Prévues pour le 20 Novembre prochain, les élections communales couronnent l’investiture des officiers d’Etat civil. Un évènement que mettent à profit beaucoup de citoyens pour investir dans les campagnes électorales avant de se faire rembourser en espèce et/ou en nature. D’où beaucoup de conflits fonciers.
Les questions de fonciers ont toujours fait couler salive et encre au Mali surtout dans les agglomérations périphériques de Bamako, le cercle de Kati en l’occurrence.
Ainsi, les litiges fonciers sont à la base de plusieurs cas de jugements dans nos tribunaux. Face à cette adversité, les hautes autorités ne dorment que d’un œil.
Les élections communales considérées de ‘’proximité’’ sont le lieu de rappeler toujours le rôle prépondérant des élus locaux. Ils doivent se charger d’un PDSEC à court, moyen et long terme.
Beaucoup d’entre eux, au lieu de s’attaquer à la réelle question de développement, s’adonnent à des pratiques moins honorables. Ils se substituent à des notaires et des fois, donnent l’impression d’être seulement élus pour des affaires immobilières.
Selon les expériences vécues et les résultats des analyses des experts, plusieurs candidats aux élections de proximité postulent pour avoir une main mise sur les terrains vierges et de surcroît faire la spéculation autour du foncier.
Combien sont nos élus locaux qui ont tout le temps comparu devant les juridictions pour répondre aux différents forfaits dont ils ont été acteurs durant leur gestion locale ?
Ainsi, le gouvernement malien, depuis plus d’une dizaine d’années, avait pris des mesures pour écorcher les élus locaux des attributions et du morcellement des lots de terrains. Hélas !
Comme pour rappeler que ce souci constant de ne voir de problèmes liés au foncier hante les pouvoirs publics, le Chef de l’Etat, lors de la remise des 300.000.000 FCFA aux femmes candidates à Koulouba, a déclaré ce qui suit :
« Je veillerai à ce que les élus ne soient plus vendeurs de terrains, comme du pain, plutôt de cureurs les caniveaux, et de gens à même de rendre plus propre le Mali pour ne pas saboter le travail que fait le Gouverneur du District de Bamako, Mme ami Kane. Par ce geste que le gouvernement a consenti, la gestion des conseils municipaux va s’améliorer considérablement », a promis son Excellence, Monsieur le Président de la République.
Aussi pour comprendre que la promesse d’IBK de lutter contre les détournements de terrain par les élus n’est pas une vaine promesse mais un engagement continu d’offrir un soulagement aux citoyens maliens, il disait également ceci : « Un maire n’est pas là pour vendre des lots, mais pour le confort, l’embellissement de sa cité …La Gouverneure était dans tout son honneur de faire ce qu’elle a fait…Vive la femme malienne !»
Le problème d’urbanisation a une partie de sa solution dans la coopération des maires et aussi dans leur respect des lois du pays.
Rappelons que de la périphérie au centre, beaucoup n’ont pas la notion des exigences de la vie en milieu urbain.
Mais aussi la compréhension d’y travailler et s’en retourner. Cette ignorance des règles de civisme, provoque un engorgement, sinon une occupation anarchique des lieux dans la ville de Bamako. L’on parle alors d’occupation « sauvage », c’est-à-dire non autorisée.
Somme toute, les maires ont un rôle indispensable à jouer pour l’apaisement des tensions sociales dues aux spéculations foncières dont ils sont les responsables.
Sinaly M DAOU
Ibk et sont partie rpm vont perde election prochain 2018
Il aurait fallu aller plus loin, à travers l’adoption d’une loi privant les élus communaux de la gestion foncière.
Des candidatures comiques comme celles de Baba Sanou et de Dagnon, spéculateurs fonciers sans vergogne en Commune VI n’auraient pas pu prospérer ainsi que les nids de corruption foncière construits à la Mairie Centrale autour d’Adama Sangaré.
Dire que les intéressés se présentent comme des maires d’un type nouveau !!!!!!!!!!!
Vous comprendrez dans ces conditions que les taux de participation aux scrutins soient plus qu’à la baisse !!!!!!!!!!
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