pour le Mali (RPM) afin de reprendre son fauteuil de maire de la ville de Sikasso. Cette libération des geôles du maire Tangara a été rendue possible grâce aux injonctions de certains barons du RPM originaires du Kénédougou, inquiétés par un puissant opérateur économique (A-D complice du maire Tangara) .
Deux (02) regroupements s’affrontent à Sikasso pour les communales du 20 novembre 2016 : ADEMA-SADI-CNID, RPVM-Fasoko d’un côté et de l’autre le RPM-CODEM. Rappelons que le regroupement RPM-CODEM est soutenu par le puissant opérateur économique Abdoulaye Diawara dit Blocus.
Quant au regroupement ADEMA-SADI-CNID-FASOKO, il a le soutien de la population du cercle de Sikasso. Dans tous les cas, c’est le Rassemblement Pour le Mali qui détient tout le pouvoir électoral (du dépouillement à la centralisation des résultats jusqu’à la proclamation des résultats). C’est une guerre secrète entre la mère abeille (ADEMA) représentée par Kalfa Sanogo et sa fille (RPM) à Sikasso représentée par les gens du ministre Ousmane Koné (ami et frère de Kalfa Sanogo).
La politique, dit-on, quand elle rentre dans une famille, elle la déchire et la met en lambeaux. C’est ce climat qui sied entre Kalfa Sanogo, son ADEMA et Ousmane Koné son RPM. Pourvu que les querelles politiques ADEMA-RPM épargnent nos frères et sœurs de la cité du Kénédougou qui ont trop souffert des scissions des partis politiques.
Brin COULIBALY